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mercredi 4 février 2009

jeudi 25 septembre 2008

15 saxbass ça réveille

Ça y est, les vacances sont terminées.

Non pas que j'en ai pris, mais les activités extra-scolaires...enfin extra-truc là ont reprises.

Et j'ai donc ré-intégré un nouvel orchestre.

Le dernier où j'étais tapait dans les 13 musiciens au plus fort de la saison. Cui-là, comment vous dire, on sent que l'élevage est bien mené.

53 qu'on était.


Donc 15 sax bass.



Juste derrière moi.



A jouer le thème de James Bond.



Pour info le sax bass est un des instruments dont il est le plus facile de sortir un son désagréable, juste après le cornemuse et le pipeau. Ca fait : "PPPOOOOUUUUUUËËËËËËËËËË˨T" quand ça veut être gentil, et pianissimo connaît pas.

Je vous laisse imaginer le bazarre.


Pour vous ressourcer, vous pouvez toujours aller relire ça et ça.

En plus ça vous donne bien l'ambiance.

Pask'hier c'était juteux.


Imaginez 53 trombonnistes privés d'orchestre depuis 2 mois.
Pour vous faire une idée ça ressemble un peu au taureau qui racle le sol avant de foncer. Et le chef : penché en arrière comme s'il tirait sur les rênes d'un percheron déchaîné.


Ca se chamaille grave entre les pupitres : les sax bar sifflent les flûtes, les clarinettes m'accueillent avec un "ooôôôhh une nouvelle clarinette !!"
Moi : "ben non c'est gentil mais je suis piccolo, moi"
Eux : "Ah...ben personne n'est parfait, hein ?"
Moi : "ben non"
Les trompettes envahissent la salle en marchant sur les plates bandes des tuba, qui rouspètent en infra-son, Miss Tarte à la Crème fait son entrée sous les ovations délirantes des trombonnes (toujours les plus sexy, les trombonnes, je ne sais pas pourquoi), tandis que la percu nous scie les nerfs à tester ses nouvelles symbales.


Une chouette soirée, quoi.

mercredi 6 août 2008

SORTEZ DE L'EAUUUUUU!!!

Une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives montre que les crèmes de protection solaires utilisées par les baigneurs menacent les coraux.

Qué ?

En cause : les substances chimiques qui sont censées filtrer les ultraviolets. Elles activent un virus qui détruit les microalgues, elles-mêmes indispensables à la vie des coraux qui en leur absence blanchissent puis meurent.
Des expériences en laboratoire indiquent que la disparition des coraux ne prend que 4 jours en présence de crème solaire.

...

pffff, vacances en août nanméonôratouvu!!!

mardi 29 avril 2008

L'Homme est un loup pour ... le mammouth nain des îles méditerranéennes

Librement inspiré du livre de Mr. Weisman : « Homo Disparitus », 2007.


Lorsque l’on compte le nombre de mammifères disparus depuis 65 millions d’années (oui je sais c’est une drôle d’idée et y en a qui n’ont vraiment que ça à faire, mais accrochez vous c’est du lourd), et bien on se rend compte qu’en -13 000 ans avant nous, toute une série de disparitions d’espèces a eu lieu.

Au début de la période suivant ce pléistocène, l’holocène, d’autres espèces furent touchées :
exclusivement des grands mammifères terrestres.
Les petits et les marins avaient été épargnés.
La mégafaune terrestre avait reçu une gifle aussi monumentale que fatale.

Parmi les disparus, une légion de colosses du règne animal :
le tatou géant (coccinelle blindée),
l'ours géant à face courte (2 fois plus grand que le grizzly),
le castor géant (aussi gros que les ours noirs actuels),
5 espèces de paresseux géant (de la taille d’une vache jusqu’à plus gros que les mammouths),
et les fameux mammouths laineux (comprenant les mammouths américains, les mammouths de Colomb vivant en Californie, les mammouths nains des îles méditerrannéennes),
les mastodontes (là depuis 30 millions d’années),
plusieurs espèces de chevaux,
les chameaux nord-américains,
le tigre à dents de sabre,
le mouflon de Corse,


Ces espèces géantes expliquent, selon certains, que le détroit de Bering n’ait pas été franchi plus tôt par les humains : fallait être dingue pour s'yn risquer !
Elles expliquent aussi la vélocité des rares espèces herbivores qui ont survécu jusqu’à aujourd’hui : fallait pas être manchot pour survivre !

