Chers amis,
C'est avec une joie et une excitation profonde, teintées d'emballements cardiaques, que je vous annonce mon départ imminent pour l'autre bout du monde.
C'est ainsi qu'après les chroniques de Perséphone en Turquie (encore à suivre) vous pourrez suivre les miennes à Hong Kong & Co. (D'ailleurs si vous avez des conseils de trucs à y faire, lâchez-vous dans les commentaires).
C'est donc plongée dans l'afflication la plus astreingente que je laisserai dernière moi cette merveilleuse banlieue parisienne où j'ai passé ces 7 derniers mois et la RATP/SNCF avec laquelle j'ai profité de plus de 250 heures d'accointance au gré des retards et des RER supprimés.
Ô tristesse ! Ô soupirs !
Alors, chers lecteurs, vous me direz que si je voulais me soigner de la banlieue, des RER et de leur odeur, c'est pas vraiment à HK qu'il faudrait que j'aille.
Et vous auriez raison.
Mais bon...
N'est pas reine des plans foireux (RPF) qui veut, et il faut bien assurer son rang.
Et là, comment vous dire, si je ne vous dégotte pas 3 ou 4 PF par jours, c'est vraiment que 7 mois de RER ça vous change un homme, enfin une RPF.
En vous la souhaitant bonne, je pars dimanche (et aujourd'hui est mon avant-dernier jour de boulooooooooooooooooot)
lundi 29 septembre 2008
jeudi 25 septembre 2008
15 saxbass ça réveille
Ça y est, les vacances sont terminées.
Non pas que j'en ai pris, mais les activités extra-scolaires...enfin extra-truc là ont reprises.
Et j'ai donc ré-intégré un nouvel orchestre.
Le dernier où j'étais tapait dans les 13 musiciens au plus fort de la saison. Cui-là, comment vous dire, on sent que l'élevage est bien mené.
53 qu'on était.
Donc 15 sax bass.
Juste derrière moi.
A jouer le thème de James Bond.
Pour info le sax bass est un des instruments dont il est le plus facile de sortir un son désagréable, juste après le cornemuse et le pipeau. Ca fait : "PPPOOOOUUUUUUËËËËËËËËËË˨T" quand ça veut être gentil, et pianissimo connaît pas.
Je vous laisse imaginer le bazarre.
Pour vous ressourcer, vous pouvez toujours aller relire ça et ça.
En plus ça vous donne bien l'ambiance.
Pask'hier c'était juteux.
Imaginez 53 trombonnistes privés d'orchestre depuis 2 mois.
Pour vous faire une idée ça ressemble un peu au taureau qui racle le sol avant de foncer. Et le chef : penché en arrière comme s'il tirait sur les rênes d'un percheron déchaîné.
Ca se chamaille grave entre les pupitres : les sax bar sifflent les flûtes, les clarinettes m'accueillent avec un "ooôôôhh une nouvelle clarinette !!"
Moi : "ben non c'est gentil mais je suis piccolo, moi"
Eux : "Ah...ben personne n'est parfait, hein ?"
Moi : "ben non"
Les trompettes envahissent la salle en marchant sur les plates bandes des tuba, qui rouspètent en infra-son, Miss Tarte à la Crème fait son entrée sous les ovations délirantes des trombonnes (toujours les plus sexy, les trombonnes, je ne sais pas pourquoi), tandis que la percu nous scie les nerfs à tester ses nouvelles symbales.
Une chouette soirée, quoi.
Non pas que j'en ai pris, mais les activités extra-scolaires...enfin extra-truc là ont reprises.
Et j'ai donc ré-intégré un nouvel orchestre.
Le dernier où j'étais tapait dans les 13 musiciens au plus fort de la saison. Cui-là, comment vous dire, on sent que l'élevage est bien mené.
53 qu'on était.
Donc 15 sax bass.
Juste derrière moi.
A jouer le thème de James Bond.
Pour info le sax bass est un des instruments dont il est le plus facile de sortir un son désagréable, juste après le cornemuse et le pipeau. Ca fait : "PPPOOOOUUUUUUËËËËËËËËËË˨T" quand ça veut être gentil, et pianissimo connaît pas.
Je vous laisse imaginer le bazarre.
Pour vous ressourcer, vous pouvez toujours aller relire ça et ça.
En plus ça vous donne bien l'ambiance.
Pask'hier c'était juteux.
Imaginez 53 trombonnistes privés d'orchestre depuis 2 mois.
Pour vous faire une idée ça ressemble un peu au taureau qui racle le sol avant de foncer. Et le chef : penché en arrière comme s'il tirait sur les rênes d'un percheron déchaîné.
Ca se chamaille grave entre les pupitres : les sax bar sifflent les flûtes, les clarinettes m'accueillent avec un "ooôôôhh une nouvelle clarinette !!"
Moi : "ben non c'est gentil mais je suis piccolo, moi"
Eux : "Ah...ben personne n'est parfait, hein ?"
