jeudi 21 août 2008

Vedi Napoli e poi muori (2)

Je suis un peu à la ramasse mais bon c'était les vacances...

En Juillet 2008, Silvio Berlusconi a annoncé à Naples que "la phase dramatique" de la crise des ordures étaient terminée. Mister B.
s'est félicité d'avoir régler la crise en 58 jours.
"Naples et sa région sont redevenues des endroits propres"
"Une nouvelle phase commence, celle qui consiste à faire fonctionner le système de traitement des ordures avec la construction d'incinérateurs".

Alors là, chers amis, je rumine, je rumine, je rumine et...je pète les plombs.

Je vous invite avant tout chose à relire mon post de début d'année.

Maintenant je vous dirais que Mister B. a une curieuse...comment dire...notion du temps. En effet, d'après lui, depuis 1994...58 jours ont passés.
...

Chic type !


Et puis apparemment, tout ce qu'il a pensé à faire c'est construire de nouveaux incinérateurs.
Et là, mesdames et messieurs, je défaille !

"Dans le cadre de la résolution de cette crise, le gouvernement italien avait annoncé en mai dernier l'ouverture programmée d'une dizaine de décharges, pour la plupart protégées par l'armée en cas de manifestations d'hostilité de la part des habitants de la ville. La construction de quatre incinérateurs a également été prévue, le premier devant fonctionner dès janvier 2009."



En attendant, je ne sais plus où j'ai lu que quelques milliers de tonnes qui pourrissent dans les rues de Naples sont "traitées"... en Sardaigne.

Evidemment les gens du coin sont pas contents.


Et quand on cherche à savoir ce qu'ils entendent par "traiter"...


ça veut dire : "mise en décharge"



Enfin...



"versage dans un trou"



...mais en Sardaigne



...alors c'est pas grave.


...

Vous trouvez pas ça malin ?



mercredi 20 août 2008

Soirée ciné

Bon, c'était la fête du cinéma l'aut' jour.

Zizule et moi sommes donc allées au ciné accompagnées de Wall-e et Batman. Je vous dit pas la tronche des gens pendant qu'on faisait la queue.

Faut dire que l'autre en noir, là, il a pas un air franchement rassurant. Et puis il prend tout la place avec sa cape ridicule et ses oreilles d'elfe.
Par contre le petit machin à roulettes, l'est plutôt pratique pour s'asseoir dessus dans la file d'attente...Il tombe un peu en pièces mais il est serviable et plutôt rigolo.

On a donc vu leur biographie.
Plutôt gratinées si vous voulez mon avis. Faut dire que leur nègre respectif c 'était un certain Walt Disney et puis un autre...chaispuki mais il est connu.

Trop cool, quoi.

Wall-e m'a bien fait marrer avec son romantisme intergalactique, ses d'Adam et Eve obèses... En plus son histoire m'était particulièrement destinée puisque ça parle un peu de déchets...enfin beaucoup.


Batman il me fait bien rire aussi. Parce que je ne comprend pas pourquoi les gens ils le reconnaissent pas. Il a une manière tellement particulière de bouger les lèvres en parlant...on dirait qu'il a un "petit pruneau de Tour" en les gencives...flagrant !
Et puis sa nana, qui n'est plus vraiment la sienne mais quand même un peu dans un hypothétique futur, et ben sa nana...elle...meurt. Juste après l'avoir définitivement largué, en plus ... mais sans qu'il le sache.

Z'avez compris ?

Et puis y a une belle réflexion sur la condition du héros : entre ce que tu es, ce que tu veux être, ce que les gens veulent que tu sois et ce dont ils ont besoin, y a comme qui dirait un gap.

Rajoute un méchant frapadingue et un gentil-méchant-chevaleresque-amoureux-schyzophrénique, bref : c'est un chouette film.


Et pi après le film, Zizule, Wall-e, Batman et moi, on est retourné dans le RER, parce que c'est pas le tout mais les déchets ça n'attend pas.

mardi 19 août 2008

Bigbrozer

vous allez

et vous tapez votre nom


kesz'en pensez ?

lundi 18 août 2008

Pourquoi ? mais pourquoi ?

