Ca y est, vous l’attendiez tous, il est là : compte rendu d’un instant de vie partagé avec, cette fois, des…cantatrices.
C'est-à-dire ? me diront les non initiés.
Il s’agit de 4 à 5 nanas à priori normales qui si réunissent dans un salon parisien et autour d’un piano pour émettre des … sons à tour de rôle.
Bon. OK.
Seulement il y a un problème : même deux.
D’abord ce ne sont pas des sons : ça s’apparente plus à des … des vents divins.
Cette analogie m’est venue lorsqu’elles se sont mises à concourir pour grimper dans l’aigu. La fille assise négligemment à côté de moi depuis 2 heures, s’est redressée dans son affalatoir (fauteuil défoncé), s’est mise à ressembler de plus en plus à cousin Machin, et puis et puis…
Imaginez vous une divinité grecque émergeant des flots, et soufflant son vent divin en plein dans la face d’Ulysse.
Ca donnait à peu près ça : 5 divinités grecques essayant de renvoyer les autres dans l’océan.
… Que vous dire ? Etant à 1 mètre de chacune d’entre elles, je me suis sentie très délicate sur ce coup là…hum hum.
Mais passons. Le plus intéressant va suivre.
Vous souvenez vous des mathématiciens, et de leurs phrases abscontes ?
Ben là c’est pareil.
Dans ce milieu on ne parle pas d’ouvrir la bouche, de pousser plus fort, d’essayer de vibrer, de résonner. NOOOoooonn : voici de quoi on parle.
« De bien aborder son palier avant de lâcher.
Puis de poser son plateau et de l’ouvrir pour bien timbrer l’aigu.
D’arriver sur la plaine et d’ouvrir son parapluie. » (J’ai toujours dit que le chant était une affaire de géographes.)
Après ça se complique :
« Avance sur ton émission sinon tu fais du sur place et tu risques de te retrouver sur les aryténoïdes !!
Ce qui est intéressant c'est de ramasser le timbre au maximum sans impédance sur le larynx et de le remonter pour que ça reste bien homogène. Rien de plus excitant que de redescendre un larynx !!
Aaah, mais lâche tes yeux !! Détends-toi et pense à tes contrepoids. »
« Pense toujours à poser ta dernière note sur la pédale (des géographes cyclistes donc)
Avance dans ton corps mais en aucun cas ne bidouille à l'arrière pour faire la justesse (et bricoleurs)
Le suraigu par le milieu de la corde ! c'est une tête d'épingle au niveau de l'occiput » (en pleine dissection)
Et le raisin sur le kugelhof !! (Pour bien apprécier ce qui va suivre, il faut concevoir que l’élève est à 4 mètres de sa prof, qu’elle lui fait face)
« Veux-tu desserrer tes fesses... !!
Et ton nodule tu l'as vu en photo ? il est vers l'arrière non ? oui je le savais, je le sens physiquement »
Pour finir, je vous dirai que j’ai assisté ces derniers jours à deux cours de chant. Avec des profs plus ou moins mégalo, toujours impressionnants, des élèves béats, et toujours, toujours cette question lancinante à l’heure de dire au revoir :
« Tu es musicienne ? »
« Non, je fait de l’écologie »
« Ah », et qu’elle se casse vite fait.
Pfffff.
dimanche 25 mars 2007
samedi 24 mars 2007
Qui suis-je ?
mardi 20 mars 2007
pour fêter ça
ça y est : nous avons dépassé la cinquantaine de posts!!
pour fêter ça : je lance un défi!!
il existe 35 espèces de félidés : trouvons-les !!
les plus faciles, et pour donner quelques exemples, sont :
lion, guêpard, ...???
pour fêter ça : je lance un défi!!
il existe 35 espèces de félidés : trouvons-les !!
les plus faciles, et pour donner quelques exemples, sont :
lion, guêpard, ...???
lundi 19 mars 2007
Le Tartigrade
Cours de physiologie.
Nous avons fait connaissance avec la bestiole qui porte le même nom que le titre.
Qu'est-ce donc ?