Moi : "ben non"
Les trompettes envahissent la salle en marchant sur les plates bandes des tuba, qui rouspètent en infra-son, Miss Tarte à la Crème fait son entrée sous les ovations délirantes des trombonnes (toujours les plus sexy, les trombonnes, je ne sais pas pourquoi), tandis que la percu nous scie les nerfs à tester ses nouvelles symbales.
Une chouette soirée, quoi.
mardi 16 septembre 2008
Perséphone en Turquie, 2e épisode : SPLENDEUR ET MISÈRES DU TOMBEAU LYCIEN
(Vous allez voir, ça parle de déchets !!!! Youpiiiiii!!!!!)
Il y a dans toutes les civilisations une sorte de respect atavique de la mort que se partagent tous les gens sympathiques. Vous n'irez pas spontanément, vous, lecteur, renverser vos détritus sur le caveau de famille de vos voisins: vous trouveriez cela inconvenant.
Vos enfants, qui se promènent le samedi soir en charriant des packs de canettes de bière et en écoutant des jingles téléchargés sur leurs téléphones portables, raisonneront de même. Si contraints par l'adversité, ils finissent leur virée dans un cimetière communal, ils renverseront, au pire, leur bière dans les pots de fleurs artificielles.
Ce fait de société m'avait toujours paru curieux; je ne comprends pas qu'on se transmette, de génération en génération, le respect comme valeur commune: c'est une inspiration surnaturelle. Après tout ce caveau de famille n'est pas votre caveau, et les morts sont toujours les morts.
Mais la France étant ce qu'elle est, c'est-à-dire un pays spirituellement élevé, l'infâme qui tague ou salit un tombeau s'expose à la condamnation publique, comme le prouve en ce moment notre bonne ville d'Arras.
Eh bien cette règle immuable a enfin un accroc.
Bizarrement il bée aussi à Fethiye, comme notre boulet au slip bleu. (C'est que certaines villes ont plus de substance que d'autres, ou que j'arrange l'histoire pour les besoins de la narration, qui sait).
Fethiye, je ne crois pas l'avoir dit, était membre autrefois de la confédération lycienne, un ensemble de villes qui, entre autres particularismes, se sentaient tenues de se conformer à des usages funéraires absurdes, du genre mettre des sarcophages au milieu des trois-voies.
Je vous parle de choses qui ont eu lieu il y a trois mille ans, et dont les habitants du coin n'ont plus qu'une perception très vague.
N'empêche: un tombeau même lycien reste un objet reconnaissable. Il est essentiellement composé d'un socle en pierre, d'une cuve, en pierre (massive), et d'un couvercle, énorme, que le Guide Bleu gratifie de cannelures ou d'un autre terme architectural abscons que je ne vais pas perdre mon temps à aller vérifier. Ledit couvercle est parfois orné d'une croix, ce qui pourrait passer pour un symbole chrétien, mais ne l'est pas du tout, vu que les Lyciens ont tous été ratiboisés vers l'an -200.
Reconnaissons que c'est là tout de même chez eux une belle intuition prophétique, et que ça n'est pas une raison, tout de même, pour les arroser de quoi que ce soit.
Le sarcophage lycien présente en outre une grande variété de formes. Il ne ressemble souvent pas du tout à un sarcophage. C'est souvent une simple niche à même la falaise, de première, deuxième, ou troisième classe (c'est-à-dire à une, deux ou beaucoup de croix, voire, curieuse confusion des genres! pourvue d'un fronton gigantesque de temple hellénistique).
Les pilleurs de tombes sont passés par là, et je n'ai pas vu d'exemple que la façade n'ait pas été pulvérisée – ce qui nous permet (every cloud has a silver lining) d'admirer la disposition intérieure. Quelle que soit la classe du tombeau, le principe varie assez peu: trois banquettes le long des murs, où l'on déposait, à défaut de les y enfourner, les cadavres des dignitaires.
Fonctionnel et gracieux.
Au vu d'une telle disparité de styles, je peux comprendre que la population de Fethiye se sente par instants un peu égarée. Les cimetières musulmans n'ont jamais l'air de niches. Le tourneur de kebap (dönerci) n'est pas contraint non plus, de par son activité, à se poser huit cents questions sur les rites funéraires de l'ancienne Lycie. On l'excusera donc de garer son vélo, le soir, en face d'une tombe trimillénaire, s'il croit que c'est une grotte naturelle.
On lui passera, dans un accès de générosité touristique, ses graffitis sur la dédicace en lycien; mais il y a d'autres sortes de mauvaises manières.
Lorsqu'on déambule dans Fethiye, et que par extraordinaire on quitte le port de plaisance, on arrive bien vite aux falaises. C'est là le lieu d'élection du tombeau lycien. Pour s'en rendre compte il faut traverser préalablement d'anciens quartiers grecs qui ne respirent pas l'abondance; mais le site principal est, pour une fois, barré, c'est-à-dire qu'il faut s'acquitter d'un droit d'entrée de huit lires, ce que nos voyageuses, à sec, ne daignent pas s'offrir.
