Et ce n'est pas "B.comme.Bidifus.Actif" qui me contredira...
L'autre jour ... enfin je dis "l'autre jour" mais c'était un dimanche, plus particulièrement un dimanche MATIN, jour honni entre tous quand tu n'es pas au fond de ton lit, emmaillotté comme un bébé du XIXe dans tes 3 couettes (les nuits rafraîchissent).
L'autre jour MATIN, disais-je donc, "B.comme.Bidifus.Actif" et Zizule s'en vont (en guerre / à la plage / à la messe / aux champignons / à une répétition d'orchestre / tyranniser "Öa l'cong !!" le chat du voisin / ...).
Réveil douloureux après nuit courte, donc. Hop hop hop ! elles se faufilent en voiture dans les méandres de la banlieue.
"B.comme.Bidifus.Actif" conduit et Zizule essaye de jouer au copilote, tout en luttant contre ses paupières, qui sont louuuuuuuurdes.
Et je dis bien "essaye" car la suite de l'histoire vous le prouvera, il s'agissait bien d'un essai qui n'a pas été couronné par la chance du débutant.
Bon alors, au lieu de tourner autour du pot et d'essayer de trouver une jolie manière de vous raconter ça, je vais y aller direct :
Zizule : "Zut, feu rouge, tiens tourne-là viiiiite, c'est un raccourci"
"B.comme.Bidifus.Actif", pas contrariante, obéit et bon ben évidemment ... PAFFFFFfffffflplplplplplplplplplplplplpffff (écoutez la jolie chanson du pneu crevé ... enfin je dis crevé mais le terme "complètement explosé" serait plus fidèle à la cruelle réalité).
Récapitulons : nous sommes dimanche dans une vague banlieue, vide donc. Il fait froid. On est fatiguées. C'est à peine si on sait changer une roue et pour ne pas faciliter le travail, on est mortes de rire à s'en rouler par terre avec le cric.
Bon.
"B.comme.Bidifus.Actif", sans cesser de ricaner, prend les choses en main, ouvre le coffre, sort cric, L, roue de secours ; installe le cric, soulève la voiture, ôte la jante, fixe le L et tourne.
Pendant ce temps, Zizule s'instruit, pour le cas où elle se retrouverait dans une situation pareille sans personne pour rigoler avec elle.
"B.comme.Bidifus.Actif" pour sur le L, le pneu ne bouge. Pas un frémissement. Rien. Zizule essaye, rien non plus.
Zizule, pratique, lève les yeux à la recherche d'un banlieusard perdu. Mais personne à l'horizon, sauf quelques voitures qui passent sans s'arrêter.
Zizule, toujours plus pratique, se regarde, regarde "B.comme.Bidifus.Actif", se regarde à nouveau et décide :
"Bon, tu vas te mettre au bord de la route et jouer à la nana sexy, ça marchera plus que si c'était moi, c'est sûr".
Pendant, que toujours écroulée de rire "B.comme.Bidifus.Actif" se recoiffe, arrange son décolleté et lève un bras dans un geste qui n'est pas sans rappeler Ava Gardner au meilleur de sa forme, Zizule, avec tout le style qu'on lui connait, grimpe sur le L, les mains appuyée contre le capot et commence à sautiller pour faire tourner la roue ... qui tourne.
Et là, mesdemoiselles, mesdames, messieurs, jaillit un cri que "B.comme.Bidifus.Actif" n'oubliera jamais et dont elle m'agonit depuis à chaque entrevue : "Ca vieeeeent !!! Ca vient !!!! ... Ca toooooooourne !!!!!"
Je ne vous dis pas la gueule du mec qui venait de s'arrêter et qui entend Zizule crier à tue-tête "Ca vieeeeeeent!!!!"
...
Bon ...
Hum ...
Reprenons.
Le mec s'approche, fait son petit diagnostic, nous regarde, re-regarde la voiture, le pneu, le cric, nous regarde, et une lueur sardonique point dans son regard qui n'est pas sans rappeler Humphrey Bogard juste avant qu'il ne rembarre le gendarme dans Casablanca.
Zizule s'attend au pire et elle a raison, parce que bon y avait encore un petit truc qu'il fallait savoir quand on change une roue : faut poser la roue par terre si on veut la dévisser, et ensuite seulement tu peux t'exciter sur ton cric.
Affichage des articles dont le libellé est palpitantes z'aventures mais rien à voir avec les déchets. Afficher tous les articles
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mardi 19 octobre 2010
mercredi 6 octobre 2010
Ô rage, Ô désespoir, Ô Zizule ennemie
Bon je sais, je sais, ça fait plus que 82 baux que ne vous ai pas prodigué mes sages conseils en ce qui concerne vos palpitantes existences, qui assoiffées d'inspiration depuis des lustre-euh-z'et-des-lustres, n'ont eu qu'à se rabattre sur les mornes soirées, les plates journées, et les sombres matins, sans parler des nuits.
Je vois ça d'ici.
Pour réparer mes fautes, que vous offrir ??
J'ai là un petit extrait de vie que je vous tiens au chaud depuis quelques semaines : est-ce que ça vous conviendrait ?
J'imagine que oui, puisque les possibilités de débats interactifs sont quand même assez limitées sur cette page Web ...
Donc allons-y :
L'autre jour, PetiChat, qui a appris à ouvrir les poubelles depuis le temps, et aussi à ne plus caguer n'importe où (à force de torgnoles, je l'avoue) ...
LORSQUE TOUT A COUP ... !
Non l'histoire remonte plus loin ...
Donc un autre jour, Zizule ensevelie sous des tonnes de trucs à faire, rentre chez elle se cacher dans son armoire en attendant que quelqu'un se décide à faire le ménage / courses / jardinage / réponses à appels d'offre / torgnolage de chat / descente de plaquette de chocolat fourrée poire / ... à sa place (choisissez).
Comme rien ne se produit, elle finit pas sortir le bout de ses lunettes de dessous la penderie, et avise l'Elu, tranquillement en train de faire le ménage / descendre les réserves de café et caramel mou / ranger ses papiers / réparer des trucs (choisissez).
Zizule, que cette bonhommie exaspère, commence à gueuler parce que l'Elu a oublié de ramasser les tomates pleines d'escargot / nettoyer la caisse du chat / racheter du chocolat fourré poire / répondre à mes appels d'offre ...
L'Elu, impassible, pose le chat, avale son caramel, chope Zizule par la peau de ses lunettes et ... entame une valse.