Mais toute notre mégafaune : envolée, en un clin d’œil géologique de 1000 ans.
Rien qu’aux Amériques : 60 genres de grands mammifères terrestres.
Qu’a-t-il bien pu se passer ?


Une théorie existe et met en lien ces disparitions massives à la sortie des hommes d’Afrique et d’Asie pour se disséminer à travers le globe.
Cette théorie s’appelle « la théorie du Blitzkrieg ».


Elle explique que chaque fois que les humains abordaient un nouveau continent dont les habitants n’avaient encore aucune raison de se méfier d’eux, il n’y avait pas de raisons qu’ils n’en profitent pas.

Lorsque les humains arrivèrent en Amérique, il y a 13 000 ans, ils étaient déjà homo sapiens depuis plus de 50 000 ans, et avaient inventé les lances. Ils décimèrent ainsi les girafes, hippopotames, rhinocéros et éléphants locaux.



Evidemment, d’autres théories existent, telles qu’un changement climatique, l’introduction par l’homo de maladies fatales, etc… Mais cela n’explique pas la disparition exclusive des grands mammifères terrestres, et l’absence de bouleversement au niveau de la distribution climatique des plantes (qu’on peut surveiller avec plusieurs millénaires de recul dans les crottes momifiées, les pollens sédimentés, …).

Pour appuyer la théorie du Blitzkrieg on peut dater au carbone 14 et faire concorder à 1000 ans près, l’entrée de l’homo dans les Antilles puis la disparition du paresseux géant sur ces îles.




Les grands animaux sont faciles à traquer ; les tuer rapporte plus de viande et plus de prestige.
Pourquoi donc reste-t-il encore des grands mammifères ? Grizzly, buffles, ours, bisons, félins, orignaux, …
On trouve en fait encore ces espèces dans des lieux peu peuplés par l’homme, ou dans des endroits où une autre source de nourriture a été privilégiée, comme le poisson.
L’orignal et le bison actuels d’Amérique du Nord sont originaires d’Eurasie. Ils ont vu leurs effectifs exploser après la disparition des espèces autochtones, plus imposantes, géantes...exterminées par l'Homme.



Mais si l’humanité est née en Afrique, pourquoi y trouve-t-on encore éléphants, rhino, … ?
Pourquoi n’ont-ils pas été massacrés comme 94 % des grands animaux australiens ? D’autant plus que la population africaine est plus nombreuse et a été plus longtemps présente que les quelques milliers d’homo ayant décimé en moins de 1000 ans la mégafaune américaine du pleistocène.

La réponse est simple : parce que la mégafaune et l’homo se sont développés de concert. Les animaux eurent en Afrique la possibilité de s’adapter au fur et à mesure que nos effectifs grossissaient.


Simple, non ?

jeudi 17 avril 2008

ça fioume, ça fioume

Les enfants, faut que je me mette à la cigarette

Très sérieusement


Vous ne vous rendez pas compte du nombre de contrats ou de coups de bol qui vous ont été permit parceque vous êtes allé fumer un bout de trottoir avec la standardiste !

Véridique !!

Un seul doute subsiste, une grande peur demeure : Maman, me pardonneras-tu ?




Bon mais sinon, l'autre jour que je faisais une recherche sur l'économie sociale et solidaire, voici ce sur quoi je tombes :


- Mme Christine SMITH soutient sa thèse de doctorat :

- La substantivation des adjectifs en anglais contemporain


Résumé

Notre projet est de proposer une typologie semantico-referentielle des adjectifs substantives (as) en anglais contemporain.
Notre point de départ est la conscience que la substantivation est un phénomène de restructuration et de condensation syntaxique, aboutissant parfois a une lexicalisation.
Notre démarche a été de mener une étude de corpus en contexte : une analyse morphosyntaxique des phénomènes de surface de l’énoncé, c’est-à-dire la composition du syntagme contenant l’as (déterminants, modifieurs, compléments, etc.) a laquelle s’est ajoutée une analyse sémantique s’intéressant au mode de restitution de la référence des as.
Nous avons mis en évidence le parcours interprétatif déclenché par l’emploi des as, et observe le rôle de la flexion du pluriel dans la densification du sens.
L’association des deux niveaux d’analyse nous permet de proposer un modèle global des adjectifs substantives en termes de modes de catégorisation du réel.
La richesse sémantique des as, l’expressivité et la creativité qui s’en dégagent en font un objet d’étude multidisciplinaire.





Chais pas vous, mais c'est assez grisant non ?







