vendredi 29 juillet 2011

Je suis une aoutienne ... c'est vous dire ...

que le temps s'étiiiiiiiiiiiiire en longueur, en attendant que les 4000 ans qui nous séparent des vacances se détendent.


Il fait moche et re-moche

Je n'ai de nouvelles que de gens qui font, qui le tour du monde, qui de palpitantes randonnées en Australie / Provence / îles Salomon / ..., qui des voyages de noces, qui des séjours enchanteurs en station balnéaire / thermale ...


Et pendant ce temps je fais quoi ?

Je compte des poubelles ... ou plus précisément j'élabore des tableurs xls complètement déments sur 150 lignes, 55 colonnes et 5 feuillets, pour décider si on "fait passer 94 000 habitants équipés aujourd'hui d'OMR 770 et de CS 340, en PAV enterrés 5000 sur 1, 2 ou 3 flux".


...


Et après l'Elu me demande pourquoi je tire la gueule ...

jeudi 9 juin 2011

Ca casse bien trois pattes à un canard

Zizule : "Oui bonjouuuuur ! Je suis Zizule, du bureau truc, nous travaillons pour machin pour optimiser la gestion des déchets dans votre résidence de 1092 logements.
Alors tout d'abord, pourriez-vous me dire quelle est la situation actuelle ?"

Mme le gardien : "oh bah, d'puis 15 z'ans que chuis lô, y a pas grand chose à dire heîn !"

Zizule (pas dupe) : "Vraiment ? voyons ... même pas de jets par la fenêtre, ce genre de chose ?"

Mme le gardien (se rappelant soudain) : "Ah ce genre d'choses ? ah bah oui 'tendez, y en qui pissent dans les bacs, d'autres qui me les volent, ça jette par les fenêtres oui ça c'est sûr, pi ça jette aussi dans les vide ordures et pi j'vous dis pas c'que ça jette !"

Zizule, s'attendant à des détails croustillants : "Mmmmh ?"

Mme le gardien, quasi jubilante : "y a 3 jours ... y z'ont jeté ... un canard"

Zizule, attendant la chute : "Mmmmmm..."

Mme le Gardien : "Vivant ... le canard"

dimanche 22 mai 2011

Retour vers le futur

Je reviens d'une semaine de train pour le boulot, presque un tour de France.

En 5 jours je suis passé par des gares que j'ai déjà vu, des paysages dans lesquels j'ai déjà vécu, parfois pendant plusieurs mois au cours de ces dernières années. Ca m'a semblé comme un voyage dans le temps et l'espace.

Aujourd'hui, depuis 2 heures, je parcoure mon blog laissé à l'abandon depuis de trop nombreux mois. Et j'ai l'impression de revoir une petite soeur que j'ai très bien connu, avec qui j'ai beaucoup ri, et que j'ai un peu perdu de vue. Lointaine Zizule.

Ici, dans cette petite maison que nous allons bientôt quitter pour une énième déménagement (j'en ai compté 8 en 5 ans), je n'aurai pas écrit grand chose. Mais je retiendrai de cette année ma vie qui commence avec l'Elu, le PetiChat qui est arrivé et qui nous fait bien rigoler, le soleil dans le jardin.

Dans une semaine, nouveau boulot, dans un ou deux mois nouvelle maison. Peut-être que Zizule aussi se renouvellera ?

Je vous embrasse tous !

mardi 15 mars 2011

PetiChat en folie

Bon alors le PetiChat a ses chaleurs ... pour la première fois.

Je dois dire que pour nous aussi c'est une expérience assez saisissante :

Mademoiselle chante toute la nuit sur des tons et des intonations plus lubriques les uns que les autres, tout en esquivant les objets que nous lui lançons au hasard pour essayer de la faire taire.

Nous sommes assiégés par 3 énormes matous qui campent dans le jardin depuis 3 jours : un blanc, un roux, un gris. Mon intrusion dans leur espace vital, dimanche matin, est comparable à la percée de l'armée Alliée lors de la bataille de la Marne :





La brume se lève, tout est immobile. Les guetteurs sont à l'affût, parés à toute éventualité. Ils sentent que quelque chose se trame, là-bas, derrière les lignes ennemies. Des bruits, des lumières, des mouvements sont perceptibles. Ils savent que l'offensive est proche, et la victoire peut-être avec ...

Tout d'un coup, les choses s'accélèrent, l'ennemi tente une sortie. Il s'agira d'être rapide : les troupes se déploient, les yeux fixés sur leur cible. L'ennemi s'approche, inconscient de leur présence jusqu'à ce que ... cette odeur ...
L'ennemi pile net, renifle une fois, deux fois, et réalise qu'il se trouve cerné par une meute de mâles en rut, déterminés à conquérir le trésor caché, à l'abri derrière ses hautes murailles.

La bataille sera rude ... et brève. Car consciente de sa supériorité tant physique que morale, l'ennemi prend les choses en main : il fonce, darde des regards haineux vers l'assaillant (qui le lui rend bien), chope hardiment les 3 matous et les balance dans le composteur ... sous le regard amoureusement fébrile et lourdement déçu de PetiChat.

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... je pense qu'on va aller signer le traité de Versailles chez le véto rapidement, parce que j'ai pas une envie folle de me taper un remake d'Apocalypse Now la prochaine fois... :)

vendredi 4 mars 2011

L'école buissonnière

Hier, 17h12 : Zizule réalise tout à coup qu'elle pourrait envisager, si rien ne se passait dans les 3 prochaines minutes, d'être partie du bureau à 17h15 ...

Angoisse ! Sueurs froides ! Palpitations !

...

Le doute d'avoir oublié quelque chose ... quelque chose d'important

...

Pour tromper l'ennemi, et voir si ce quelque chose lui reviendrait, Zizule s'en va rôder dans les bureaux, laver sa tasse de café, trier le courrier, nourrir les poissons, mettre à jour ses applications "causettes et cancans" etc...

17h23 : toujours rien.

La possibilité de partir se précise de seconde en seconde et Zizule, incapable de gérer la situation sereinement, avance fébrilement le doigt vers le bouton off de son ordi, tout en surveillant d'un oeil la boite mail et de l'autre le téléphone.

Rien ... pas le moindre mouvement...

30sec plus tard : l'ordi est éteint, le sac fait, Zizule emballée dans son écharpe, sortie du bureau ... : il est 17h31.



...



Elle est allée lire un livre dans un parc, au soleil, et elle a même eu le temps de faire des courses avant que la nuit ne tombe, la Zizule ...

Curieuse impression d'école buissonnière ...


C'est grave docteur ?