Alors évidemment, la bouillante Zizule se découvre des similitudes avec le caramel mou : elle se ramollit, fond ...
LORSQUE TOUT A COUP ... !!
... mais non, l'histoire ne peut pas commencer comme ça ...
Donc en fait, un certain soir de ces dernières semaines, Zizule reste taaaaaaard au boulot pour (devinez quoi) répondre à un appel d'offre.
Il est 22h quand la raison lui revient et qu'elle décide de tout plaquer pour se barrer en Andalousie, là où les prairies sont plus vertes et les appels d'offres moins nombreux.
Il fait nuit et il pleut. Les RER se font rares et le pavé glissant. Zizule s'attend évidemment à attendre 24 minutes au moins, que son moyen de transport préféré se pointe , mais, mais, mais : que n'entend-elle pas à l'horizon ??? Un RER !!!!! et dans le bon sens de circulation en plus !!!
Vite vite elle remonte ses lunettes à son cou, stabilise son sac à dos et actionne ses petites jambes. Elle court elle court la Zizule, sous la pluie et dans la nuit. Elle s'élance, se précipite, se prépare à sauter dans le wagon qui est en train de sonner et ...
...se loupe complètement et passe SOUS le RER : ZIP !
Rassures-toi Maman, respire mon chéri, tout va bien grand-mère : seule ma jambe gauche est en fait aller taquiner du rail, la droite est sagement restée avec le petit peuple qui d'ailleurs s'est mis à hurler tous en choeur (qui a dit que les parisiens sont indifférents ?), pendant que les appendices latéraux supérieurs de Zizule (les bras, oui) maintenaient les portes du RER ouvertes.
Passent 1 ou 2 secondes.
Zizule n'a mal nulle part, écoute avec un certain amusement les gens hurler au conducteur (qui se trouve à 150 mètres de là) de ne pas partir, se trouve ridicule et se demande si les petits mouvement grotesques qu'elle tente pour se redresser finiront pas aboutir. Elle loue également le seigneur que l'Elu ne soit pas là, lui qui hésiterait entre la franche rigolade et une engueulade bien montée.
Mais en fait d'Elu, s'en est un autre qui se présente à ce moment.
Sorti des entrailles du wagon, voilà t-y-pas qu'un sosie de Rambo, avec 20 centimètres de moins que la Zizule, l'agrippe aux aisselles, et te me la soulève, hop!, pour la reposer un peu plus loin aussi délicatement qu'un fleuriste qui ramasse un bonzaï effarouché. Je me serai bien jetée à son cou pour partir ensemble vers le soleil couchant mais bon ... j'ai investi mes dernières reliques de décence dans une certaine retenue toute aristocratique pour, humblement, remercier mon sauveur, rassurer mes fans et, chancelante, m'effondrer dans un coin.
LORSQUE TOUT A COUP ... !
...
(Bon faut vraiment que j'aille faire les courses là ...)
Je vois ça d'ici.
Pour réparer mes fautes, que vous offrir ??
J'ai là un petit extrait de vie que je vous tiens au chaud depuis quelques semaines : est-ce que ça vous conviendrait ?
J'imagine que oui, puisque les possibilités de débats interactifs sont quand même assez limitées sur cette page Web ...
Donc allons-y :
L'autre jour, PetiChat, qui a appris à ouvrir les poubelles depuis le temps, et aussi à ne plus caguer n'importe où (à force de torgnoles, je l'avoue) ...
LORSQUE TOUT A COUP ... !
Non l'histoire remonte plus loin ...
Donc un autre jour, Zizule ensevelie sous des tonnes de trucs à faire, rentre chez elle se cacher dans son armoire en attendant que quelqu'un se décide à faire le ménage / courses / jardinage / réponses à appels d'offre / torgnolage de chat / descente de plaquette de chocolat fourrée poire / ... à sa place (choisissez).
Comme rien ne se produit, elle finit pas sortir le bout de ses lunettes de dessous la penderie, et avise l'Elu, tranquillement en train de faire le ménage / descendre les réserves de café et caramel mou / ranger ses papiers / réparer des trucs (choisissez).
Zizule, que cette bonhommie exaspère, commence à gueuler parce que l'Elu a oublié de ramasser les tomates pleines d'escargot / nettoyer la caisse du chat / racheter du chocolat fourré poire / répondre à mes appels d'offre ...
L'Elu, impassible, pose le chat, avale son caramel, chope Zizule par la peau de ses lunettes et ... entame une valse.
Alors évidemment, la bouillante Zizule se découvre des similitudes avec le caramel mou : elle se ramollit, fond ...
LORSQUE TOUT A COUP ... !!
... mais non, l'histoire ne peut pas commencer comme ça ...
Donc en fait, un certain soir de ces dernières semaines, Zizule reste taaaaaaard au boulot pour (devinez quoi) répondre à un appel d'offre.
Il est 22h quand la raison lui revient et qu'elle décide de tout plaquer pour se barrer en Andalousie, là où les prairies sont plus vertes et les appels d'offres moins nombreux.
Il fait nuit et il pleut. Les RER se font rares et le pavé glissant. Zizule s'attend évidemment à attendre 24 minutes au moins, que son moyen de transport préféré se pointe , mais, mais, mais : que n'entend-elle pas à l'horizon ??? Un RER !!!!! et dans le bon sens de circulation en plus !!!
Vite vite elle remonte ses lunettes à son cou, stabilise son sac à dos et actionne ses petites jambes. Elle court elle court la Zizule, sous la pluie et dans la nuit. Elle s'élance, se précipite, se prépare à sauter dans le wagon qui est en train de sonner et ...
...se loupe complètement et passe SOUS le RER : ZIP !
Rassures-toi Maman, respire mon chéri, tout va bien grand-mère : seule ma jambe gauche est en fait aller taquiner du rail, la droite est sagement restée avec le petit peuple qui d'ailleurs s'est mis à hurler tous en choeur (qui a dit que les parisiens sont indifférents ?), pendant que les appendices latéraux supérieurs de Zizule (les bras, oui) maintenaient les portes du RER ouvertes.
Passent 1 ou 2 secondes.
Zizule n'a mal nulle part, écoute avec un certain amusement les gens hurler au conducteur (qui se trouve à 150 mètres de là) de ne pas partir, se trouve ridicule et se demande si les petits mouvement grotesques qu'elle tente pour se redresser finiront pas aboutir. Elle loue également le seigneur que l'Elu ne soit pas là, lui qui hésiterait entre la franche rigolade et une engueulade bien montée.