PS : vous vous souvenez de l'autre jour où je devais trouver 2000 t de pare-chocs ?
et ben aujourd'hui j'ai trouvé 250 ordinateurs !!!
Ouééééééééééé!!!
Tout pour recycler, voui môssieur !
Chuitrofort'e !

jeudi 31 janvier 2008

La Bialowieza Puszcza

Puszcza est un vieux mot polonais qui veut dire «forêt vierge ».


A cheval entre la Pologne et la Biélorussie, le demi-million d’acres de la forêt de Bialowiesa renferme les derniers fragments de la forêt européenne à l’état primitif.
Ici les frênes et les tilleuls culminent a 45 mètres, et couvrent de leur ombre un enchevêtrement humide de charmes, de fougères, d’aulnes, de sureau de 2 mètres de diamètre, et de gros champignons.

Les chênes sont tapissés d’un demi millénaire de mousse.

Les bosquets de bouleaux et de trembles témoignent d’une époque où les seigneurs des lieux, peut-être trop occupés à la guerre, délaissèrent la chasse assez longtemps pour que ces essences recolonisent les clairières.
Sous leur ombrage poussent des jeunes plants des feuillus qui les précédèrent. Petit à petit, ceux-ci vont regagner leur suprématie sur les bouleaux et les trembles, comme s’ils n’avaient jamais disparu.

Lorsque l’on rencontre une bizarrerie, comme une aubépine ou un pommier, on en déduit qu’une maison en rondin a dû se trouver là, depuis longtemps dévorée par les mêmes microbes capables de dévorer les arbres colossaux qui l’entourent.

Tout chêne massif isolé, vieux de 900 ans, poussant au milieu d’un petit monticule recouvert de trèfles signale un crematorium.


Dans la forêt de Bialowiza, la profusion de vie doit beaucoup à tout ce qui est mort. Près d’un quart de la masse organique qui se trouve au-dessus du sol est à différents stades de décomposition, nourrissant des milliers d’espèces de champignons, de lichens, de scolytes, de vers et de microbes.

Toutes ses espèces nourrissent à leur tour des belettes, des loutres, des renards, des lynx, des loups, des chevreuils, des élans, des aigles.

Autant de créatures que l’on ne rencontre pas dans les forêts ordonnées et gérées par l’homme.

C’est le seul endroit où l’on rencontre les 9 espèces de pics d’Europe.

C’est le seul endroit où vit encore le bison bonasus, le bison d’Europe.
Il en reste aujourd’hui 600, du côté polonais. Peut-être également un nombre équivalent du côté biélorusse.
Ces 2 populations sont séparées par un rideau de fer tendu par les Soviétiques en 1980 pour empêcher les fugitifs de rejoindre la Pologne. Aujourd’hui ce mur suit la frontière de l’Union Européenne, et ne sera donc pas près d’être abattu.
Les loups creusent en dessous, les chevreuils sautent, paraît-il, par-dessus, mais le troupeau des plus grands mammifères d’Europe reste divisé, et avec lui son patrimoine génétique.






On trouve donc à Bialowieza la diversité biologique la plus grande de tout le continent, sans qu’il existe pour autant de montagnes ou de vallée à proximité pouvant servir de niches aux espèces locales.
C’est tout bonnement un vestige de la forêt qui s’étendait autrefois de l’Irlande à la Sibérie.




La présence en Europe d’un tel héritage d’antiquité biologique intacte est due aux grands privilèges : ce fut une réserve royale puis tsarine de chasse.
Après la Première Guerre Mondiale, le noyau qui perdura fut déclaré Parc national en 1921, en Pologne.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Göring interdit par décret l’accès à la forêt.
Plus tard, Staline accorda 2/5e de la forêt aux polonais.


Aujourd’hui, l’imperméabilisation de la frontière avec l’Union Européenne, et donc la fuite des paysans vers les villes, de part et d’autre de la frontière, laisse le champ libre aux arbres de reconquérir les champs de patates, en à peine 20 ans. En 500 ans, si l’absence d’hommes se maintenait, une vraie forêt pourrait faire son retour.



Cependant, la Pologne et la Biélorussie justifient l’abattage d’arbres de plus en plus près de Bialowieza dans le but de « rétablir le caractère primitif des lieux ».


Lequel ira plus vite que l'autre ? Les Hommes ou Dame Nature ?