En retraversant les rues populaires, l'une d'elle aperçoit un curieux relief, entre deux pâtés de maisons. Nul doute qu'il s'agisse là d'une niche à trois croix. Nul doute non plus que le propriétaire du terrain ait pris la formule littéralement, et qu'il ait fait de la niche une niche; il y a attaché son dogue.
En face de ce tombeau un autre, qui n'est pas mieux traité, puisqu'il sert de soubassement à une terrasse en parpaings, encombrée d'un joyeux foutoir agricole. La tombe où pourrit autrefois Diodème, ou un Lycien assimilable, remplit aujourd'hui des fonctions de voirie, aux bénéfices d'un Fethiyen qui consomme à ce qu'il paraît le Coca et le lait salé en quantités industrielles.
Je ne dis pas que ça n'est pas louable. Les bourgades de la côte méditerranéenne sont mystérieusement privées de poubelles. Face à la carence le citoyen alerté met à profit son environnement, et en use avec la mer, les champs et les bas-côtés fleuris comme nous avec les conteneurs verts de l'arrière-cour, autant dire cradement. Et tant qu'à choisir entre les étendues liquides des flots et le réduit ombreux d'une tombe, je préfère le dernier, qui circonscrit au moins les merdouilles.
Dommage tout de même pour les Lyciens. Je n'ai pas précisé en introduction, pour ne pas faire pleurer les foules, que ces sarcophages servaient en priorité aux monarques, qui se succédaient à des rythmes intenses. On peut estimer que Diodème était un homme de premier plan.
Ainsi vont les grandeurs passées! Aux ordures et à la poussière.
Perséphone, 11 septembre 2008
PS: pour toute information sur la vie ou la mort des Lyciens, ou l'accroissement du déchet turc, je me tiens à votre disposition.
Il y a dans toutes les civilisations une sorte de respect atavique de la mort que se partagent tous les gens sympathiques. Vous n'irez pas spontanément, vous, lecteur, renverser vos détritus sur le caveau de famille de vos voisins: vous trouveriez cela inconvenant.
Vos enfants, qui se promènent le samedi soir en charriant des packs de canettes de bière et en écoutant des jingles téléchargés sur leurs téléphones portables, raisonneront de même. Si contraints par l'adversité, ils finissent leur virée dans un cimetière communal, ils renverseront, au pire, leur bière dans les pots de fleurs artificielles.
Ce fait de société m'avait toujours paru curieux; je ne comprends pas qu'on se transmette, de génération en génération, le respect comme valeur commune: c'est une inspiration surnaturelle. Après tout ce caveau de famille n'est pas votre caveau, et les morts sont toujours les morts.
Mais la France étant ce qu'elle est, c'est-à-dire un pays spirituellement élevé, l'infâme qui tague ou salit un tombeau s'expose à la condamnation publique, comme le prouve en ce moment notre bonne ville d'Arras.
Eh bien cette règle immuable a enfin un accroc.
Bizarrement il bée aussi à Fethiye, comme notre boulet au slip bleu. (C'est que certaines villes ont plus de substance que d'autres, ou que j'arrange l'histoire pour les besoins de la narration, qui sait).
Fethiye, je ne crois pas l'avoir dit, était membre autrefois de la confédération lycienne, un ensemble de villes qui, entre autres particularismes, se sentaient tenues de se conformer à des usages funéraires absurdes, du genre mettre des sarcophages au milieu des trois-voies.
Je vous parle de choses qui ont eu lieu il y a trois mille ans, et dont les habitants du coin n'ont plus qu'une perception très vague.
N'empêche: un tombeau même lycien reste un objet reconnaissable. Il est essentiellement composé d'un socle en pierre, d'une cuve, en pierre (massive), et d'un couvercle, énorme, que le Guide Bleu gratifie de cannelures ou d'un autre terme architectural abscons que je ne vais pas perdre mon temps à aller vérifier. Ledit couvercle est parfois orné d'une croix, ce qui pourrait passer pour un symbole chrétien, mais ne l'est pas du tout, vu que les Lyciens ont tous été ratiboisés vers l'an -200.
Reconnaissons que c'est là tout de même chez eux une belle intuition prophétique, et que ça n'est pas une raison, tout de même, pour les arroser de quoi que ce soit.
Le sarcophage lycien présente en outre une grande variété de formes. Il ne ressemble souvent pas du tout à un sarcophage. C'est souvent une simple niche à même la falaise, de première, deuxième, ou troisième classe (c'est-à-dire à une, deux ou beaucoup de croix, voire, curieuse confusion des genres! pourvue d'un fronton gigantesque de temple hellénistique).