Mais en fait d'Elu, s'en est un autre qui se présente à ce moment.
Sorti des entrailles du wagon, voilà t-y-pas qu'un sosie de Rambo, avec 20 centimètres de moins que la Zizule, l'agrippe aux aisselles, et te me la soulève, hop!, pour la reposer un peu plus loin aussi délicatement qu'un fleuriste qui ramasse un bonzaï effarouché. Je me serai bien jetée à son cou pour partir ensemble vers le soleil couchant mais bon ... j'ai investi mes dernières reliques de décence dans une certaine retenue toute aristocratique pour, humblement, remercier mon sauveur, rassurer mes fans et, chancelante, m'effondrer dans un coin.
LORSQUE TOUT A COUP ... !
...
(Bon faut vraiment que j'aille faire les courses là ...)
jeudi 22 juillet 2010
Le RER en musique
J'ai testé pour vous : le casque à musique dans le RER !
Première fois que je me balade dans les transports avec de la musique dans les oreilles. Drôle sensation de "surdité" et bizarrement mon équilibre vertical corporel s'en trouve un peu affecté ...
Mais le "must" c'est qu'étrangement, la musique semble s'accorder à l'ambiance environnante immédiate :
- Départ RER ensoleillé et relax : ouverture du 3e concerto pour piano de Rachmaninov
- Entrée du RER dans les tunnels de Paris : début du 2e mouvement, ça commence à s'agiter
- Changement à Châtelet : la musique explose, pulsée
- Re-tunnels : la mélodie se calme, mélancolique
- Arrivée au bureau : superbe cadence et entrée triomphale de Zizule sous les applaudissements délirants de sa stagiaire
Je kiffe Rachmaninov ...
Première fois que je me balade dans les transports avec de la musique dans les oreilles. Drôle sensation de "surdité" et bizarrement mon équilibre vertical corporel s'en trouve un peu affecté ...
Mais le "must" c'est qu'étrangement, la musique semble s'accorder à l'ambiance environnante immédiate :
- Départ RER ensoleillé et relax : ouverture du 3e concerto pour piano de Rachmaninov
- Entrée du RER dans les tunnels de Paris : début du 2e mouvement, ça commence à s'agiter
- Changement à Châtelet : la musique explose, pulsée
- Re-tunnels : la mélodie se calme, mélancolique
- Arrivée au bureau : superbe cadence et entrée triomphale de Zizule sous les applaudissements délirants de sa stagiaire
Je kiffe Rachmaninov ...
jeudi 29 avril 2010
Zizule ... fait encore des siennes
Lecteurs ébahis, soyez heureux, car Zizule a fait un retour en force pas plus tard que Mardi dernier.
Voilà les faits :
Zizule est en route pour rendre un dossier d'appel d'offres : c'est-à-dire qu'il faut qu'elle soit à une certain heure à un certain endroit, pour que le devis à XXX.XXX.XXX euros soit examiné. Si elle n'arrive pas à l'heure, l'enveloppe ne sera même pas ouverte ...
C'est vous dire si elle stress.
Arrivée à la gare RER, Zizule a un accès de folie : elle pense avoir oublié un document dans son dossier ... Au bord de la panique, elle rallume son portable pour vérifier la liste des documents à joindre dans l'enveloppe ...
Pendant ce temps, le RER arrive, Zizule agrippe ses affaires (sac à dos, écharpe, ordinateur) et saute dans le wagon.
Le temps de se rassurer, elle n'a rien oublié, elle referme son ordi, referme son sac et ... cherche à sortir son téléphone portable ... qui a disparu ...
Fébrile, Zizule cherche dans toutes ses poches, celles de son sac et celles de son voisin offensé !
Rien !
...
Zizule se demande si elle doit paniquer ...
Elle écarte d'office la solution de descendre à la prochaine station pour faire demi-tour et vérifier si le portable n'est pas toujours sur le banc de la station d'avant ...
...
Zizule considère sérieusement la solution de paniquer et annonce à son sac que c'est ce qu'elle fera si jamais il ne lui restitue pas d'office l'objet recherché.
Une petite voix se fraye un chemin dans la cervelle encombrée de Zizule et lui murmure : "Panique pas ! si tu ne paniques pas, quelqu'un trouvera ton téléphone et te le rendra, tu verras".
Obéissant à la voix de la foi et de la raison, Zizule abaisse son rythme cardiaque, coupe la vapeur de ses oreilles, et prodigue à son voisin les excuses nécessaires.
...
10 minutes passent (car vous vous doutez bien, chers lecteurs, que mon histoire ne s'arrête pas là)
Zizule commence à imaginer comment elle va faire pour prévenir tous ses contacts qu'elle change de n° : petite phrase sympathique en signature de mail, annonce fracassante sur Facebook, nouvelles cartes de visite ...
Et Zizule se demande même dans quelle mesure la perte de son 06 impactera son chiffre d'affaire à la fin de l'année ...
Le RER arrive à bon port. Zizule jette un dernier coup d'oeil sous la banquette et dans les poches de son voisin, et, résolue, sort du wagon avec ce dernier, définitivement conquis.
Après 3 pas, Zizule regarde son sac et lui demande (véridique) "Et toi, où est-ce que tu penses qu'il est maintenant mon portable ?"
Et là je vous jure, je vous affirme, je vous certifie que mon sac à dos m'a répondu télépathiquement : "... il est dans la poche latérale, espèce de c...asse !!"
Et là, flash !!!
en entendant le RER arriver, et pour ne pas lâcher son ordinateur portable, Zizule a rapidement glissé le téléphone portable dans la poche latérale, celle où elle ne met d'habitude que ses chaussettes sales quand elle va dormir chez une copine, ou sa bouteille d'eau à la rigueur ... bref une poche tellement indigne, impure, à la fonction tellement non reconnue, que Zizule n'a pas pris le temps d'imprimer dans sa cervelle qu'elle y mettait le portable ...
Moralité : Il n'y a jamais trop de 2 hémisphères dans un cerveau, surtout quand il y en a pas un qui sache faire fonctionner l'autre ...
Voilà les faits :
Zizule est en route pour rendre un dossier d'appel d'offres : c'est-à-dire qu'il faut qu'elle soit à une certain heure à un certain endroit, pour que le devis à XXX.XXX.XXX euros soit examiné. Si elle n'arrive pas à l'heure, l'enveloppe ne sera même pas ouverte ...