Source : Homo Disparitus, Alan Weisman, 2007

dimanche 30 décembre 2007

il existe un endroit

entre la Corée du Sud et la Corée du Nord


cet endroit de 243 de km de long et de 4 km de large, est un no man's land, miné, où personne n'a pu rentrer depuis 1953, et qui sépare les 2 Corées



et bien , Mesdames et Messieurs, cet endroit est un havre


farpaitement


car il abrite aujourd'hui les derniers spécimens d'espèces aujourd'hui disparues dans les 2 Corées : l'ours noir d'Asie, le lynx, le cerf porte-musc, le cerf d'eau, la martre à gorge jaune, le goral (une chèvre de montagne en voie de disparition), la panthère de l'Amour (quasiment éteinte), grues du Japon, grues blanches, grues à cou blanc, ouettes de Magellan, oies des moissons, oies des neiges (disparue en Corées, abondante dans cette zone démilitarisée, ...



totalement protégées de toute incursion humaine (à part les pluies acides et les hauts parleurs hurlant des insanités de part et d'autre des barbelés) depuis plus de 50 ans






Pourquoi ces espèces ce sont-elles réfugiées ici ?
sur ce terrain miné
coincé entre 2 millions de soldats
...


et bien parce qu'au nord : les labours se font à la main, et on y ramasse la moindre graine qui traîne, ne laissant plus rien aux oiseaux, donc aux panthères.
Les autres espèces qui survivent aux hivers de -30°C, sont mangées par les paysans affamés.


Au sud : la mégapole, l'industrialisation, la déforestation, les voies express etc...enfin on connaît la chanson





Personne ne l'admettra mais tant que durera cette guerre, survivront toutes ces espèces.

mardi 26 juin 2007

Il était une fois...du sucre

Une fois ingéré, l’aspartame se transforme en poison, et même en plusieurs poisons : la phénylalanine, le méthanol et la dicétopipérazine.

La phénylalanine est un acide aminé que l’on trouve dans le cerveau humain. Il a été démontré qu’une seule prise d’aspartame suffit pour faire monter les niveaux de phénylalanine au niveau cérébral.

La consommation régulière d’aspartame entraîne ainsi inévitablement un taux cérébral excessif de phénylalanine dont la première conséquence est une chute de l’hormone cérébrale de la bonne humeur (la sérotonine), conduisant à des désordres émotionnels tel que la dépression.

Une consommation chronique d’aspartame va, quant à elle, carrément modifier la chimie cérébrale entraînant des pertes de mémoire voire même une destruction des neurones comme on l’observe dans la maladie d’Alzheimer.

On notera enfin que le Dr Louis Elsas, professeur de pédiatrie (Université d’Emory, Georgie, USA), n’a pas hésité à déclarer devant le Congrès américain que la phénylalanine qui se concentre dans le placenta peut provoquer des cas d’arriération mentale.

Le méthanol correspond, en poids, à environ 10 % de l’aspartame. Il se décompose, entre autres dans le corps en acide formique (le poison injecté par les piqûres de fourmis) et en formaldéhyde (un cancérigène connu qui cause des dommages à la rétine, s’oppose à la reproduction de l’ADN et cause des malformations prénatales).

Les problèmes les plus connus d’un empoisonnement au méthanol sont les problèmes visuels. D’autres symptômes sont également répertoriés : maux de tête, bourdonnement d’oreilles, dérangements gastro-intestinaux, faiblesse, vertiges, frissons, trous de mémoire, engourdissements et douleurs fulgurantes des extrémités, troubles du comportement.

La dicétopipérazine, enfin, a été impliquée dans l’apparition de tumeurs au cerveau et des polypes utérins.



Mais, me direz-vous, c'est quoi cet aspartame ?

En France, son nom commercial est : ... Canderel





Voilà le genre de chaîne qui passe au boulot. Je laisse toute liberté à tous de contredire ceci...c'est juste au cas où.
Je veux pas faire flipper mais ... c'est flippant.

Si ça vous intéresse je vous mettrai le paragraphe expliquant comment ce produit s'est retrouvé dans nos consommations.