Découvert au XVIIe siècle dans de la mousse, redécouvert en 1994 dans une carotte de glace datée de 2000 ans et ressucité en pleine forme, c'est un petit machin d'environ 2 mm, qui a son propre embranchement dans la classificatio des espèces, proche des artropodes.
Bref.
Pourquoi vous étalé-je ainsi ma science ??
C'est qu'il me reste encore qelques détails minimes à vous exposer.
Voyons voir...
On peut le congeler à -272°, le bouillir à 150°, le plonger dans le poison , l'acide, l'écraser sous une énorme pression ou l'exposer à des radiations qui tueraient un homme , si ensuite on le trempe dans l'eau , il repart sur ses 8 pattes !!! .
Ainsi donc il ssuporte le "0 absolu", la température à laquelle toute activité métabolique s'interrompt. Quand on n'en meurt pas, on peut rester pas mal de temps comme ça, éternellement jeune...théoriquement.
Supporte le vide absolu aussi bien qu'une pression de 600 mégapascals (6 fois la pression exercée à 10 000 mètres de profondeur, dans les océans), sachant que normalement, dès 30 mégapascals soit 300 fois la pression atmosphérique, les membranes cellulaires et l'ADN subissent des dommages irréversibles.
OK ?
Bon, me direz-vous : mère Nature a vraiment pensé à tout!!
Oui, mais seulement ça ne marche pas comme ça d'habitude.
Chez tous les autres êtres vivants terrestres, lorsque l'on observe une adaptation à des conditions extrêmes (bactéries thermophiles, poissons abyssaux, ... yéti), cette adaptation est extrêmement spécifique. Elle permet à l'individu de survivre à une seule condition extrême à la fois : transposez le ailleurs, il ne survivra pas.
C'est comme mettre le yéti au fond des abysses, finalement.
Mais voilà que notre tartigrade supporte le chaud ET le froid, la pression ET le vide, ..., mais ausi : il supporte des conditions qu'on NE TROUVE PAS sur Terre.
La question est : comment la sélection naturelle a-t-elle pu "fabriquer" un être vivant ayant des facultés qu'elle n'a pas pu tester ?
3 réponses :
- la sélection naturelle lui a fait conserver ses capacités extrêmes, sans pouvoir les tester réellement, en supposant qu'une sur-adaptation ne puisse pas être défavorable à l'animal.
- la sélection naturelle n'a conservé que certaines caractéristiques qui lui sont indispensables, tandis que ses super résistances n'ont été conservées que par hasard.
- le tartigrade a subi une sélection naturelle ailleurs que sur Terre, où les conditions extrêmes auxquelles il est résistant se rencontrent.
Cette dernière hypotèse est d'ailleurs bien arrangeante, parce qu'elle expliquerai l'apparition des premiers organismes cellulaires sur Terre.
J'aime bien.
Nous avons fait connaissance avec la bestiole qui porte le même nom que le titre.
Qu'est-ce donc ?
Découvert au XVIIe siècle dans de la mousse, redécouvert en 1994 dans une carotte de glace datée de 2000 ans et ressucité en pleine forme, c'est un petit machin d'environ 2 mm, qui a son propre embranchement dans la classificatio des espèces, proche des artropodes.
Bref.
Pourquoi vous étalé-je ainsi ma science ??
C'est qu'il me reste encore qelques détails minimes à vous exposer.
Voyons voir...
On peut le congeler à -272°, le bouillir à 150°, le plonger dans le poison , l'acide, l'écraser sous une énorme pression ou l'exposer à des radiations qui tueraient un homme , si ensuite on le trempe dans l'eau , il repart sur ses 8 pattes !!! .
Ainsi donc il ssuporte le "0 absolu", la température à laquelle toute activité métabolique s'interrompt. Quand on n'en meurt pas, on peut rester pas mal de temps comme ça, éternellement jeune...théoriquement.
Supporte le vide absolu aussi bien qu'une pression de 600 mégapascals (6 fois la pression exercée à 10 000 mètres de profondeur, dans les océans), sachant que normalement, dès 30 mégapascals soit 300 fois la pression atmosphérique, les membranes cellulaires et l'ADN subissent des dommages irréversibles.