C'est vous dire si elle stress.
Arrivée à la gare RER, Zizule a un accès de folie : elle pense avoir oublié un document dans son dossier ... Au bord de la panique, elle rallume son portable pour vérifier la liste des documents à joindre dans l'enveloppe ...
Pendant ce temps, le RER arrive, Zizule agrippe ses affaires (sac à dos, écharpe, ordinateur) et saute dans le wagon.
Le temps de se rassurer, elle n'a rien oublié, elle referme son ordi, referme son sac et ... cherche à sortir son téléphone portable ... qui a disparu ...
Fébrile, Zizule cherche dans toutes ses poches, celles de son sac et celles de son voisin offensé !
Rien !
...
Zizule se demande si elle doit paniquer ...
Elle écarte d'office la solution de descendre à la prochaine station pour faire demi-tour et vérifier si le portable n'est pas toujours sur le banc de la station d'avant ...
...
Zizule considère sérieusement la solution de paniquer et annonce à son sac que c'est ce qu'elle fera si jamais il ne lui restitue pas d'office l'objet recherché.
Une petite voix se fraye un chemin dans la cervelle encombrée de Zizule et lui murmure : "Panique pas ! si tu ne paniques pas, quelqu'un trouvera ton téléphone et te le rendra, tu verras".
Obéissant à la voix de la foi et de la raison, Zizule abaisse son rythme cardiaque, coupe la vapeur de ses oreilles, et prodigue à son voisin les excuses nécessaires.
...
10 minutes passent (car vous vous doutez bien, chers lecteurs, que mon histoire ne s'arrête pas là)
Zizule commence à imaginer comment elle va faire pour prévenir tous ses contacts qu'elle change de n° : petite phrase sympathique en signature de mail, annonce fracassante sur Facebook, nouvelles cartes de visite ...
Et Zizule se demande même dans quelle mesure la perte de son 06 impactera son chiffre d'affaire à la fin de l'année ...
Le RER arrive à bon port. Zizule jette un dernier coup d'oeil sous la banquette et dans les poches de son voisin, et, résolue, sort du wagon avec ce dernier, définitivement conquis.
Après 3 pas, Zizule regarde son sac et lui demande (véridique) "Et toi, où est-ce que tu penses qu'il est maintenant mon portable ?"
Et là je vous jure, je vous affirme, je vous certifie que mon sac à dos m'a répondu télépathiquement : "... il est dans la poche latérale, espèce de c...asse !!"
Et là, flash !!!
en entendant le RER arriver, et pour ne pas lâcher son ordinateur portable, Zizule a rapidement glissé le téléphone portable dans la poche latérale, celle où elle ne met d'habitude que ses chaussettes sales quand elle va dormir chez une copine, ou sa bouteille d'eau à la rigueur ... bref une poche tellement indigne, impure, à la fonction tellement non reconnue, que Zizule n'a pas pris le temps d'imprimer dans sa cervelle qu'elle y mettait le portable ...
Moralité : Il n'y a jamais trop de 2 hémisphères dans un cerveau, surtout quand il y en a pas un qui sache faire fonctionner l'autre ...
lundi 7 décembre 2009
Tancrède ... ou comment des problèmes de communication à l'intérieur d'un couple entraînent des situations ridicules
Salut Public,
Bien consciente de vous avoir délaissée pour d'autres horizons plus ... lucratifs, Zizule s'en revient après moultes aventures ponctuées de pertes de connaissances régulières histoire de tenir le choc.
Zizule s'en revient donc plus précisément de Tourc*oing où se jouait Tancrédi, opéra de Rossini, sur un drame de ... Voltaire ?
Bon je vous résume l'histoire :
" Amenaïde, appelons-la Cocotte, est fille du ... roi de Syracuse, si j'ai bien compris. Elle est aussi amoureuse de Tancrède, appelons-le l'Imbécile pour faire court, qui vit en exil.
Cocotte écrit une lettre d'amour au Crétin de service, anonymement, pour lui dire de ramener ses fesses pour que l'histoire puisse commencer.
L'Imbécile, vraiment plus con que ne le laisserait penser Voltaire, débarque à Syracuse, anonymement aussi pour tout arranger, mais sans avoir reçu la lettre de Cocotte.
Celle-ci entre-temps a été promise en mariage au chevalier Orbazzano, que nous appellerons Terminator, parce que vu sa tronche çe ne laisse planer aucun doute.
Evidemment Cocotte a du mal à se laisser convaincre.
Là-dessus, le petit Arriviste va voir notre amie Cocotte pour lui déclarer sa flamme. Celle-ci, un peu refroidie, lui dit de retourner chez sa mère parce qu'il est banni, qu'elle ne peut donc pas l'épouser (c'était bien le moment de s'en rendre compte) et qu'en plus elle a Terminator aux fesses alors il ferait bien de déguerpir. Lui, un peu vexé, obtempère, la laisse tranquille mais reste dans les parages au cas où y aurait un deuxième acte.
La lettre d'amour de Cocotte est interceptée. Comme par hasard on l'interprète de manière à croire que Cocotte a écrit au chef des ennemis. C'est donc une traîtresse, et tout le monde veut la tuer, y compris son père mais également le roi des Cons, qui pense avoir été blousé une fois de trop.
Cocotte est condamnée à mort. Mais le petit Imbécile, qui malgré tout l'aime encore, se fait son champion pour défier Terminator et sauver Cocotte du boureau.
Imbécile tue Terminator. Et là on croit que c'est finit. MAIS NON !
Parce qu'en fait le petit Crrrrrrétin il l'aime plus tant que ça et il se barre sans laisser à Cocotte le soin de lui expliquer la chose.
Quelques jours plus tard.
Le petit Con est en train de crever tout seul dans la montagne parce qu'il est malheureux. Cocotte le cherche pour lui demander d'aller se faire tuer encore une fois parce que Syracuse est (encore) en danger. Elle voudrait aussi lui expliquer le pourquoi du comment de la lettre mais ce sombre Idiot se barre dans lui en laisser le temps.
il faut dire aussi que Tancrède déverse sa haine et son dégoût sur Cocotte pendant 10 longues minutes et elle jamais elle trouve le moment de lui couper la parole ... ben voyons.
Bref, et donc l'Imbécile évidemment là il meure ... enfin disons qu'il saigne et que ça nous porte à penser que c'est la dernière fois qu'il nous emm...
