Je reviens d'une semaine de train pour le boulot, presque un tour de France.
En 5 jours je suis passé par des gares que j'ai déjà vu, des paysages dans lesquels j'ai déjà vécu, parfois pendant plusieurs mois au cours de ces dernières années. Ca m'a semblé comme un voyage dans le temps et l'espace.
Aujourd'hui, depuis 2 heures, je parcoure mon blog laissé à l'abandon depuis de trop nombreux mois. Et j'ai l'impression de revoir une petite soeur que j'ai très bien connu, avec qui j'ai beaucoup ri, et que j'ai un peu perdu de vue. Lointaine Zizule.
Ici, dans cette petite maison que nous allons bientôt quitter pour une énième déménagement (j'en ai compté 8 en 5 ans), je n'aurai pas écrit grand chose. Mais je retiendrai de cette année ma vie qui commence avec l'Elu, le PetiChat qui est arrivé et qui nous fait bien rigoler, le soleil dans le jardin.
Dans une semaine, nouveau boulot, dans un ou deux mois nouvelle maison. Peut-être que Zizule aussi se renouvellera ?
...j'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j'ai pu me relaxer.Aujourd'hui je sais que ça s'appelle..... Estime de soi
...j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n'étaient rien d'autre qu'un signal quand je vais contre mes convictions. Aujourd'hui je sais que ça s'appelle..... Authenticité
...j'ai cessé de vouloir une vie différente et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle.... Maturité
...j'ai commencé à percevoir l'abus dans le fait de forcer une situation ou une personne dans le seul but d'obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment... Aujourd'hui je sais que ça s'appelle..... Respect
...j'ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m'était pas salutaire : personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle.... Amour propre
...j'ai cessé d'avoir peur du temps libre et j'ai arrêté de faire de grands plans, j'ai abandonné les Mégaprojets du futur. Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime, quand ça me plaît et à mon rythme. Aujourd'hui je sais que ça s'appelle.... Simplicité
...j'ai cessé de chercher à toujours avoir raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd'hui j'ai découvert .... l'Humilité
...j'ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l'avenir. Aujourd'hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd'hui je vis une seule journée à la fois. Et ça s'appelle.... Plénitude
...j'ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux.
Un film va sortir sur les écrans bientôt, réalisé par mon idole Clint (Eastwood pour les intimes). Le nom du film est tiré d'un poème de l'écrivain William Ernest Henley (1875). Le titre du poème est d'un certain Arthur Quiller-Couch en 1900.
Voici le poème et 3 traductions. Laquelle préférez-vous ?
Original
traduction littéraire
Traduction littérale
Traduction littérale
Out of the night that covers me, Black as the pit from pole to pole, I thank whatever gods may be For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance I have not winced nor cried aloud. Under the bludgeonings of chance My head is bloody, but unbow'd.
Beyond this place of wrath and tears Looms but the Horror of the shade, And yet the menace of the years Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate, How charged with punishments the scroll, I am the master of my fate: I am the captain of my soul.
Dans la nuit qui m'environne, Dans les ténèbres qui m'enserrent, Je loue les Dieux qui me donnent Une âme, à la fois noble et fière.
Prisonnier de ma situation, Je ne veux pas me rebeller. Meurtri par les tribulations, Je suis debout bien que blessé.
En ce lieu d'opprobres et de pleurs, Je ne vois qu'horreur et ombres Les années s'annoncent sombres Mais je ne connaîtrais pas la peur.
Aussi étroit soit le chemin, Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme Je suis le maître de mon destin, Le capitaine de mon âme.
Hors de la nuit qui me recouvre, Noire comme un puits d'un pôle à l'autre, Je remercie les dieux, quoi qu'ils puissent être Pour mon âme indomptable.
Tombé dans l'étreinte des circonstances Je n'ai pas gémi ni pleuré à voix haute. Sous les coups de la fortune Ma tête est ensanglantée, mais redressée.
Au-delà de ce monde de colère et de pleurs Ne plane que l'Horreur de l'ombre. Et pourtant la menace du temps Me trouve et me trouvera, sans peur.
Peu importe l'étroitesse de la porte, Le nombre des punitions sur le parchemin, Je suis le maître de mon destin: Je suis le capitaine de mon âme.
Depuis l'obscurité qui m'envahit, Noire comme le royaume de l'enfer, Je remercie les dieux quels qu'ils soient Pour mon âme indomptable.
Dans l'étreinte féroce des circonstances, Je n'ai ni bronché ni pleuré Sous les coups de l'adversité. Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.
Au-delà de ce monde de colère et de larmes, Ne se profile que l'horreur de la nuit. Et pourtant face à la grande menace Je me trouve et je reste sans peur.
Peu importe combien le voyage sera dur, Et combien la liste des châtiments sera lourde, Je suis le maître de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme.
Maman parlant des hôtels particuliers parisiens, installée à la place du mort : "(...) et tous ces hôtels ont été transformés en consulats, en musées, en bassades (...)"
Moi qui suit assise derrière et Papa qui conduit : "Coup d'oeil dans le rétro pour se mettre d'accord si on rigole ou pas ..."
Pour ceux qui ne connaissent pas "Incroyable Talent" le principe est que les gens du petit peuple viennent montrer ce qu'ils savent faire devant des gens de la haute, et ces derniers votent pour le meilleur...
Depuis quelques semaines je me traîne une pénible impression d'inertie.
Le boulot est toujours super intéressant, la vie en gros va bien, des projets qui se profilent, des vacances qui s'annoncent ... mais ...
Et l'autre jour devant mon ordinateur une révélation : depuis plus d'un an et demi maintenant je n'ai pas changé de ville. La première fois depuis presque 3 ans. Depuis plus d'un an et demi mon cadre de vie n'a pas vraiment changé. La première fois depuis presque 20 ans, depuis que je suis entrée à l'école et que je changeais d'environnement tous les ans avec une coupure de 2 à 4 mois de vacances en été. Depuis 1 an et demi j'ai pris deux fois 10 jours, j'ai le même boulot, j'habite au même endroit et j'ai le même Elu.
Et à ce moment je me suis dit : "Merde, ça veut dire ça aussi, se poser et devenir "adulte"...ça peut vite devenir ... plat."
"Oui, je suis dans l'embarras : je dois être demain à une réunion de travail au ministère et en même temps je me suis engagé à animer une formation sur le développement durable. Vous pouvez me remplacer ?"
"Pour aller voir Borlo ? ... Laissez -moi réfléchir..."
La cigale se les étant gelées tout l'été dans son bureau pourri du fin fond de l'Essonne, Et ayant noté qu'il y faisait tellement plus frais qu'à l'extérieur, Se trouva fort contente lorsque Dodinette lui offrit des bottes en peau caribou.
(Cherchez la rime)
En effet elle remarqua qu'arborant ces bottes, le froid ne la venait plus saisir. Et ainsi elle passa 3 semaines de rêve dans le trou du cul de l'Essonne.
C'est alors que le mi-Novembre arriva, et qu'en douce France il neigeât ! Et qu'avec un radiateur à fond, la température de la pièce arriva poussivement à 16 degrés...à partir de 16 heures, m'ayant laissé près de 7 heures les mains, les pieds, les oreilles et le bout du nez gelés.
A partir de maintenant, même les bottes magiques en peau de yack ne pourraient plus me sauver les orteils de l'amputation.
Et puis c'était mon anniversaire ! Heureusement que l'Elu me l'a rappelé parce que sinon je serai toujours en train de me demander pourquoi il m'a invité au resto.