OK ?
Bon, me direz-vous : mère Nature a vraiment pensé à tout!!
Oui, mais seulement ça ne marche pas comme ça d'habitude.
Chez tous les autres êtres vivants terrestres, lorsque l'on observe une adaptation à des conditions extrêmes (bactéries thermophiles, poissons abyssaux, ... yéti), cette adaptation est extrêmement spécifique. Elle permet à l'individu de survivre à une seule condition extrême à la fois : transposez le ailleurs, il ne survivra pas.
C'est comme mettre le yéti au fond des abysses, finalement.
Mais voilà que notre tartigrade supporte le chaud ET le froid, la pression ET le vide, ..., mais ausi : il supporte des conditions qu'on NE TROUVE PAS sur Terre.
La question est : comment la sélection naturelle a-t-elle pu "fabriquer" un être vivant ayant des facultés qu'elle n'a pas pu tester ?
3 réponses :
- la sélection naturelle lui a fait conserver ses capacités extrêmes, sans pouvoir les tester réellement, en supposant qu'une sur-adaptation ne puisse pas être défavorable à l'animal.
- la sélection naturelle n'a conservé que certaines caractéristiques qui lui sont indispensables, tandis que ses super résistances n'ont été conservées que par hasard.
- le tartigrade a subi une sélection naturelle ailleurs que sur Terre, où les conditions extrêmes auxquelles il est résistant se rencontrent.
Cette dernière hypotèse est d'ailleurs bien arrangeante, parce qu'elle expliquerai l'apparition des premiers organismes cellulaires sur Terre.
J'aime bien.
dimanche 18 mars 2007
y a aussi cette version qui existe
je ne sais pas à quoi elle vous fait penser...
personnellement ça m'a tout l'air d'une espèce se rapprochant de la cigogne à ressort...et rose...un flamand rose peut-être ? ceux de Fantasia!!
jeudi 15 mars 2007
AAAAAAAAAAaaaaaaahhhhhhh
21 janvier
un pécheur Japonais a dû avoir la peur de sa vie lorsqu'il a vu émerger ce ... ce ... cette femelle « Chlamydoselachus anguineus », ou 'Requin Lézard' en Français, qui mesure 1,6 mètre.
Cette espèce, qualifiée de 'fossile vivant' étant donné le peu d'évolution de l'espèce depuis la préhistoire, vit habituellement dans des profondeurs situées entre 600m et 1.000 mètres.
Morte quelques heures après sa capture, on pense qu'elle est remontée à cause d'une maladie.
un pécheur Japonais a dû avoir la peur de sa vie lorsqu'il a vu émerger ce ... ce ... cette femelle « Chlamydoselachus anguineus », ou 'Requin Lézard' en Français, qui mesure 1,6 mètre.
Cette espèce, qualifiée de 'fossile vivant' étant donné le peu d'évolution de l'espèce depuis la préhistoire, vit habituellement dans des profondeurs situées entre 600m et 1.000 mètres.
Morte quelques heures après sa capture, on pense qu'elle est remontée à cause d'une maladie.
mardi 13 mars 2007
quand je vous dis swing
quand je cherche sur La Toile des vidéos de swing amateur à vous montrer, je ne trouve que des couples endiablés, survoltés, acrobatiques, bref...pas vulgarisables du tout
voici de quoi vous amadouer, ce qui s'appelle du be bop style de Paris Saint-Germain en pas sautés, style Rats de Cave
admirez le style : ils (surtout elle) donnent l'impressiion de ne toucher le sol qu'à regret... ben oui faut bien le nettoyer un peu de temps en temps
tout en souplesse, légèreté, sans ostentation, ni frime, ... enfin si un peu...
le genre que je danse quoi...le seul que je suis capable de danser en fait...enfin à peu près ... même si c'est pas aussi...aussi...
hum
n'empêche qu'ils ont la classe
et puis je vous jure : y en a que un des deux qui conduit !!
