Première journée au boulot : souvenez-vous.
On vous présente 500 personnes, vous souriez façon névrotique, faites genre rien ne vous échappe.
Passent quelques jours.
Vous vous mettez à faire la bise.
A ce moment là, ça devient périlleux, parce qu'il vous faut vous souvenir à qui vous serrez la main, à qui vous faites la bise, et dans ce cas là, par quelle joue vous commencez.
Passent 1 ou 2 mois. Finalement vous en êtes arrivé à faire la bise même à votre patron.
Et tous les matins vous faites le tour du bureau pour faire la bise à tout le monde.
Vous distinguez alors les joues molles et rebondies, les moustaches qui chatouillent, les lunettes qui en prennent plein dans la gueule, les mentons enfoncés dans la joue, les "smack smack" ou les "psuicht psuicht" ou les "pop pop" ou les "… …"
Le seul problème qui subsiste encore est le choix de la joue.
Vous commencez à vous sentir tellement à l'aise avec vos collègues qu'à l'issue d'une danse comico-hésitante du "oups c'est pas cette joue, ben non bouge pas, mince, c'est embarrassant!", vous en plaisantez.
A ce moment, tous les ingénieurs qui vous entourent se mettent spontanément à réfléchir à la solution de ce problème.
Vous devinez forcément ce qu'ils ont trouvé.
"Bâah dans l'cou hâein ?!"
lundi 28 mai 2007
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2 commentaires:
et après le cou ?
mais j'en retiens que ça ne se passe pas trop mal, au moins les jours de boulot, là-bas, dans ton coin folichon
sacrée zizule... et ils en profitent bien j'imagine hâein ?
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