"niark niark!! cultivons la peur!!!"

lundi 25 juin 2007

an Inconvenient Truth

c'est la fête du cinéma : je suis allée voir le film du titre

c'est une conférence d'Al Gore "who used to be the future Président of the USA", à propos du global warming

extrêmement bien ficelé, pléthore de figures scientifiques, d'images choc, d'images pédagogiques, de résultats d'études faites "by my friend n°82"

et honnêtement : dès que je me disais "ouais, mais il oublie un aspect du problème, là" et bien pouf!! voilà t'il pas qu'il nous le dissèque l'aspect du problème

Bush et les USA s'en prennent plein la gueule, sans trop oublier l'Europe, mais en oblitérant complètement les pays du Sud, mis à part la Chine

le tout arrosé d'humour, j'aime bien ce passage là : (retranscrit approximativement)

"voici une image présentée lors d'une conférence de l'équipe Bush. L'objectif était de convaincre les gens que les gestes écologiques nuiraient à l'économie des USA.
On y voit une balance avec sur l'un des plateaux : des lingots d'or. MMMh!! miam miam!! On en voudrait bien des lingots comme ça!! non ?
Et sur l'autre plateau ? ... la planète toute entière !! MMh...je me demande...le fait est que pour avoir les lingots...il me faut bien une planète...non?"


voilà

un peu larmoyant de temps à autre mais très digeste et motivant puisqu'on finit sur une note positive style "we can do it!!", preuve à l'appui et exemple du trou de la couche d'ozone en renfort

le seul problème est qu'il attend le générique pour afficher des phrases comme "utilisez des voitures hybrides, isolez votre maison, recyclez, votez "verts", etc...priez si vous croyez à la prière"

En somme : il ouvre la porte, fait taire les "so cold" sceptiques, maintenant il faut avancer


On y va ?

lundi 19 mars 2007

Le Tartigrade

Cours de physiologie.

Nous avons fait connaissance avec la bestiole qui porte le même nom que le titre.

Qu'est-ce donc ?

Découvert au XVIIe siècle dans de la mousse, redécouvert en 1994 dans une carotte de glace datée de 2000 ans et ressucité en pleine forme, c'est un petit machin d'environ 2 mm, qui a son propre embranchement dans la classificatio des espèces, proche des artropodes.



Bref.

Pourquoi vous étalé-je ainsi ma science ??

C'est qu'il me reste encore qelques détails minimes à vous exposer.

Voyons voir...


On peut le congeler à -272°, le bouillir à 150°, le plonger dans le poison , l'acide, l'écraser sous une énorme pression ou l'exposer à des radiations qui tueraient un homme , si ensuite on le trempe dans l'eau , il repart sur ses 8 pattes !!! .

Ainsi donc il ssuporte le "0 absolu", la température à laquelle toute activité métabolique s'interrompt. Quand on n'en meurt pas, on peut rester pas mal de temps comme ça, éternellement jeune...théoriquement.


Supporte le vide absolu aussi bien qu'une pression de 600 mégapascals (6 fois la pression exercée à 10 000 mètres de profondeur, dans les océans), sachant que normalement, dès 30 mégapascals soit 300 fois la pression atmosphérique, les membranes cellulaires et l'ADN subissent des dommages irréversibles.

OK ?





Bon, me direz-vous : mère Nature a vraiment pensé à tout!!

Oui, mais seulement ça ne marche pas comme ça d'habitude.

Chez tous les autres êtres vivants terrestres, lorsque l'on observe une adaptation à des conditions extrêmes (bactéries thermophiles, poissons abyssaux, ... yéti), cette adaptation est extrêmement spécifique. Elle permet à l'individu de survivre à une seule condition extrême à la fois : transposez le ailleurs, il ne survivra pas.

C'est comme mettre le yéti au fond des abysses, finalement.



Mais voilà que notre tartigrade supporte le chaud ET le froid, la pression ET le vide, ..., mais ausi : il supporte des conditions qu'on NE TROUVE PAS sur Terre.

La question est : comment la sélection naturelle a-t-elle pu "fabriquer" un être vivant ayant des facultés qu'elle n'a pas pu tester ?


3 réponses :

- la sélection naturelle lui a fait conserver ses capacités extrêmes, sans pouvoir les tester réellement, en supposant qu'une sur-adaptation ne puisse pas être défavorable à l'animal.

- la sélection naturelle n'a conservé que certaines caractéristiques qui lui sont indispensables, tandis que ses super résistances n'ont été conservées que par hasard.

- le tartigrade a subi une sélection naturelle ailleurs que sur Terre, où les conditions extrêmes auxquelles il est résistant se rencontrent.

Cette dernière hypotèse est d'ailleurs bien arrangeante, parce qu'elle expliquerai l'apparition des premiers organismes cellulaires sur Terre.



J'aime bien.

mercredi 7 mars 2007

hommes et alligators

Je sors d'un cours de toxicologie.
Nous avons eu droit à un exposé exaustif sur tout ce qui existe dans l'environnement, tout près à causer l'extinction de l'espèce humaine.