Du coup Cocotte trouve 2 minutes pour en placer une et lui expliquer que "ah bah oui en fait la lettre c'était pour toi Ducon !"
Et Tancrède meurt dans ses bras.
...
Et Tancrède ressuscite, se fait couronner Roi et il emballe Cocotte et le rideau se ferme sur un public hilare.
...
Et oui hilare, parce que personne n'a compris pourquoi Tancrède qu'on supposait mort à soudain pris l'air d'un mec sous ecstasy, a piqué la couronne du roi pour monter sur le trône ...
En fait Wiki$pédîa m'a dit que y a deux fins possibles à l'histoire. Et à Tou*rcoing ils ont joué les deux ...
Y sont fous ces ch'tis.
Bien consciente de vous avoir délaissée pour d'autres horizons plus ... lucratifs, Zizule s'en revient après moultes aventures ponctuées de pertes de connaissances régulières histoire de tenir le choc.
Zizule s'en revient donc plus précisément de Tourc*oing où se jouait Tancrédi, opéra de Rossini, sur un drame de ... Voltaire ?
Bon je vous résume l'histoire :
" Amenaïde, appelons-la Cocotte, est fille du ... roi de Syracuse, si j'ai bien compris. Elle est aussi amoureuse de Tancrède, appelons-le l'Imbécile pour faire court, qui vit en exil.
Cocotte écrit une lettre d'amour au Crétin de service, anonymement, pour lui dire de ramener ses fesses pour que l'histoire puisse commencer.
L'Imbécile, vraiment plus con que ne le laisserait penser Voltaire, débarque à Syracuse, anonymement aussi pour tout arranger, mais sans avoir reçu la lettre de Cocotte.
Celle-ci entre-temps a été promise en mariage au chevalier Orbazzano, que nous appellerons Terminator, parce que vu sa tronche çe ne laisse planer aucun doute.
Evidemment Cocotte a du mal à se laisser convaincre.
Là-dessus, le petit Arriviste va voir notre amie Cocotte pour lui déclarer sa flamme. Celle-ci, un peu refroidie, lui dit de retourner chez sa mère parce qu'il est banni, qu'elle ne peut donc pas l'épouser (c'était bien le moment de s'en rendre compte) et qu'en plus elle a Terminator aux fesses alors il ferait bien de déguerpir. Lui, un peu vexé, obtempère, la laisse tranquille mais reste dans les parages au cas où y aurait un deuxième acte.
La lettre d'amour de Cocotte est interceptée. Comme par hasard on l'interprète de manière à croire que Cocotte a écrit au chef des ennemis. C'est donc une traîtresse, et tout le monde veut la tuer, y compris son père mais également le roi des Cons, qui pense avoir été blousé une fois de trop.
Cocotte est condamnée à mort. Mais le petit Imbécile, qui malgré tout l'aime encore, se fait son champion pour défier Terminator et sauver Cocotte du boureau.
Imbécile tue Terminator. Et là on croit que c'est finit. MAIS NON !
Parce qu'en fait le petit Crrrrrrétin il l'aime plus tant que ça et il se barre sans laisser à Cocotte le soin de lui expliquer la chose.
Quelques jours plus tard.
Le petit Con est en train de crever tout seul dans la montagne parce qu'il est malheureux. Cocotte le cherche pour lui demander d'aller se faire tuer encore une fois parce que Syracuse est (encore) en danger. Elle voudrait aussi lui expliquer le pourquoi du comment de la lettre mais ce sombre Idiot se barre dans lui en laisser le temps.
il faut dire aussi que Tancrède déverse sa haine et son dégoût sur Cocotte pendant 10 longues minutes et elle jamais elle trouve le moment de lui couper la parole ... ben voyons.
Bref, et donc l'Imbécile évidemment là il meure ... enfin disons qu'il saigne et que ça nous porte à penser que c'est la dernière fois qu'il nous emm...
Du coup Cocotte trouve 2 minutes pour en placer une et lui expliquer que "ah bah oui en fait la lettre c'était pour toi Ducon !"
Et Tancrède meurt dans ses bras.
...
Et Tancrède ressuscite, se fait couronner Roi et il emballe Cocotte et le rideau se ferme sur un public hilare.
...
Et oui hilare, parce que personne n'a compris pourquoi Tancrède qu'on supposait mort à soudain pris l'air d'un mec sous ecstasy, a piqué la couronne du roi pour monter sur le trône ...
En fait Wiki$pédîa m'a dit que y a deux fins possibles à l'histoire. Et à Tou*rcoing ils ont joué les deux ...
Y sont fous ces ch'tis.
lundi 26 octobre 2009
Changement d'heure
Ce WE nous avons changé d'heure. Et oui, toi qui es au bureau depuis 3 heures et qui ne comprends pas ta solitude, voilà l'explication.
Qu'est-ce que ça veut dire le passage à l'heure d'hiver ?
Ca veut dire que ce matin les gens étaient réveillés dans le métro, et de bonne humeur (1h de plus de sommeil vous change un lourdaud), ça veut dire aussi que pendant 15 jours-3 semaine on aura de nouveau du soleil dans le RER le matin.
Ca veut dire que malgré ma N*uit ¨*du Zapp*ing je suis en pleine forme en ce Lundi matin !!
N*uit ¨*du Zapp*ing : 6h de projection des grands moments de la TV, dans un Bercy bourré à craquer, de 22h à 4h du mat'.
Qu'est-ce que ça veut dire le passage à l'heure d'hiver ?
Ca veut dire que ce matin les gens étaient réveillés dans le métro, et de bonne humeur (1h de plus de sommeil vous change un lourdaud), ça veut dire aussi que pendant 15 jours-3 semaine on aura de nouveau du soleil dans le RER le matin.
Ca veut dire que malgré ma N*uit ¨*du Zapp*ing je suis en pleine forme en ce Lundi matin !!
N*uit ¨*du Zapp*ing : 6h de projection des grands moments de la TV, dans un Bercy bourré à craquer, de 22h à 4h du mat'.
mardi 22 septembre 2009
Souvenirs à 4 pattes
Tiens, lecteur, Zizule se réveille et souhaite te faire profiter de l'événement.
Il faut dire que Zizule dort de plus en plus et ne sort plus si facilement de sa coquille, accaparée qu'elle est par les déchets.