Les pilleurs de tombes sont passés par là, et je n'ai pas vu d'exemple que la façade n'ait pas été pulvérisée – ce qui nous permet (every cloud has a silver lining) d'admirer la disposition intérieure. Quelle que soit la classe du tombeau, le principe varie assez peu: trois banquettes le long des murs, où l'on déposait, à défaut de les y enfourner, les cadavres des dignitaires.
Fonctionnel et gracieux.
Au vu d'une telle disparité de styles, je peux comprendre que la population de Fethiye se sente par instants un peu égarée. Les cimetières musulmans n'ont jamais l'air de niches. Le tourneur de kebap (dönerci) n'est pas contraint non plus, de par son activité, à se poser huit cents questions sur les rites funéraires de l'ancienne Lycie. On l'excusera donc de garer son vélo, le soir, en face d'une tombe trimillénaire, s'il croit que c'est une grotte naturelle.
On lui passera, dans un accès de générosité touristique, ses graffitis sur la dédicace en lycien; mais il y a d'autres sortes de mauvaises manières.
Lorsqu'on déambule dans Fethiye, et que par extraordinaire on quitte le port de plaisance, on arrive bien vite aux falaises. C'est là le lieu d'élection du tombeau lycien. Pour s'en rendre compte il faut traverser préalablement d'anciens quartiers grecs qui ne respirent pas l'abondance; mais le site principal est, pour une fois, barré, c'est-à-dire qu'il faut s'acquitter d'un droit d'entrée de huit lires, ce que nos voyageuses, à sec, ne daignent pas s'offrir.
En retraversant les rues populaires, l'une d'elle aperçoit un curieux relief, entre deux pâtés de maisons. Nul doute qu'il s'agisse là d'une niche à trois croix. Nul doute non plus que le propriétaire du terrain ait pris la formule littéralement, et qu'il ait fait de la niche une niche; il y a attaché son dogue.
En face de ce tombeau un autre, qui n'est pas mieux traité, puisqu'il sert de soubassement à une terrasse en parpaings, encombrée d'un joyeux foutoir agricole. La tombe où pourrit autrefois Diodème, ou un Lycien assimilable, remplit aujourd'hui des fonctions de voirie, aux bénéfices d'un Fethiyen qui consomme à ce qu'il paraît le Coca et le lait salé en quantités industrielles.
Je ne dis pas que ça n'est pas louable. Les bourgades de la côte méditerranéenne sont mystérieusement privées de poubelles. Face à la carence le citoyen alerté met à profit son environnement, et en use avec la mer, les champs et les bas-côtés fleuris comme nous avec les conteneurs verts de l'arrière-cour, autant dire cradement. Et tant qu'à choisir entre les étendues liquides des flots et le réduit ombreux d'une tombe, je préfère le dernier, qui circonscrit au moins les merdouilles.
Dommage tout de même pour les Lyciens. Je n'ai pas précisé en introduction, pour ne pas faire pleurer les foules, que ces sarcophages servaient en priorité aux monarques, qui se succédaient à des rythmes intenses. On peut estimer que Diodème était un homme de premier plan.
Ainsi vont les grandeurs passées! Aux ordures et à la poussière.
Perséphone, 11 septembre 2008
PS: pour toute information sur la vie ou la mort des Lyciens, ou l'accroissement du déchet turc, je me tiens à votre disposition.
mercredi 10 septembre 2008
Andze ouineurizzzz ... ?!
Bon, c'est Sylvain qui a gagné...
Il a donc droit à un post de Zizule.
D'ailleurs ça tombe bien que ce soit maintenant que je le fasse, le post, parce que Sylvain est parti en vacances dans un endroit peuplé de chèvres et de primeverts.
Avec un peu de chance, il passera donc à côté.
Bien, commençons, voulez-vous ?
Sylvain est un être barré : il ne dort ni ne mange
...
sauf bien accompagné
...
de Monbazillac, bien sûr.
Les seules dérogations à ces règles sont les moments où se sustenter devient un acte de survie pour continuer à danser ou pour draguer intensivement.
En dehors de ça, Sylvain cultive une apparence d'ascète, côté allumette comprit.
Il habite dans une une bibliothèque dont il aime à tapisser le parquet de Canard Enchaîné's.
Zizule et Sylvain se rencontrèrent dans une de ces soirées de Jazz, Swing et Dragouilles dont ils raffolent tous deux.
Sylvain a bien essayé sa tactique du Monbazillac à deux-trois reprises, mais c'était sans savoir que Zizule est un être indéfectiblement attaché à sa vertu et incorruptible.
...
Résultat : la tactique a complètement foiré
...
par contre Zizule est devenu accro au Monbazillac.
...
Passons.
Sylvain a également un âme de chef. D'un simple "Clic" il vous rameute 77% des danseurs de Paris. Il connaît à peu près tout ce qu'il s'est fait en matière de Jazz, Swing et Dragouille ces 10 dernières années, en France métropolitaine et DOM TOM + anciennes colonies outre-atlantiques.
