Vastes étendues d'eau jaunâtre, largement envahies par les roseaux peuplés de ragondins (c'est énorme et ça geint comme un sale gosse).
En levant la tête on saisit quelques vols de busards.
L'horizon s'étend, la brume se lève, les oies domestiques (teigneux ces machins là) broutent l'herve verte qui affleure entre les "piardes".
Au loin, au-travers de la brume, on distingue les infrastructures portuaires et les HLM de St Nazaire.
Féérique.
Un silence assourdissant.
Il existe, ça et là, ce qu'on appelle des buttes.
Entendons-nous bien : la plus grosse de ces buttes culmine à ... 2 mètres.
L'Histoire nous a transmit leur noms.
Il y a "la butte aux chats", où on imagine mal ce qu'il s'y est passé.
La butte "à la jument crevée", où on imagine bien ce qui a pu s'y passer.
Et puis il y a aussi "la butte à la nonne", ... où on n'ose pas imaginer ce qui a pu s'y passer...
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3 commentaires:
poète, va !
on s y croirait, ya meme les hlm dans la brume de l horizon... ;0p
Great work.
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