Et puis la concurrence sur la Toile est rude, et Zizule se dit que la relève est assurée (modeste avec ça, la fille) du coup y a pas besoin de s'en faire, tout ira bien (c'est ce que je dis à mes clients aussi).
Mais voilà, des fois Zizule fait semblant de travailler.
En quoi ça consiste ?
A passer 1h30 sur skype avec l'autre là, qui fait genre elle travaille aussi. Et pendant ce temps les dossiers des 2 côtés de l'Atlantique traînent.
Mais attention, pas 1h30 improductive !! Loin de là.
En effet, nous avons conçu le fol, l'audacieux projet de nous lancer dans nos souvenirs à 4 pattes ... enfin mains (mais vous verrez le rapport avec les pattes un peu plus bas ...).
Ordoncques, voici.
Souvenirs à 4 pattes, sur la Lune qui plus est.
Ce titre pour les initiés veut dire : Souvenirs de chasse en Autriche, rédigés par 2 êtres consanguins.
Limpide comme allusion vous admettrez.
En quoi consiste la chasse en Autriche pour une jeune Zizule ?
Ca commence par une lotterie : "qui c'est qui partira avec quel chasseur, quel jour, le matin ou le soir ?"
Et oui, car les chasseurs s'arrachent ! (je ne vous conseille pas de redire cette phrase 10 fois très vite ...)
C'est à qui les réveillera le plus tôt pour obtenir de haute lutte le droit de les accompagner 3 jours plus tard. La liste d'attente est longue entre les 76 0891 cousins jusqu'au 4e degrés et la petite dizaine de porte canons familiaux, plus ou moins cousins, oncles, pères, neveu du fils de la belle-mère du grand-père...
Une fois la lotterie sortie, étape suivante : trouver un réveil qui marche à cette altitude pour ne pas rater le réveil à 4h30 et aller éventuellement réveiller le chien qui n'est au courant de rien.
4H3... 5H15 : le chasseur se réveille. Son jeune apprenti Zizulien mort d'inquiétude à l'idée d'avoir pu laisser passer l'heure ou de s'être révellé 4h trop tôt l'attend dans la cuisine.
On part.
20 minutes de voitures, stop et on continue à pieds, camouflés comme des sioux, plus silencieux qu'un écureuil volant, plus à l'affût qu'un aigle au chômage depuis 6 mois.
C'est généralement à ce moment là que Zizule éternue...
Ca a ses avantages : ça débusque les 376 millions de chamois qu'on n'avait pas vu jusque là.
Ca a ses inconvénients : ça fait mourir le chasseur de frayeur.
Ce qui ne nous avance à rien, avouons-le.
Zizule, rouge de honte, tente de réanimer le chasseur qui s'est tiré une balle dans le pied. Si jeune elle n'a pas encore appris le bouche-à-bouche et charge le chien, qui n'a toujours rien compris, d'entrer en contact avec l'esprit de son maître et de lui dire de revenir fissa parce que Bambi est venu se venger.
Lassie, car c'était elle, accomplie sa mission avec brio, le chasseur se réveille et, comme Tom Cruise dans Mission Impossible quarante-douze, dézingue Bambi qui était en train d'accomplir la "danse du vaincu brouté".
Tout le monde est soulagé, on embarque sur le pare-buffle et direction Home Sweet Home.
Arrivée là, on décharge et commencent les choses sérieuses.
J'ai nommé, dans l'ordre : eventration, castration, décapitation, écorchage, découpage, mise sous plis, parfumage et envoi aux clients de la société dans des paniers-cadeaux.
Le tout avec tous les chiens de voisinage qui trépignent tout autour de toi avec un air de se demander si toi aussi par hasard tu ne serai pas directement commestible, vu l'odeur que tu colporte et qui ne va pas te lâcher 3 jours durant.
Et là tu comprends le proverbe : "Garde tes amis près de toi, et tes ennemis plus près encore."
Il faut dire que Zizule dort de plus en plus et ne sort plus si facilement de sa coquille, accaparée qu'elle est par les déchets.
Et puis la concurrence sur la Toile est rude, et Zizule se dit que la relève est assurée (modeste avec ça, la fille) du coup y a pas besoin de s'en faire, tout ira bien (c'est ce que je dis à mes clients aussi).
Mais voilà, des fois Zizule fait semblant de travailler.
En quoi ça consiste ?
A passer 1h30 sur skype avec l'autre là, qui fait genre elle travaille aussi. Et pendant ce temps les dossiers des 2 côtés de l'Atlantique traînent.
Mais attention, pas 1h30 improductive !! Loin de là.
En effet, nous avons conçu le fol, l'audacieux projet de nous lancer dans nos souvenirs à 4 pattes ... enfin mains (mais vous verrez le rapport avec les pattes un peu plus bas ...).
Ordoncques, voici.
Souvenirs à 4 pattes, sur la Lune qui plus est.
Ce titre pour les initiés veut dire : Souvenirs de chasse en Autriche, rédigés par 2 êtres consanguins.
Limpide comme allusion vous admettrez.
En quoi consiste la chasse en Autriche pour une jeune Zizule ?
Ca commence par une lotterie : "qui c'est qui partira avec quel chasseur, quel jour, le matin ou le soir ?"
Et oui, car les chasseurs s'arrachent ! (je ne vous conseille pas de redire cette phrase 10 fois très vite ...)
C'est à qui les réveillera le plus tôt pour obtenir de haute lutte le droit de les accompagner 3 jours plus tard. La liste d'attente est longue entre les 76 0891 cousins jusqu'au 4e degrés et la petite dizaine de porte canons familiaux, plus ou moins cousins, oncles, pères, neveu du fils de la belle-mère du grand-père...
Une fois la lotterie sortie, étape suivante : trouver un réveil qui marche à cette altitude pour ne pas rater le réveil à 4h30 et aller éventuellement réveiller le chien qui n'est au courant de rien.
4H3... 5H15 : le chasseur se réveille. Son jeune apprenti Zizulien mort d'inquiétude à l'idée d'avoir pu laisser passer l'heure ou de s'être révellé 4h trop tôt l'attend dans la cuisine.
On part.
20 minutes de voitures, stop et on continue à pieds, camouflés comme des sioux, plus silencieux qu'un écureuil volant, plus à l'affût qu'un aigle au chômage depuis 6 mois.
C'est généralement à ce moment là que Zizule éternue...
Ca a ses avantages : ça débusque les 376 millions de chamois qu'on n'avait pas vu jusque là.