Une des premières observation de l'effet des produits synthétiques néfastes sur l'environnement fut observée sur les alligator du lac Apopka en Floride, dans les années 80.
On constatait une diminution de la population.
Et on a finit par trouver pourquoi.

Oserai-je vous le dire ... ?

Ces messieurs les alligators avaient un petit problème...euh...
D'abord imaginez l'équipe de scientifiques qui a du prouver cela... :

les mâles n'avaient plus que des "micro-pénis"...,
ce qui entrave sérieusement le succès de la reproduction, vous voudrez bien l'admettre.

Et ceci à cause d'un bidon de pesticide qui s'était accidentellement renversé 10 plus tôt dans le lac, et qui inhibait la production de testostérone chez nos sémillants sauriens.


Bon.
On trouve aussi des cas de surimposition des deux sexes chez les bulots de la mer du Nord, de féminisation des mâles chez les flets de la Seine, de virilisation des femelles, d'explosion du nombre de cancers, etc...



OK.
Bon : que faisons-nous ? Que pouvons-nous faire pour nous protéger, nous et les flets (poissons plats) ?

Manger bio ça suffirait pour éviter les pesticides et autres non moins plaisants personnages ?


Ben non.

Même pas.

Explication.

Nos amis les japonais sont grands consommateurs de soja.
Le soja contient beaucoup de phyto-oestrogènes.
Cet oestrogène, assimilé en quantité dans l'organisme humain, inhibe tout un tas de circuits hormonaux chez la femme, mais surtout chez l'homme, en réduisant drastiquement sa production de spermatozoïdes.

Pareil dans la bière.
Pareil dans vos huiles essentielles, pareil dans les tisanes de thym-romarin-épicéa ...
Pareil dans la pilule contraceptive :

et dans ce dernier cas c'est plus problématique puisqu'on retrouve, depuis les années 70, des concentrations de plus en plus élevées d'oestrogènes dans les milieux aquatiques, perturbant les pitis poissons...!!
Et de nos jours, on ne sait pas comment détruire ses hormones dans les stations d'épuration (ça résiste à la chaleur, à l'acide, ...)


Mais rassurez-vous : évidemment tout est question de dose : vous sniffer à l'épicéa pour un rhume ne mettra pas votre "capital-reproduction" en jeu.






Si tout cela vous intéresse :
lisez le bouquin du professeur Belpomme (illustre médecin des hôpitaux de Paris)sur les effets de toutes ces substances chimiques ET naturelles sur la santé,

et

"Our stolen futur", de Théo Colborn, 1996, se penchant plus particulièrement et de façon rigoureusement scientifique sur la féminisation de la nature.


Il y a aussi un film ... blockbuster hollywoodien sorti l'hiver 2006, avec Clive Owen, mais je ne sais plus comment il s'appelle.

Bref : un sujet d'actualité, qui deviendra de plus en plus flagrant et menaçant dans la deuxième partie de notre XXIe siècle...nos enfants.


PS : c'est pas un post très rigolo dis donc...

dimanche 25 février 2007

et bien lisez maintenant

Si vous avez aimé ça

et bien je vous enjoins à vous plonger dans "Le théorème de Travolta", par Olivier Courcelle

même mon cher frère, bénit soit-il, à gloussé tel une dinde face au gibet

car je vous le dit : voici un matheus qui parle de son propre monde avec un lyrisme qui friserai le roi Lion

C'est l'histoire de trois ratés, deux matheus et un pigiste, qui s'en vont à la Conférence internationale des maths à Genève, où il leur arrivera tout ce qui peut arriver à tout bon matheus digne de son nom.

Morceaux choisis :

"Le vide. (...) Une fois dans sa vie, un homme devrait se laisser envahir par le brouhaha de la foule des mathématiciens solitaires qui surent, par la seule force de leur pensée, inventer le vide et le placer au bon endroit : à l'origine de la création du monde.
Aux environs de l'origine de la création du monde de Jean-Jacques, il y avait ses parents."


"Au commencement était le vide, ensuite venait la cafète.(...)
Pour qui sait la voir, la cafète est la plus grande invention depuis celle du zéro.
Le nombre de théorèmes qui puisent leurs racines dans son marais fécond est si grand que personne n'osa jamais le calculer."


"J'y comprends que dalle."