PS : on remerciera bien qui se reconnaîtra pour m'avoir appris à mettre une vidéo on line, et qui se reconnaîtra pour me les avoir refilé !!
voici de quoi vous amadouer, ce qui s'appelle du be bop style de Paris Saint-Germain en pas sautés, style Rats de Cave
admirez le style : ils (surtout elle) donnent l'impressiion de ne toucher le sol qu'à regret... ben oui faut bien le nettoyer un peu de temps en temps
tout en souplesse, légèreté, sans ostentation, ni frime, ... enfin si un peu...
le genre que je danse quoi...le seul que je suis capable de danser en fait...enfin à peu près ... même si c'est pas aussi...aussi...
hum
n'empêche qu'ils ont la classe
et puis je vous jure : y en a que un des deux qui conduit !!
PS : on remerciera bien qui se reconnaîtra pour m'avoir appris à mettre une vidéo on line, et qui se reconnaîtra pour me les avoir refilé !!
francophonie
"Malgré tous nos efforts, nous n'avons pu élucider un des grands mystères de notre langue. A savoir l'expression : parler français comme une vache espagnole. Comme le dit le site de la Délégation à la langue française : «Cette expression n'a littéralement aucun sens, sauf si l'on suppose qu'elle vient de "parler français comme un Basque l'espagnol".»
Le français, langue baladeuse
Par Catherine MALLAVAL
Libération mardi 13 mars 2007
Le français, langue baladeuse
Par Catherine MALLAVAL
Libération mardi 13 mars 2007
lundi 12 mars 2007
on a toujours besoin d'un plus gros que soi
et pour vérifier ce principe qui défie des siècles de proverbes pré-salés,
je vous enjoins à aller vous perdre sur Such a blog
c'est terriblement interminable, irrésistiblement éclectique, foisonnant et ... irrépressiblement réjouissant
ouais
rien que ça
par contre faut avoir de bonnes enceintes
pour vous mettre en appétit :
une vidéo d'un japonais jouant un tango à la mandoline : à pleurer de beauté
une vidéo d'un requin fossile remonté à la surface pour y mourir : à frémir d'horreur
une vidéo d'une aspirine dans une bulle d'eau en impesanteur : à pouffer de surprise
...
je vous enjoins à aller vous perdre sur Such a blog
c'est terriblement interminable, irrésistiblement éclectique, foisonnant et ... irrépressiblement réjouissant
ouais
rien que ça
par contre faut avoir de bonnes enceintes
pour vous mettre en appétit :
une vidéo d'un japonais jouant un tango à la mandoline : à pleurer de beauté
une vidéo d'un requin fossile remonté à la surface pour y mourir : à frémir d'horreur
une vidéo d'une aspirine dans une bulle d'eau en impesanteur : à pouffer de surprise
...
mercredi 7 mars 2007
hommes et alligators
Je sors d'un cours de toxicologie.
Nous avons eu droit à un exposé exaustif sur tout ce qui existe dans l'environnement, tout près à causer l'extinction de l'espèce humaine.
Une des premières observation de l'effet des produits synthétiques néfastes sur l'environnement fut observée sur les alligator du lac Apopka en Floride, dans les années 80.
On constatait une diminution de la population.
Et on a finit par trouver pourquoi.
Oserai-je vous le dire ... ?
Ces messieurs les alligators avaient un petit problème...euh...
D'abord imaginez l'équipe de scientifiques qui a du prouver cela... :
les mâles n'avaient plus que des "micro-pénis"...,
ce qui entrave sérieusement le succès de la reproduction, vous voudrez bien l'admettre.
Et ceci à cause d'un bidon de pesticide qui s'était accidentellement renversé 10 plus tôt dans le lac, et qui inhibait la production de testostérone chez nos sémillants sauriens.
Bon.
On trouve aussi des cas de surimposition des deux sexes chez les bulots de la mer du Nord, de féminisation des mâles chez les flets de la Seine, de virilisation des femelles, d'explosion du nombre de cancers, etc...
OK.