Ca a ses inconvénients : ça fait mourir le chasseur de frayeur.
Ce qui ne nous avance à rien, avouons-le.
Zizule, rouge de honte, tente de réanimer le chasseur qui s'est tiré une balle dans le pied. Si jeune elle n'a pas encore appris le bouche-à-bouche et charge le chien, qui n'a toujours rien compris, d'entrer en contact avec l'esprit de son maître et de lui dire de revenir fissa parce que Bambi est venu se venger.
Lassie, car c'était elle, accomplie sa mission avec brio, le chasseur se réveille et, comme Tom Cruise dans Mission Impossible quarante-douze, dézingue Bambi qui était en train d'accomplir la "danse du vaincu brouté".
Tout le monde est soulagé, on embarque sur le pare-buffle et direction Home Sweet Home.
Arrivée là, on décharge et commencent les choses sérieuses.
J'ai nommé, dans l'ordre : eventration, castration, décapitation, écorchage, découpage, mise sous plis, parfumage et envoi aux clients de la société dans des paniers-cadeaux.
Le tout avec tous les chiens de voisinage qui trépignent tout autour de toi avec un air de se demander si toi aussi par hasard tu ne serai pas directement commestible, vu l'odeur que tu colporte et qui ne va pas te lâcher 3 jours durant.
Et là tu comprends le proverbe : "Garde tes amis près de toi, et tes ennemis plus près encore."
lundi 14 septembre 2009
mardi 14 juillet 2009
Pizzeria de chez Smith en face
A côté de chez moi y a une pizzeria.
Le pizzaiolo y fait tellement vite les pizzas qu'on voit à peine ses mains bouger.
Ce WE je suis partie avec l'Elu sur les routes de France et on s'est arrêté dans un Speed Pizza.
Le pizzaiolo y faisait tellement lentement les pizzas qu'on voyait à peine ses mains bouger.
Véridique :
1'30 pour étaler uniformément la crème fraîche sur la pâte.
1'20 pour ranger sa cuisine et gueuler sur sa femme.
1'30 pour mettre différents ingrédients, ouvrir et fermer soigneusement les bocaux en se penchant au-dessus de sa table de travail top profonde pour être pratique.
'30 pour nettoyer ses lunettes et les remettre sur l'extrême bout de son nez.
'20 pour semer artistiquement l'origan sur la ^pizza cuite.
Résultat : 30 minutes pour avoir la pizzas et un Elu avec des dents acérées et de la bave qui coule.
Le pizzaiolo y fait tellement vite les pizzas qu'on voit à peine ses mains bouger.
Ce WE je suis partie avec l'Elu sur les routes de France et on s'est arrêté dans un Speed Pizza.
Le pizzaiolo y faisait tellement lentement les pizzas qu'on voyait à peine ses mains bouger.
Véridique :
1'30 pour étaler uniformément la crème fraîche sur la pâte.
1'20 pour ranger sa cuisine et gueuler sur sa femme.
1'30 pour mettre différents ingrédients, ouvrir et fermer soigneusement les bocaux en se penchant au-dessus de sa table de travail top profonde pour être pratique.
'30 pour nettoyer ses lunettes et les remettre sur l'extrême bout de son nez.
'20 pour semer artistiquement l'origan sur la ^pizza cuite.
Résultat : 30 minutes pour avoir la pizzas et un Elu avec des dents acérées et de la bave qui coule.
lundi 6 juillet 2009
Tsvaitsch'nkneüdelle...
Vous ne le savez peut-être pas mais ça se mange ...et c'est même très bon.
L'aut' jour, avec une paire d'autrichiennes et l'Elu nous avons fabriqué des Tswetch'n home et hand made pour s'en baffrer un brin sur les rebords d'un jardin idéalement disposé autour d'une piscine.
Répartition des rôles :
- après consultation de l'ascendance maternelle les autrichiennes font la pâte avec les mains comme cela se doit
- comme cela se doit également, elles s'en mettent partout surtout dans le cou pour faire des photos enfarinées
- les autrichiennes roulent les Tswetchnk' dans la pâte pour faire des knödeln
- ... et pendant ce temps là, L'Elu fait bouillir l'eau
...
Que dis-je, l'Elu ne fait pas bouillir l'eau, l'Elu regarde l'eau en espérant semble-t-il qu'elle boue plus vite.
Et quand on lui demande ce qu'il fait exactement planté comme un olibrius aveugle devant sa cuisinière, l'Elu répond : "Chut!" avec le même air que les pêcheurs du dimanche quand on leur demande "ALORS !!! CA MORD ?????!"
L'aut' jour, avec une paire d'autrichiennes et l'Elu nous avons fabriqué des Tswetch'n home et hand made pour s'en baffrer un brin sur les rebords d'un jardin idéalement disposé autour d'une piscine.
Répartition des rôles :
- après consultation de l'ascendance maternelle les autrichiennes font la pâte avec les mains comme cela se doit
- comme cela se doit également, elles s'en mettent partout surtout dans le cou pour faire des photos enfarinées
- les autrichiennes roulent les Tswetchnk' dans la pâte pour faire des knödeln
- ... et pendant ce temps là, L'Elu fait bouillir l'eau
...
Que dis-je, l'Elu ne fait pas bouillir l'eau, l'Elu regarde l'eau en espérant semble-t-il qu'elle boue plus vite.
Et quand on lui demande ce qu'il fait exactement planté comme un olibrius aveugle devant sa cuisinière, l'Elu répond : "Chut!" avec le même air que les pêcheurs du dimanche quand on leur demande "ALORS !!! CA MORD ?????!"
vendredi 19 juin 2009
Il y a de beaux textes
Le Miracle d'Auckland
Auckland, 3 Juillet 1994.
Il reste une poignée de secondes à jouer sur la pelouse de l'Eden Park. Les Blacks de Laurie Mains tiennent leur rédemption sur les Français une semaine après Christchurch. Acculés dans leur partie de terrain, ce sont pourtant les Bleus qui vont crucifier (20-23) les Kiwis et avec eux tout un pays par la grâce d'un essai venu du bout du monde.
Saint-André, capitaine finaud, récupère le ballon sur en dégagement raté de Bachop et s'en va déchirer le rideau noir. Regroupement, Gonzales s'improvise demi de mêlée pour servir Deylaud qui ouvre aussitôt au large vers Benazzi. L'Agenais, reconverti trois-quarts centre, transmet l'offrande à Ntamack lancé pleins gaz. Milou repique à l'intérieur et donne à Cabannes qui d'une passe aveugle croise avec Delaigue qui cloue Brewer sur place d'un crochet. Venu à hauteur, Accoceberry prolonge le mouvement perpétuel avant de passer à un mètre de la ligne de Sadourny qui applatit en terre promise.