"Je vais te présenter machin, il est en phase 4 aggravée, tu jugeras par toi-même.(...)
Terrible la phase 4.
La phase 4 c'est quand on perd la foi, qu'on n'y croit plus. C'est quand on sait à quel point la science bâtit des civilisations autour du néant. C'est quand une chose est aussi vraie que son contraire. La phase 4 c'est quand tout se vaut et plus rien n'a d'importance.
Terrible la phase 4
_Et la phase 5 c'est quoi ?
A l'air qui se fit plus rare, à l'ambiance qui s'était insensiblement modifiée, au silence qui se fit pesant, à 1000 autres détails imperceptibles qui en eux-mêmes ne signifiaient rien mais qui, mis bout à bout, dévoilaient une sinistre réalité, JJ réalisa qu'il avait dit une monumentale connerie.
_La phase 5 c'est quand on perd son humour."


"Faroud avait besoin de solitude pour se préparer psychologiquement à la redoutable épreuve du poster. Il est vrai qu'à H-3 il était temps de songer à trouver des punaises."


"Pour un mathématicien, les vers :
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément

...sont une pure rigolade."


"Quand JJ fut face à la pineupe qui gardait l'entrée, il utilisa ses capacités cérébrales hors du commun pour élaborer en un clin d'oeil une stratégie de drague impitoyable :
_C'est moi que tu cherches ?
_Tu n'es pas assez mûr à mon goût.
Râteau."


"Dans l'univers des maudits il y a les maudits de première classe, les maudits de deuxième ordre, les maudits de troisième zone, les maudits de série Z, et il y avait Faroud."


"Qu'est-ce que c'est que cette conjoncture de merde ?"


"Des mathématiciens convergeaint en masse vers la cafétéria, tentant de trouver une chaise et priant pour que le principe de Dirichler soit un peu faux.
_Le principe de Dirichler ?
_Quand tu mets 10 chemises dans 9 tiroirs, un tiroir contient au moins 2 chemises. Tu ne saurais pas où il y a une chaise par hasard ?"


"La formule de Krijinsky-Stevenson mesure le coefficient de torsion d'un produit bipolaire de faisceaux de jets quand on fait faire un demi-tour au corps stigmatique qui le soutient, pas vrai ?
_C'est ça.
_Quand je fais faire un tour complet au corps stigmatiste, j'obtiens un coefficient de torsion nul, modulo l'algèbre des noyaux de Wronberg, pas vrai ?
_Oui.
_Maintenant je fais faire un demi-tour ici, je passe en dual, un demi-tour là-bas, et j'exprime la torsion sur le dual. Je trouve un coefficient de torsion nul modulo Wronberg, pas vrai ?
_...Quelle drôle d'idée."


"En maths, une table de billard n'a pas de trous, ne produit pas de frottements, n'a qu'une boule, est ronde, ovale, en forme de haricot rouge ou de n'importe quoi. C'est de la triche."


"Quand D. parle, tout le monde se tait : il y a un théorème qui dit ça."

lundi 5 février 2007

Noms d'oiseaux

Sans vouloir insulter personne, je vous propose d’apprendre d’où viennent les noms si particuliers de nos potes les piafs.

C’est la colombe de Plantu, …c’est le corbeau d’Hitchcock.

Son nom est associé à l’époque à laquelle on le voit arriver : le busard Saint Martin.

Son plumage est comparé à tel ordre religieux : aigle nonnette, vautour et macareux moine, moineau.

Ses piqués paraissent insensés, il se laisse facilement attraper, et niche surtout à Bass Rock au large d’Edimbourg : le Fou de Bassan.

L’ancien français « aigrette » qui signifiait « héron », a donné son nom au plumet, et non l’inverse (c’est clair ?) : l’aigrette.

Leur noms sont presque des onomatopées : le courlis, le pipits, le hibou, le coucou, le…chocard (‘aimerais bien l’entendre lui un jour), ou la grue (transformée du mot indo-européen « ger » qui signifie « crier »)

Il semble marcher sur l’eau, comme le fit St Pierre sur le lac de Galilée (les eaux, attention) : le pétrel



Mais quelles plus belles démonstrations de l’imagination humaine que les tentatives d’explication de ce phénomène absurde que sont les migrations ?

Aristote, sachant que le monde n’attend que ça, propose l’idée de la Transmutation, pardon, la transmutation. C’est-à-dire que certaines espèces se transformeraient en d’autres, selon les saisons.