Et quand je dis "tout ce qui se fait" j'entends par là : le nom de toutes les variantes de swing, le nom de toutes les danseuses et de leurs partenaires respectifs (par sécurité pour éventuelles manoauvres d'approches, Roger/Houston, 5 sur 5), leurs antécédents qu'il associe à une probabilité de succès, les noms de tous les profs à l'international et leurs horaires de cours, le tour de mollet de ...(non, ça c'est une blague)
Enfin et pour conclure, Sylvain a également un job mais j'ai jamais été fichue de comprendre exactement de quoi il s'agissait...
De tout façon on s'en fiche, il danse bien.
Il a donc droit à un post de Zizule.
D'ailleurs ça tombe bien que ce soit maintenant que je le fasse, le post, parce que Sylvain est parti en vacances dans un endroit peuplé de chèvres et de primeverts.
Avec un peu de chance, il passera donc à côté.
Bien, commençons, voulez-vous ?
Sylvain est un être barré : il ne dort ni ne mange
...
sauf bien accompagné
...
de Monbazillac, bien sûr.
Les seules dérogations à ces règles sont les moments où se sustenter devient un acte de survie pour continuer à danser ou pour draguer intensivement.
En dehors de ça, Sylvain cultive une apparence d'ascète, côté allumette comprit.
Il habite dans une une bibliothèque dont il aime à tapisser le parquet de Canard Enchaîné's.
Zizule et Sylvain se rencontrèrent dans une de ces soirées de Jazz, Swing et Dragouilles dont ils raffolent tous deux.
Sylvain a bien essayé sa tactique du Monbazillac à deux-trois reprises, mais c'était sans savoir que Zizule est un être indéfectiblement attaché à sa vertu et incorruptible.
...
Résultat : la tactique a complètement foiré
...
par contre Zizule est devenu accro au Monbazillac.
...
Passons.
Sylvain a également un âme de chef. D'un simple "Clic" il vous rameute 77% des danseurs de Paris. Il connaît à peu près tout ce qu'il s'est fait en matière de Jazz, Swing et Dragouille ces 10 dernières années, en France métropolitaine et DOM TOM + anciennes colonies outre-atlantiques.
Et quand je dis "tout ce qui se fait" j'entends par là : le nom de toutes les variantes de swing, le nom de toutes les danseuses et de leurs partenaires respectifs (par sécurité pour éventuelles manoauvres d'approches, Roger/Houston, 5 sur 5), leurs antécédents qu'il associe à une probabilité de succès, les noms de tous les profs à l'international et leurs horaires de cours, le tour de mollet de ...(non, ça c'est une blague)
Enfin et pour conclure, Sylvain a également un job mais j'ai jamais été fichue de comprendre exactement de quoi il s'agissait...
De tout façon on s'en fiche, il danse bien.
jeudi 4 septembre 2008
LE BOULET DU BATEAU - Persephone en Turquie - 2
Rappelons que Perséphone a été au précédent épisode, indécemment zyeutée par un vieux lubrique puant, et un jeune tout aussi lubrique quoique moins puant.
Elle sort de l'eau azurée, en bikini à poix.
Reprenons son récit là où nous l'avons laissé.
"
...
Une vengeance s'impose-t-elle ?
On verra plus tard car l'écume abonde, et il fait bon s'y tremper les pieds en rafraîchissement. Saisie d'audace juvénile, je me risque au premier étage, et envisage d'un coup d'oeil la hauteur du saut:
trois mètres.
Grmph.
Le vertige guette et se déclenche.
Bon, après tout, il n'est pas nécessaire de produire tant d'éclaboussures, Boulet se guérira bien tout seul.
Je suis debout sur le parapet (c'est une scène très inquiétante à regarder de l'extérieur, j'imagine). Encore un peu et mes pieds dérapent sur le bois mouillé – il faut être forte – et mon Dieu voici que Boulet surgit, bardé d'algues et de sel, et de petits coquillages collectés au fond de l'eau, et il me sussure un vibrant « hello » chargé des charmes des Tropiques.
D'horreur, je saute.
Boulet est resté sur le parapet, non pas décontenancé, mais ravi de ma performance, dont il se croit sans doute le père et l'initiateur. Je le maudis au milieu des crachats d'eau de mer, et lui me renvoie mon salut,
heureux,
comblé,
...
homme enfin.
La fin de la croisière s'épuise dans une ambiance suspicieuse, qu'alimente l'Allemande et ses potins sur les mondes souterrains de Fethiye (voir à la rubrique « pélicans »).
Ce boulet m'a paru diplômé. Il est adroit, surtout. Une horrible brunasse se laisse aller à un jeu de photos intimes avec lui, lèvres contre lèvres, bouârk! et que je me cambre le fessier.
Je répugne à la complaisance. Boulet adore.
...
Enfin de retour à l'embarcadère!
