Bon alors le PetiChat a ses chaleurs ... pour la première fois.
Je dois dire que pour nous aussi c'est une expérience assez saisissante :
Mademoiselle chante toute la nuit sur des tons et des intonations plus lubriques les uns que les autres, tout en esquivant les objets que nous lui lançons au hasard pour essayer de la faire taire.
Nous sommes assiégés par 3 énormes matous qui campent dans le jardin depuis 3 jours : un blanc, un roux, un gris. Mon intrusion dans leur espace vital, dimanche matin, est comparable à la percée de l'armée Alliée lors de la bataille de la Marne :
La brume se lève, tout est immobile. Les guetteurs sont à l'affût, parés à toute éventualité. Ils sentent que quelque chose se trame, là-bas, derrière les lignes ennemies. Des bruits, des lumières, des mouvements sont perceptibles. Ils savent que l'offensive est proche, et la victoire peut-être avec ...
Tout d'un coup, les choses s'accélèrent, l'ennemi tente une sortie. Il s'agira d'être rapide : les troupes se déploient, les yeux fixés sur leur cible. L'ennemi s'approche, inconscient de leur présence jusqu'à ce que ... cette odeur ...
L'ennemi pile net, renifle une fois, deux fois, et réalise qu'il se trouve cerné par une meute de mâles en rut, déterminés à conquérir le trésor caché, à l'abri derrière ses hautes murailles.
La bataille sera rude ... et brève. Car consciente de sa supériorité tant physique que morale, l'ennemi prend les choses en main : il fonce, darde des regards haineux vers l'assaillant (qui le lui rend bien), chope hardiment les 3 matous et les balance dans le composteur ... sous le regard amoureusement fébrile et lourdement déçu de PetiChat.
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... je pense qu'on va aller signer le traité de Versailles chez le véto rapidement, parce que j'ai pas une envie folle de me taper un remake d'Apocalypse Now la prochaine fois... :)
mardi 15 mars 2011
vendredi 4 mars 2011
L'école buissonnière
Hier, 17h12 : Zizule réalise tout à coup qu'elle pourrait envisager, si rien ne se passait dans les 3 prochaines minutes, d'être partie du bureau à 17h15 ...
Angoisse ! Sueurs froides ! Palpitations !
...
Le doute d'avoir oublié quelque chose ... quelque chose d'important
...
Pour tromper l'ennemi, et voir si ce quelque chose lui reviendrait, Zizule s'en va rôder dans les bureaux, laver sa tasse de café, trier le courrier, nourrir les poissons, mettre à jour ses applications "causettes et cancans" etc...
17h23 : toujours rien.
La possibilité de partir se précise de seconde en seconde et Zizule, incapable de gérer la situation sereinement, avance fébrilement le doigt vers le bouton off de son ordi, tout en surveillant d'un oeil la boite mail et de l'autre le téléphone.
Rien ... pas le moindre mouvement...
30sec plus tard : l'ordi est éteint, le sac fait, Zizule emballée dans son écharpe, sortie du bureau ... : il est 17h31.
...
Elle est allée lire un livre dans un parc, au soleil, et elle a même eu le temps de faire des courses avant que la nuit ne tombe, la Zizule ...
Curieuse impression d'école buissonnière ...
C'est grave docteur ?
Angoisse ! Sueurs froides ! Palpitations !
...
Le doute d'avoir oublié quelque chose ... quelque chose d'important
...
Pour tromper l'ennemi, et voir si ce quelque chose lui reviendrait, Zizule s'en va rôder dans les bureaux, laver sa tasse de café, trier le courrier, nourrir les poissons, mettre à jour ses applications "causettes et cancans" etc...
17h23 : toujours rien.
La possibilité de partir se précise de seconde en seconde et Zizule, incapable de gérer la situation sereinement, avance fébrilement le doigt vers le bouton off de son ordi, tout en surveillant d'un oeil la boite mail et de l'autre le téléphone.
Rien ... pas le moindre mouvement...
30sec plus tard : l'ordi est éteint, le sac fait, Zizule emballée dans son écharpe, sortie du bureau ... : il est 17h31.
...
Elle est allée lire un livre dans un parc, au soleil, et elle a même eu le temps de faire des courses avant que la nuit ne tombe, la Zizule ...
Curieuse impression d'école buissonnière ...
C'est grave docteur ?
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