Bon : que faisons-nous ? Que pouvons-nous faire pour nous protéger, nous et les flets (poissons plats) ?
Manger bio ça suffirait pour éviter les pesticides et autres non moins plaisants personnages ?
Ben non.
Même pas.
Explication.
Nos amis les japonais sont grands consommateurs de soja.
Le soja contient beaucoup de phyto-oestrogènes.
Cet oestrogène, assimilé en quantité dans l'organisme humain, inhibe tout un tas de circuits hormonaux chez la femme, mais surtout chez l'homme, en réduisant drastiquement sa production de spermatozoïdes.
Pareil dans la bière.
Pareil dans vos huiles essentielles, pareil dans les tisanes de thym-romarin-épicéa ...
Pareil dans la pilule contraceptive :
et dans ce dernier cas c'est plus problématique puisqu'on retrouve, depuis les années 70, des concentrations de plus en plus élevées d'oestrogènes dans les milieux aquatiques, perturbant les pitis poissons...!!
Et de nos jours, on ne sait pas comment détruire ses hormones dans les stations d'épuration (ça résiste à la chaleur, à l'acide, ...)
Mais rassurez-vous : évidemment tout est question de dose : vous sniffer à l'épicéa pour un rhume ne mettra pas votre "capital-reproduction" en jeu.
Si tout cela vous intéresse :
lisez le bouquin du professeur Belpomme (illustre médecin des hôpitaux de Paris)sur les effets de toutes ces substances chimiques ET naturelles sur la santé,
et
"Our stolen futur", de Théo Colborn, 1996, se penchant plus particulièrement et de façon rigoureusement scientifique sur la féminisation de la nature.
Il y a aussi un film ... blockbuster hollywoodien sorti l'hiver 2006, avec Clive Owen, mais je ne sais plus comment il s'appelle.
Bref : un sujet d'actualité, qui deviendra de plus en plus flagrant et menaçant dans la deuxième partie de notre XXIe siècle...nos enfants.
PS : c'est pas un post très rigolo dis donc...
Nous avons eu droit à un exposé exaustif sur tout ce qui existe dans l'environnement, tout près à causer l'extinction de l'espèce humaine.
Une des premières observation de l'effet des produits synthétiques néfastes sur l'environnement fut observée sur les alligator du lac Apopka en Floride, dans les années 80.
On constatait une diminution de la population.
Et on a finit par trouver pourquoi.
Oserai-je vous le dire ... ?
Ces messieurs les alligators avaient un petit problème...euh...
D'abord imaginez l'équipe de scientifiques qui a du prouver cela... :
les mâles n'avaient plus que des "micro-pénis"...,
ce qui entrave sérieusement le succès de la reproduction, vous voudrez bien l'admettre.
Et ceci à cause d'un bidon de pesticide qui s'était accidentellement renversé 10 plus tôt dans le lac, et qui inhibait la production de testostérone chez nos sémillants sauriens.
Bon.
On trouve aussi des cas de surimposition des deux sexes chez les bulots de la mer du Nord, de féminisation des mâles chez les flets de la Seine, de virilisation des femelles, d'explosion du nombre de cancers, etc...
OK.
Bon : que faisons-nous ? Que pouvons-nous faire pour nous protéger, nous et les flets (poissons plats) ?
Manger bio ça suffirait pour éviter les pesticides et autres non moins plaisants personnages ?
Ben non.
Même pas.
Explication.
Nos amis les japonais sont grands consommateurs de soja.
Le soja contient beaucoup de phyto-oestrogènes.
Cet oestrogène, assimilé en quantité dans l'organisme humain, inhibe tout un tas de circuits hormonaux chez la femme, mais surtout chez l'homme, en réduisant drastiquement sa production de spermatozoïdes.
Pareil dans la bière.
Pareil dans vos huiles essentielles, pareil dans les tisanes de thym-romarin-épicéa ...
Pareil dans la pilule contraceptive :
et dans ce dernier cas c'est plus problématique puisqu'on retrouve, depuis les années 70, des concentrations de plus en plus élevées d'oestrogènes dans les milieux aquatiques, perturbant les pitis poissons...!!