Pourquoi faut-il que quand vous essayiez d'imprimer votre mémoire pour envoi urgent...pourquoi faut-il que dans ce moment PRECIS...ça bug ?



Pour le mémoire de l'année dernière, vous avez mis plus de 2 heures pour l'imprimer.

Pourquoi ?

Parce qu'il paraît que la tabulation automatique c'est sensass' , par contre on ne vous a rien dit sur le fait que ça fait sauter les pages à l'impression...


Et cette année ?

Tout d'abord vous vous mettez en quête d'un de ces magasins d'impression qui rôdent dans le quartier latin...

Sauf qu'on est en Août...

Et qu'ils sont tous fermés.

Après moultes recherches vous finissez par en trouver un.

Le temps que, appelons-le Machin, se décide à lacher sa radio il se passe 5 minutes.

Vous lui dites, enjouée : " Bonjouuuuur, alors voilàààà, imprimer, relier, tructruc etc., par contre je travaille sur Mac alors la mise en page peut sauter sur votre PC, faut vérifier, et la tabulation automatique fait des siennes"

"Bah ouais mais ch'fais comment moi alors ?", vous coups-t-il

"Et bien...je me suis dit que, étant votre métier, vous auriez su..."

"Ah ouais bah non", laisse-t-il tomber

"Bon ben c'est pas grave : faisons un essai", le prenez-vous par la main. "Ce dossier là en 3 exemplaires, celui-ci en 4 exemplaires. Et tout le monde en recto-verso, n'est-ce pas ?"

"Humpf", rétorque-t-il, avenant

10 minutes plus tard, c'est-à-dire le temps pour un professionnel d'imprimer 3 x 15 pages et 4 x 2 pages, voilà-t-il pas qu'il vous balance un beau tas...recto

"Ah ouiiiii, cher môssieur, mais non...", suggérez-vous

"Ah zut!", se mea culpa-t-il

"Je vous en prie", concédez-vous





Bref : 20 minutes plus tard : direction La Poste

Affable et tatillon, le bureaucrate vous prête une agrafeuse dont le professionnel de tout à l'heure était dépourvu (évidemment).
On pèse et ...on se rend compte que le même professionnel Machin a ... oublié un exemplaire.


Retour chez Machin. Explications serrées et que non vous ne paierez pas une nouvelle impression et que merci d'avoir filé un des précieux exemplaires que la machine prétend avoir imprimé à un autre client.

Retour à la Poste.

Vous vous installez sous la clim pour écrire les adresses, pendant que le dingue de service vous explique que Madonna sent le fromage et que l'exportation du Bleu de Savignac est mal barrée.

1 heure après le début des évènements vous avez réussi à imprimer, agrafer et poster ... 50 pages.

jeudi 14 août 2008

La coupe de la Lune. Post pour les filles.

et là ! cher public, tu te demandes de quoi je vais te parler...

hein ? hein ?

"Comment ? la Lune est allée chez le coiffeur ? Et on ne m'a rien dit ?"
(Toc !! Un peu d'inspiration pour les commentaires : quelle serait votre interprétation du titre ?
Le gagnant fera l'objet de mon prochain post...DEFI !! Les garçons sont autorisés à participer.)



Mais revenons-en à mes lunettes...euh ma Lune. Garçons et âmes sensibles s'abstenir.

J'ai testé pour vous, et Lilousse aussi, la Mooncup.

Et je vous jute c'est T-O-P !!!!

En 2 jours par la poste et c'est parti pour 10 années de complicité féminine et 0 déchets.

Bon j'avoue c'est pas très joli et c'est pas super simple à enlever. Mais on attrape vite le coup de main.
Faut juste un évier tout à côté ou une bouteille d'eau à emmener avec soi dans la cabane au fond du jardin.
Testé et approuvé : pas d'odeur, pas de fuite, elle se laisse oublier, et m'apporte LA satisfaction de ne plus rien jeter de ...enfin vous savez quoi.

Prochaine étape : trouver le coton tige non jetable. Y paraît que ça existe en pharmacie...

Après ça, les seuls trucs que je jetterai dans ma salle de bain de non recyclable, ça sera mes cheveux...et ma brosse à dent échevelée, et le tube de dentifrice vide, ...
Faut que je trouve un truc pour ça.