Erhan-Dört s'est tenu à l'écart des ruines, mais nous lui pardonnons, au grand chéri, car il a le galbe ventru d'une autruche, ce qui entrave les déplacements en eaux peu profondes. Tout l'équipage se met en rangs pour sortir, le capitaine, le barman, et les deux mousses acnéiques; les estivants ont remisé leurs bouées, et pour ma part je n'ai pas quitté mon coussin, puisqu'il est à l'arrière, c'est bien pratique.
Je vois Boulet prendre son tour sur le marche-pied, altier, pas si laid, après tout; mais scène étrange: ne tient-il pas la brunasse par la taille, du geste immémorial de la possession?
« C'est sa femme » souffle l'Allemande, « ils viennent souvent sur le bateau, presque tous les deux jours. »
Elle sort de l'eau azurée, en bikini à poix.
Reprenons son récit là où nous l'avons laissé.
"
...
Une vengeance s'impose-t-elle ?
On verra plus tard car l'écume abonde, et il fait bon s'y tremper les pieds en rafraîchissement. Saisie d'audace juvénile, je me risque au premier étage, et envisage d'un coup d'oeil la hauteur du saut:
trois mètres.
Grmph.
Le vertige guette et se déclenche.
Bon, après tout, il n'est pas nécessaire de produire tant d'éclaboussures, Boulet se guérira bien tout seul.
Je suis debout sur le parapet (c'est une scène très inquiétante à regarder de l'extérieur, j'imagine). Encore un peu et mes pieds dérapent sur le bois mouillé – il faut être forte – et mon Dieu voici que Boulet surgit, bardé d'algues et de sel, et de petits coquillages collectés au fond de l'eau, et il me sussure un vibrant « hello » chargé des charmes des Tropiques.
D'horreur, je saute.
Boulet est resté sur le parapet, non pas décontenancé, mais ravi de ma performance, dont il se croit sans doute le père et l'initiateur. Je le maudis au milieu des crachats d'eau de mer, et lui me renvoie mon salut,
heureux,
comblé,
...
homme enfin.
La fin de la croisière s'épuise dans une ambiance suspicieuse, qu'alimente l'Allemande et ses potins sur les mondes souterrains de Fethiye (voir à la rubrique « pélicans »).
Ce boulet m'a paru diplômé. Il est adroit, surtout. Une horrible brunasse se laisse aller à un jeu de photos intimes avec lui, lèvres contre lèvres, bouârk! et que je me cambre le fessier.
Je répugne à la complaisance. Boulet adore.
...
Enfin de retour à l'embarcadère!
Erhan-Dört s'est tenu à l'écart des ruines, mais nous lui pardonnons, au grand chéri, car il a le galbe ventru d'une autruche, ce qui entrave les déplacements en eaux peu profondes. Tout l'équipage se met en rangs pour sortir, le capitaine, le barman, et les deux mousses acnéiques; les estivants ont remisé leurs bouées, et pour ma part je n'ai pas quitté mon coussin, puisqu'il est à l'arrière, c'est bien pratique.
Je vois Boulet prendre son tour sur le marche-pied, altier, pas si laid, après tout; mais scène étrange: ne tient-il pas la brunasse par la taille, du geste immémorial de la possession?
« C'est sa femme » souffle l'Allemande, « ils viennent souvent sur le bateau, presque tous les deux jours. »
LE BOULET DU BATEAU - Persephone en Turquie - 1
Qu'on me permette d'introduire cette série par une histoire qui me met en valeur, ou presque, parce que
1/ j'aime les niaiseries sentimentales
2/ le style devrait bientôt devenir plus sombre.
On estime d'ordinaire que les vacances sont le lieu ordinaire de rencontre avec l'Homme; je prétends le contraire, et le prouve.
18 août 2008
L'été, la mer à perte de vue. Nous sommes à Fethiye, bourgade sur la Méditerranée turque, que fréquentent les vacanciers et les dresseurs de pélicans.
L'air flamboie et embrase nos corps: et pour cause, nous apprend un pépé suant, la moyenne des températures est de 47°C.
S'il y avait eu une nécropole, je nous aurais enfouies dedans: les morts tiennent frais, paraît-il. Il n'y en a pas. Plutôt que de râler sur la jetée encombrée par les pélicans et leurs dresseurs en habits marins, je préconise une balade en bateau: les bateaux tiennent frais, paraît-il, surtout s'ils coulent; et celui-ci m'a l'air bien vétuste.
...
Le Guide Bleu, mon ami et mon confident, conseille d'ailleurs les bateaux, car ils permettent d'approcher les ruines, qui sont le charme majeur de la région, si l'on excepte les pélicans.
Le prétexte culturel étant acquis, embarquons.
Je tiens tout de suite à préciser que je n'ai pas une expérience multiséculaire du boulet.