Et de nos jours, on ne sait pas comment détruire ses hormones dans les stations d'épuration (ça résiste à la chaleur, à l'acide, ...)
Mais rassurez-vous : évidemment tout est question de dose : vous sniffer à l'épicéa pour un rhume ne mettra pas votre "capital-reproduction" en jeu.
Si tout cela vous intéresse :
lisez le bouquin du professeur Belpomme (illustre médecin des hôpitaux de Paris)sur les effets de toutes ces substances chimiques ET naturelles sur la santé,
et
"Our stolen futur", de Théo Colborn, 1996, se penchant plus particulièrement et de façon rigoureusement scientifique sur la féminisation de la nature.
Il y a aussi un film ... blockbuster hollywoodien sorti l'hiver 2006, avec Clive Owen, mais je ne sais plus comment il s'appelle.
Bref : un sujet d'actualité, qui deviendra de plus en plus flagrant et menaçant dans la deuxième partie de notre XXIe siècle...nos enfants.
PS : c'est pas un post très rigolo dis donc...
lundi 5 mars 2007
sociologie des bas-fonds urbains
Si d'aventure vous vous baladez innocemment dans les coins crasseux de votre ville,
vous ne pourrez manquer de remarquer une population bien originale :
quart-hommes, trois-quarts-chiens
Ces personnages, loins d'être agressifs, engueulent leurs partie "chien" pour qu'elle vous débarrasse votre chemin, quand ils ne leur parlent pas comme si elles étaient des téléphones portables.
Quelles sont les modes vestimentaires de ces intéressants énergumènes ?
Invariablement il leur faut produire le plus de bruit possible en marchant : plus ça "clip tac tigiling", mieux c'est.
Et puis l'incontournable assortiment de boudins chevelus, plantés sur un crâne par ailleurs approximativement rasé.
Et pour finir : plus "recyclée" paraît la laisse du chien, plus "in" c'est.
Finalement, à parler constamment à leurs clebs (le plus souvent très bien dressés, bien qu'un peu puants) et à être parfois d'une extrême prévenance avec le public, ils se révèlent beacoup moins envahissants que ce pôv' type qui te harcèle dans la rue en te hurlant : "J'VEUX T'FAIRE UN SLAM!!!"
vous ne pourrez manquer de remarquer une population bien originale :
quart-hommes, trois-quarts-chiens
Ces personnages, loins d'être agressifs, engueulent leurs partie "chien" pour qu'elle vous débarrasse votre chemin, quand ils ne leur parlent pas comme si elles étaient des téléphones portables.
Quelles sont les modes vestimentaires de ces intéressants énergumènes ?
Invariablement il leur faut produire le plus de bruit possible en marchant : plus ça "clip tac tigiling", mieux c'est.
Et puis l'incontournable assortiment de boudins chevelus, plantés sur un crâne par ailleurs approximativement rasé.
Et pour finir : plus "recyclée" paraît la laisse du chien, plus "in" c'est.
Finalement, à parler constamment à leurs clebs (le plus souvent très bien dressés, bien qu'un peu puants) et à être parfois d'une extrême prévenance avec le public, ils se révèlent beacoup moins envahissants que ce pôv' type qui te harcèle dans la rue en te hurlant : "J'VEUX T'FAIRE UN SLAM!!!"
dimanche 4 mars 2007
ça aussi c'est rigolo
même sans le son
http://www.youtube.com/watch?v=eOfFl7KMCYM
vous m'auriez vu : dans un bar nocturne, avec une télé à chaque mur, sans son, complètement écroulée de rire au-dessus de mon Mojito
http://www.youtube.com/watch?v=eOfFl7KMCYM
vous m'auriez vu : dans un bar nocturne, avec une télé à chaque mur, sans son, complètement écroulée de rire au-dessus de mon Mojito
y'en a qui veulent savoir ce qu'est du swing ?
http://www.youtube.com/watch?v=ZDxa24Bjw9c
et en avant la régalade !!
et en avant la régalade !!
vendredi 2 mars 2007
bruits de labo
Au programme ce soir : test de toxicité, appliqué à des graines de blé et de lentilles, baignant dans de l'herbicide.