Des idées ?

jeudi 7 août 2008

Pleins de bruits la nuit

Je sors d'une longue nuit de sommeil.

Oui je sais, je sens que c'est un sujet qui vous passionne.

Pour vous en convaincre, lisez plutôt :

Début de nuit : film. Histoire que les voisins aient aussi le temps de se coucher, que les mecs dans la rue se calment, et qu'il n'y ait pas trop de bruit pour espérer dormir. (je dors toutes fenêtres ouvertes)

Minuit : la clim des 2 resto du RDC s'arrête. Ca me réveille.
Silence de brut.
Extase impériale.

Je me rendors, bien calée dans mes 3 oreillers.


Je sais pas quelle heure : poc ! Ca me réveille : poc ?
Poc !
Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !
Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !
...
Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc ! etc.
Ah bah oui, il pleut...
Mais alors bien : pas de la pluie parisienne ridicule, mais de la bonne pluie d'orage bien lourde.

Eclairs y compris.

Pendant quoi...1h ?

Et puis jusqu'à ce matin : Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !Poc !

Enfin bref, y a eu plein de bruit cette nuit.

mercredi 6 août 2008

SORTEZ DE L'EAUUUUUU!!!

Une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives montre que les crèmes de protection solaires utilisées par les baigneurs menacent les coraux.

Qué ?

En cause : les substances chimiques qui sont censées filtrer les ultraviolets. Elles activent un virus qui détruit les microalgues, elles-mêmes indispensables à la vie des coraux qui en leur absence blanchissent puis meurent.
Des expériences en laboratoire indiquent que la disparition des coraux ne prend que 4 jours en présence de crème solaire.

...

pffff, vacances en août nanméonôratouvu!!!

lundi 4 août 2008

Mise à jour classification

Oui, je me suis dit que pour reprendre ce blog un peu abandonné depuis quelques semaines, car ce n'est certes pas facile à gérer avec 2h30 de RER par jour et des WE à essayer de décompresser les ballons, je me suis donc dit, disais-je, qu'il était temps de reprendre mes chroniques ayant trait à un de mes sujets préféré, que j'ai nommé : les danseurs.

Si vous allez fouiller, et je vous invite, chers lecteurs, dans la rubrique Jazz, swing et dragouille...mode d'emploi, vous pourrez trouver, inestimable abonné, mes premières classifications, ayant plus trait aux pantalons, casquettes et autres paires d'espadrilles.

Cependant, depuis quelques semaines, je rumine, tout en dansant et virevoltant dans les bras incertains de quelques don Juan, une nouvelle table des matière. Et j'aimerai ajouter que cette table de matière se construit pierre après pierre, inorique et cynique, lorsque je détaille mes danseurs plus ou moins heureux.

Voici donc.

Le danseur Sac à Patates, le danseur Camion Poids Lourds, le danseur Fleur Bleue, le danseur Ca*nard En*chaîné, et enfin, le plus recherché pour son poil luisant...euh, son swing, pardon, le danseur Intouchable, autrement appelé, comme le dirait mon papa, le danseur Bogarté.

Commençons.

Le sieur Sac à Patates est un proche cousin du danseur Camion Poids Lourds, cependant il en diffère en ceci qu'il conçoit malgré tout que sa danseuse possède, et ça lui paraît tout de même incroyable, faut pas pousser, qu'elle possède disais-je un système de direction assisté et indépendant de toute ingérence masculine. Toutefois, loin d'en tirer parti, il ne se résoud pas à cette liberté, injustifiable par nature, et conduit donc sa danseuse, que dis-je, la balance d'un côté à l'autre de la piste et de lui-même, en se réjouissant de l'air légèrement ahuri de la belle, confondant son air tirant sur le verdâtre avec les premiers frimas de l'amour.