Au Moyen Âge on reprend l'idée.
Par exemple, dans l’Exeter Book (compil’ de 86 devinettes en vieil anglais), on trouvera cette délicieuse énigme :

« Mon bec était à l’étroit, et moi sous l’eau, couvert par le flot, sous les montagnes de courants, profondément submergé : c’est là que je grandis dans l’onde, couvert de vagues déferlantes, agrippant mon corps à un bois à la dérive. Je fus remplis de vie quand je reçus de l’embrasement des vagues et du bois un habit noir : mais il y avait du blanc dans les ornements qui me soulevèrent dans l’air vivifiant au vent de la vague et m’emportèrent au loin, au-dessus des animaux marins. Dites comment je me nomme. »

C’est la bernache qui se transforme en bernicle !!
D'ailleurs "anatife" veut dire "crustacés", et vient d'« anatifère » qui signifie « qui porte le canard ».

La transmutation était si évidente que l’Eglise elle-même autorisait ses ouailles à consommer de la chair de bernache ou de macreuse les jours d’abstinence.


Mais alors, me direz-vous, sachant tout cela : « quid d’Odette, la femme-cygne ? »
Et vous penseriez m’avoir cloué le bec !!!
Et bien moi je vous dirait que la blanche colombe et la bave du crapaud et gnagnagna…

Ecoutez la légende d’une princesse irlandaise qui lors d’une traversée tumultueuse, se retrouva sur le point de se noyer avec ses …12 enfants.
Elle invoqua Ste Brigitte dont elle portait le nom, qui entendit sa requête, et qui pour le lui montrer transforma ses 12 bambins en 12 canetons.
(je sais pas ce que je lui dirait à la Brigitte là, mais ça m’a tout l’air qu’elle a mal lu les consignes).
C’est ainsi que dans le folklore celte on retrouve ces femmes-oies, femmes-cygnes ; ou que de temps en temps on peut voir sur certains portiques de l’époque romane des femmes aux pattes d’oies.

vendredi 2 février 2007

blabla

Chaque année, dans la Méditerrannée, s'écoulent l'équivalent de 75 Erika,

provenant du ruissellement des eaux de pluies continentales, qui balayent tout ce que les automobiles ont bien pu cracher derrière elles.


Vous savez où j'ai appris ça ?

Dans le bouquin écrit par les 3 potes qui ont fait le tour du monde ... en 4X4

mardi 16 janvier 2007

quizz

isolant, ininflammable, ... cancérigène

c'eeeeeeeeeeeeeeest ????

l'amiante


isolant, ininflammable, ... écologique

c'eeeeeeeeeeeeeest ????

le liège

(ouaip c'est plus cher aussi)

Mais m'sieurs dames : si on consomme du liège, on plantera du chêne liège.
Et si on plante du chêne liège, on arrêtera de les arracher pour planter des eucalyptus à la place (plus rentable).
Et si on arrête de planter des eucalyptus, ben la forêt arrêtera peut-être de flamber comme ça tous les étés, parce que l'eucalyptus en gros c'est du bois et de l'huile. (et ça brûle bien l'huile, hein!!!)
(Attention je dis pas que c'est pas normal que ça brûle : ça fait partie du cycle de vie normal, ça éclaircit l'horizon, fertilise, aère le sol, etc...)
Et si la forêt brûle moins, TF1 arrêtera de nous pourrir nos étés.
Et si TF1 fait un break, les cons s'embêteront.
Et s'ils s'embêtent, ils se diront "tiens, j'ai bien envie de m'marrer : si j'allais faire flamber les chênes lièges!!!"
...
ou alors ils se mettront au scrabble.

samedi 13 janvier 2007

les marais de Brière

Vastes étendues d'eau jaunâtre, largement envahies par les roseaux peuplés de ragondins (c'est énorme et ça geint comme un sale gosse).

En levant la tête on saisit quelques vols de busards.

L'horizon s'étend, la brume se lève, les oies domestiques (teigneux ces machins là) broutent l'herve verte qui affleure entre les "piardes".

Au loin, au-travers de la brume, on distingue les infrastructures portuaires et les HLM de St Nazaire.

Féérique.

Un silence assourdissant.

Il existe, ça et là, ce qu'on appelle des buttes.
Entendons-nous bien : la plus grosse de ces buttes culmine à ... 2 mètres.
L'Histoire nous a transmit leur noms.
Il y a "la butte aux chats", où on imagine mal ce qu'il s'y est passé.
La butte "à la jument crevée", où on imagine bien ce qui a pu s'y passer.
Et puis il y a aussi "la butte à la nonne", ... où on n'ose pas imaginer ce qui a pu s'y passer...