Question : à quel point vont-elle en souffrir ? erkerkr
Passionnant ?
Mouais : il s'agit surtout de remplir 14 petites boîtes avec du coton, papier filtre, 30 graines, et 10 ml de toxique...
Ca devient vite un peu lassant.
Aussi, se surprend-on à entendre :
"tu sais qu'ils sont toujours en train de chercher quelqu'un pour l'adaptation de Dallas ?"
"ah ouais ?", repondit-elle le nez plongé dans un boîte de Pétri
et un petit fredonnement, repris sourdement par 5 ou 6 blouses blanches accaparées par le comptage de petites graines : "daaaa-llas! tintintatata...!"
"oh dis, tu sais ce qu'elle m'a dit hier ma fille ? elle a apprit un nouveau mot"
"mmh...merde faut r'compter"
"QUOI??? elle écoutait derrière la porte ?!!!!pfffff, hihi"
"et dis : Florent sera là à ton anniversaire ?? parce que ben il est grand brun beau"
Moralité : une thèse en microbiologie des solubles ne vous sauvera pas de votre nature profonde.
Question : à quel point vont-elle en souffrir ? erkerkr
Passionnant ?
Mouais : il s'agit surtout de remplir 14 petites boîtes avec du coton, papier filtre, 30 graines, et 10 ml de toxique...
Ca devient vite un peu lassant.
Aussi, se surprend-on à entendre :
"tu sais qu'ils sont toujours en train de chercher quelqu'un pour l'adaptation de Dallas ?"
"ah ouais ?", repondit-elle le nez plongé dans un boîte de Pétri
et un petit fredonnement, repris sourdement par 5 ou 6 blouses blanches accaparées par le comptage de petites graines : "daaaa-llas! tintintatata...!"
"oh dis, tu sais ce qu'elle m'a dit hier ma fille ? elle a apprit un nouveau mot"
"mmh...merde faut r'compter"
"QUOI??? elle écoutait derrière la porte ?!!!!pfffff, hihi"
"et dis : Florent sera là à ton anniversaire ?? parce que ben il est grand brun beau"
Moralité : une thèse en microbiologie des solubles ne vous sauvera pas de votre nature profonde.
jeudi 1 mars 2007
De la nature ovine de l’homme
L’autre jour, le TGV était bondé comme je ne l’avais jamais vu.
Enfants qui braillent, mamans exaspérées, mamas imposantes, odeurs de boustifailles, circulation ininterrompue dans le couloir, et surtout : porte-bagages entièrement comblés.
Je me résous à laisser ma valise dans un espace bagage en milieu de couloir, loin de moi, bye bye…
Seulement, je me dis que si c’est comme ça, il va y avoir une quasi émeute lorsqu’il faudra sortir : à qui récupèrera son bagage en premier.
OK
Mais voilà. J’oublie que je dois être la 387e personne à tenir ce raisonnement.
A peine fai-je mine de me lever, 35 minutes avant l’arrivée en gare, que toute la moitié du wagon se lève avec moi !!
Moralité : les moutons appartiennent à ceux qui se lèvent tôt.
Enfants qui braillent, mamans exaspérées, mamas imposantes, odeurs de boustifailles, circulation ininterrompue dans le couloir, et surtout : porte-bagages entièrement comblés.
Je me résous à laisser ma valise dans un espace bagage en milieu de couloir, loin de moi, bye bye…
Seulement, je me dis que si c’est comme ça, il va y avoir une quasi émeute lorsqu’il faudra sortir : à qui récupèrera son bagage en premier.
OK
Mais voilà. J’oublie que je dois être la 387e personne à tenir ce raisonnement.
A peine fai-je mine de me lever, 35 minutes avant l’arrivée en gare, que toute la moitié du wagon se lève avec moi !!
Moralité : les moutons appartiennent à ceux qui se lèvent tôt.
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