Le vie parisienne est emplie de spécimens plus ou moins hideux – le Boulet du Métro, le Boulet du Café, le Boulet du Franprix – que l'on apprend, jeunes filles, très vite à dépister. Lorsqu'on maîtrise la typologie, on les évite! Paris est suffisamment grand.
...
Le bateau, un peu moins.
Une fois que l'on est installé, la zone d'évolution dévolue au promeneur n'excède pas les 5 à 8 m², en comptant les toilettes.
Le boulet, dans ces circonstances carcérales, devient rapidement adhésif.
Un boulet adhésif, quelle horreur, on dirait un accessoire du rayon éponges.
...
Notre bateau, scène du drame et de la leçon, est baptisé Erhan-4 (Erhan Dört, c'est du turc). C'est une brave coquille de noix qui en toute insouciance accueille une soixantaine de personnes: j'y ai pris place avec ma mère, sur un gros coussin à l'arrière, d'où je regarde les flots, qui sont autant de pélicans mousseux.
Ma mère étant de nature communicative, elle entretient une grosse Allemande des problèmes sociaux de l'Europe, et la convainc de voter à gauche.
Même aux arrêts, qui sont baignade plutôt que ruines, elles poursuivent leurs pépiements autour de miettes chocolatées. Ceci laisse le champ libre à mon bikini à pois. Trempons-nous donc, puisque l'air est bouillant.
...
Hélas et triple hélas, les pélicans ne sont pas seuls dans l'étendue aqueuse ce matin; le boulet surnage aussi, le cheveu à peine humide, et le maillot collé aux fesses.
Comble d'horreur: il a vingt ans. Je le préfère quinquagénaire, mes schémas explicatifs sont plus clairs.
En l'occurrence ce boulet-ci est très occupé à me dévisager, même aux moments pathétiques où je m'écorche les orteils sur les graviers du rivage; lui-même progresse d'une allure de crabe dans ma direction, ce qui, avec le grand-père imprégné de saumure et d'ail qui gire à quelques mètres, multiplie les zones dangereuses.
Stratégie sportive d'évitement: je décide d'apprendre à plonger; cela devrait les tenir à distance, ne serait-ce qu'à cause des éclaboussures.
Non, plonger, peut-être pas, je n'ai pas de gilet de sauvetage; mais me jeter comme un sac de riz (comme le touriste italien au charmant profil, qui saute en se pinçant le nez et tiens, ah ah, il a oublié d'enlever ses lunettes! imitons-le), depuis la proue du bateau.
La méthode est sans danger.
Les cils collés par le sel, j'arrive encore à reconnaître, et vite, l'odeur alléchante du pépé.
Evidemment dans l'opération le bikini à pois se déplace un peu, mais les individus normaux qui ne fixent pas ma poitrine n'ont pas le temps de s'en rendre compte; Boulet, lui, mate. Il a pris place sur le petit ponton à trois mètres de moi, et alors que j'ai rejoint mon perchoir pour poursuivre l'entraînement, il m'appelle (d'un petit sifflement coquet).
...
Je hausse l'oeil.
...
Il se désigne le torse (c'est-à-dire le mien, par dérivation sémantique). Moue mutine. Je rougis. Pas encore pu me rajuster.
...
...
Une vengeance ignoble s'impose-t-elle?
Suite au prochain épisode (y en aura une petite diz...quinzaine)
1/ j'aime les niaiseries sentimentales
2/ le style devrait bientôt devenir plus sombre.
On estime d'ordinaire que les vacances sont le lieu ordinaire de rencontre avec l'Homme; je prétends le contraire, et le prouve.
18 août 2008
L'été, la mer à perte de vue. Nous sommes à Fethiye, bourgade sur la Méditerranée turque, que fréquentent les vacanciers et les dresseurs de pélicans.
L'air flamboie et embrase nos corps: et pour cause, nous apprend un pépé suant, la moyenne des températures est de 47°C.
S'il y avait eu une nécropole, je nous aurais enfouies dedans: les morts tiennent frais, paraît-il. Il n'y en a pas. Plutôt que de râler sur la jetée encombrée par les pélicans et leurs dresseurs en habits marins, je préconise une balade en bateau: les bateaux tiennent frais, paraît-il, surtout s'ils coulent; et celui-ci m'a l'air bien vétuste.
...
Le Guide Bleu, mon ami et mon confident, conseille d'ailleurs les bateaux, car ils permettent d'approcher les ruines, qui sont le charme majeur de la région, si l'on excepte les pélicans.
Le prétexte culturel étant acquis, embarquons.
Je tiens tout de suite à préciser que je n'ai pas une expérience multiséculaire du boulet.
Le vie parisienne est emplie de spécimens plus ou moins hideux – le Boulet du Métro, le Boulet du Café, le Boulet du Franprix – que l'on apprend, jeunes filles, très vite à dépister. Lorsqu'on maîtrise la typologie, on les évite! Paris est suffisamment grand.
...
Le bateau, un peu moins.