Le danseur Camion Poids Lourds, lui, est légèrement plus, si cela se peut, rétrograde que son cousin précédemment cité. En effet, celui-ci n'a pas été élevé dans l'idée que toutes ces nanas qu'il croise dans la rue 150 fois par jour puissent se diriger par elles-mêmes. Plein de sollicitude et d'attention, il prend donc sur lui de remédier à cette tare génétique et se permet de mener sa danseuse comme il empoignerait son volant sur un circuit de F1. Grisant, pense-t-il, submergé par la testostérone, éminemment insupportable pour Elle, insensible décidément au caractère parait-il sexy du truck lancé à 160 km/h sur une piste de terre tortueuse.

Ces 2 cousins font parti de la catégorie de danseur qu'il ne faut surtout pas quitter du regard ou risque de se retrouver propulsée, au mieux dans les pieds des voisins, au pire vers le plafond (et c'est encore plus engoissant lorsqu'on danse en plein air).

Le danseur Fleur Bleue est le moins dangereux de tous mais aussi le plus ennuyeux, pathétique et souvent le plus répugnant. Au toucher, la Belle ne sentira sous ses doigts qu'un squelette qui est dans le pire des cas chevelu-poilu style Yack tibétain. D'autre part, le sieur Fleur Bleue n'enlace que très légèrement sa danseuse, ce qui peut paraître un soulagement pour la Belle déjà éprouvée par les 2 cousins de tout à l'heure, mais bien léger et au final ultra-chiant et insipide. Le danseur Fleur Bleue vous laissera très souvent vous échapper à la fin de la danse avec un timide et pitoyable "Alors à tout à l'heure, hein ?"

"Grumpf", réponds alors la Belle, assorti d'un "Oui, certainement mais je vais devoir y aller / mon ami m'attend / j'ai la diarhée / ..."

Le danseur Can*ard Encha*iné est, aussi surprenant qu'on pourrait le penser, un des plus sympathique. Son créneau c'est se fendre de quelques commentaires bien senti sur sa danseuse dans le genre de "Ouh! Vous êtes une fille...dynamique!" (véridique), ou de "Ouh! mais tu ne danserai pas, par hasard, du chamboula oriental ? parce que je sens bien à la manière dont tu bouges ton pied gauche que tu as du prendre des cours. Non ?"

"Non".

Ce danseur est généralement assez bon et éclectique.

Enfin, et vous l'attendiez tous, le danseur Intouchable. Celui-ci est assez rare pour qu'on n'en trouve qu'un ou deux par soirée, si ce n'est pas zéro. Durant les beaux jours, toutefois, leur densité au mètre carré semble s'améliorer. Seraient-ils frileux ?
Non, pas eux.
Leur danseuse.
Car voici bien le problème.
C'est donc ce qu'on appelle le danseur "bogarté", d'après l'expression bien connue de tous les fumeux : "Don't Bogart the join" (cad : "Ne monopolise pas le cylindre de décomplexion à la façon bien célèbre de Humphrey").
Pour se l'attitrer, une seule technique qui demande pas mal d'audace : veiller, guetter le moment où la probabilité de se voir couper le chemin par la cavalière ou une autre danseuse, tout aussi aux aguets, est la moindre, foncer, cheveux et sex-appeal au vent, et inviter...de force.
D'après les retours que j'ai eu, ça lui plaît beaucoup à l'Intouchable.
Généralement à ce moment-là, en t'emmenant sur la piste, Bogart te demande, ô luxe indicible, si tu danses du 6 ou du 8 temps. Et là, la classe c'est quand il te prend juste la main, et la manière dont la danseuse la serre, il devine tout seul (véridique).
Mais ce n'est pas tout. Après il faut se faire inviter, voir, espoir quasi-burlesque, réinviter.
Et ça, c'est pas gagné.
Imaginez la pression !! La cavalière attitrée bouille / boude dans son coin et menace d'exploser à tout instant, voir pire, de faire un scène ce soir sur le seuil de la chambre à coucher.
Avec un peu de chance, Bogart est courageux et intrépide, et il te réinvite et...ô joie insensée, te demande ton nom.
Après ça c'est quasiment gagné.
Il faudra réitérer cette scène les 15 à 220 prochaines soirées, jusqu'au beau jour où il n'attendra pas ta sueur et tes larmes et viendra t'inviter au sortir du vestiaire.

Conclusion : côté reconnaissance sociale Bogart c'est le top, mais je préfère le canard.