Une fois que l'on est installé, la zone d'évolution dévolue au promeneur n'excède pas les 5 à 8 m², en comptant les toilettes.
Le boulet, dans ces circonstances carcérales, devient rapidement adhésif.
Un boulet adhésif, quelle horreur, on dirait un accessoire du rayon éponges.
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Notre bateau, scène du drame et de la leçon, est baptisé Erhan-4 (Erhan Dört, c'est du turc). C'est une brave coquille de noix qui en toute insouciance accueille une soixantaine de personnes: j'y ai pris place avec ma mère, sur un gros coussin à l'arrière, d'où je regarde les flots, qui sont autant de pélicans mousseux.
Ma mère étant de nature communicative, elle entretient une grosse Allemande des problèmes sociaux de l'Europe, et la convainc de voter à gauche.
Même aux arrêts, qui sont baignade plutôt que ruines, elles poursuivent leurs pépiements autour de miettes chocolatées. Ceci laisse le champ libre à mon bikini à pois. Trempons-nous donc, puisque l'air est bouillant.
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Hélas et triple hélas, les pélicans ne sont pas seuls dans l'étendue aqueuse ce matin; le boulet surnage aussi, le cheveu à peine humide, et le maillot collé aux fesses.
Comble d'horreur: il a vingt ans. Je le préfère quinquagénaire, mes schémas explicatifs sont plus clairs.
En l'occurrence ce boulet-ci est très occupé à me dévisager, même aux moments pathétiques où je m'écorche les orteils sur les graviers du rivage; lui-même progresse d'une allure de crabe dans ma direction, ce qui, avec le grand-père imprégné de saumure et d'ail qui gire à quelques mètres, multiplie les zones dangereuses.
Stratégie sportive d'évitement: je décide d'apprendre à plonger; cela devrait les tenir à distance, ne serait-ce qu'à cause des éclaboussures.
Non, plonger, peut-être pas, je n'ai pas de gilet de sauvetage; mais me jeter comme un sac de riz (comme le touriste italien au charmant profil, qui saute en se pinçant le nez et tiens, ah ah, il a oublié d'enlever ses lunettes! imitons-le), depuis la proue du bateau.
La méthode est sans danger.
Les cils collés par le sel, j'arrive encore à reconnaître, et vite, l'odeur alléchante du pépé.
Evidemment dans l'opération le bikini à pois se déplace un peu, mais les individus normaux qui ne fixent pas ma poitrine n'ont pas le temps de s'en rendre compte; Boulet, lui, mate. Il a pris place sur le petit ponton à trois mètres de moi, et alors que j'ai rejoint mon perchoir pour poursuivre l'entraînement, il m'appelle (d'un petit sifflement coquet).
...
Je hausse l'oeil.
...
Il se désigne le torse (c'est-à-dire le mien, par dérivation sémantique). Moue mutine. Je rougis. Pas encore pu me rajuster.
...
...
Une vengeance ignoble s'impose-t-elle?
Suite au prochain épisode (y en aura une petite diz...quinzaine)
lundi 1 septembre 2008
Les Joies du Bizzu
C'est la rentrée des classes !
En ce moment les jeunes recrues envahissent le campus resté vide depuis des mois.
J'ai pu en profiter en tout liberté depuis 5 mois que mon stage passionnant a commencé.
Mais aujourd'hui...c'est la rentrée.
En fait, ça veut dire que toute la journée, des hordes d'étudiants plus ou moins couverts courent devant ma fenêtre en se lançant des œufs, hurlent à qui mieux mieux le puissant et célèbre "C'est à Babord/Tribord qu'on gueule...", apprennent tous en chœur les pires chansons paillardes, arborent les derniers T-shirts "J'aime le Sexe/la Bouffe" (au choix), et envahissent la cour de récré ... pardon, le campus avec des toboggans gonflables, des babyfoot humains et des jazzers d'eau.
Enfin voilà quoi
...
C'est la rentrée.
Bientôt la fin du stage pour moi. Une nouvelle vie pour eux.
En ce moment les jeunes recrues envahissent le campus resté vide depuis des mois.
J'ai pu en profiter en tout liberté depuis 5 mois que mon stage passionnant a commencé.
Mais aujourd'hui...c'est la rentrée.
En fait, ça veut dire que toute la journée, des hordes d'étudiants plus ou moins couverts courent devant ma fenêtre en se lançant des œufs, hurlent à qui mieux mieux le puissant et célèbre "C'est à Babord/Tribord qu'on gueule...", apprennent tous en chœur les pires chansons paillardes, arborent les derniers T-shirts "J'aime le Sexe/la Bouffe" (au choix), et envahissent la cour de récré ... pardon, le campus avec des toboggans gonflables, des babyfoot humains et des jazzers d'eau.
Enfin voilà quoi
...
C'est la rentrée.
Bientôt la fin du stage pour moi. Une nouvelle vie pour eux.
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