RM, Métro, 19/06/09
Auckland, 3 Juillet 1994.
Il reste une poignée de secondes à jouer sur la pelouse de l'Eden Park. Les Blacks de Laurie Mains tiennent leur rédemption sur les Français une semaine après Christchurch. Acculés dans leur partie de terrain, ce sont pourtant les Bleus qui vont crucifier (20-23) les Kiwis et avec eux tout un pays par la grâce d'un essai venu du bout du monde.
Saint-André, capitaine finaud, récupère le ballon sur en dégagement raté de Bachop et s'en va déchirer le rideau noir. Regroupement, Gonzales s'improvise demi de mêlée pour servir Deylaud qui ouvre aussitôt au large vers Benazzi. L'Agenais, reconverti trois-quarts centre, transmet l'offrande à Ntamack lancé pleins gaz. Milou repique à l'intérieur et donne à Cabannes qui d'une passe aveugle croise avec Delaigue qui cloue Brewer sur place d'un crochet. Venu à hauteur, Accoceberry prolonge le mouvement perpétuel avant de passer à un mètre de la ligne de Sadourny qui applatit en terre promise.
RM, Métro, 19/06/09
vendredi 27 mars 2009
Zizule tourne, tourne et tourne et même : Zizule se casse la gueule...2 fois
Hier Zizule a séché, non pas les cours, mais le boulot.
Pour 24h, les déchets sont allés polluéer d'autres esprits et Zizule s'est consacrée au 7e art :
la FIGURATION !!
Dans un téléfilm.
Epoque : années 50 puis 60. Une soirée organisée chez Boris Vian, où Albert Camus danse. Et nous aussi, tout autour de lui.
Mais reprenons chronologiquement :
Arrivée sur le plateau : 7h
Jusqu'à 9h : maquillage, coiffage, costumage. Je suis une parfaite reproduction de ma grand-mère à cet âge là, les boucles en plus.
Puis on nous emmène devant les caméras, dans un foutu appart' : magnifique !! Le fils de la proprio est un espèce de clodo, qui n'a pas du se laver depuis 1 mois et qui raconte à qui veut qu'il ne porte jamais de sous-vêtements. Le chien de la maison est un bébé grizzli adorable, qui veut des papouilles, surtout quand retentit le fameux : "Action!"
Cocasse quand la moitié des régisseurs de plateau se précipitent pour faire sortir le chien du champ de la caméra, tandis que le caméraman tournoie dans la pièce, pour saisir les jupes tournillonnantes, les accro, ...
...
Le sol est très glissant et les chaussures ne sont pas les nôtres, du coup, les danseuses se cassent souvent la gueule...enfin Zizule se casse souvent la gueule : 2 fois...les 2 fois devant la caméra...
Il a fallu que je menace pour danseur de mort pour qu'il arrête ses coups tordus.
Pendant ce temps, un gros moustachu est préposé à la fumée : c'est-à-dire qu'il distribue par poignées des gauloises brunes sans filtre et verse toutes les 5 minutes dans un ventilateur de la pièce de poudre de glycérine, pour faire genre : "Ouhh!! c'est une super soirée ! la preuve : on fume beaucoup!!".
Des petits fours et des cocktails partout et un avertissement : "Ne mangez rien, ne buvez rien, ça fait 3 jours que tout ça est en place alors bonjour les intox'alim'!"
Alors voilà, Albert Camus a dansé, s'est engueulé, s'est bagarré dans la cuisine ... On s'y serait cru !
Et nous on a dansé et fait semblant d'avoir des conversations de l'époque.
...
On a parlé divorce.
Pour 24h, les déchets sont allés polluéer d'autres esprits et Zizule s'est consacrée au 7e art :
la FIGURATION !!
Dans un téléfilm.
Epoque : années 50 puis 60. Une soirée organisée chez Boris Vian, où Albert Camus danse. Et nous aussi, tout autour de lui.
Mais reprenons chronologiquement :
Arrivée sur le plateau : 7h
Jusqu'à 9h : maquillage, coiffage, costumage. Je suis une parfaite reproduction de ma grand-mère à cet âge là, les boucles en plus.
Puis on nous emmène devant les caméras, dans un foutu appart' : magnifique !! Le fils de la proprio est un espèce de clodo, qui n'a pas du se laver depuis 1 mois et qui raconte à qui veut qu'il ne porte jamais de sous-vêtements. Le chien de la maison est un bébé grizzli adorable, qui veut des papouilles, surtout quand retentit le fameux : "Action!"
Cocasse quand la moitié des régisseurs de plateau se précipitent pour faire sortir le chien du champ de la caméra, tandis que le caméraman tournoie dans la pièce, pour saisir les jupes tournillonnantes, les accro, ...
...
Le sol est très glissant et les chaussures ne sont pas les nôtres, du coup, les danseuses se cassent souvent la gueule...enfin Zizule se casse souvent la gueule : 2 fois...les 2 fois devant la caméra...
Il a fallu que je menace pour danseur de mort pour qu'il arrête ses coups tordus.
Pendant ce temps, un gros moustachu est préposé à la fumée : c'est-à-dire qu'il distribue par poignées des gauloises brunes sans filtre et verse toutes les 5 minutes dans un ventilateur de la pièce de poudre de glycérine, pour faire genre : "Ouhh!! c'est une super soirée ! la preuve : on fume beaucoup!!".
Des petits fours et des cocktails partout et un avertissement : "Ne mangez rien, ne buvez rien, ça fait 3 jours que tout ça est en place alors bonjour les intox'alim'!"
Alors voilà, Albert Camus a dansé, s'est engueulé, s'est bagarré dans la cuisine ... On s'y serait cru !
Et nous on a dansé et fait semblant d'avoir des conversations de l'époque.
...
On a parlé divorce.
lundi 23 mars 2009
Confirmation d'une vérité vraie : Zizule, reine des plan foireux
...et l'Elu : martyr volontaire.
Zizule et son Elu voguent dans Paris, ... en voiture...enfin si on peut appeler ça une voiture : c'est plutôt une machine à laver rouge avec des roues...
Mais bon, Zizule et son Elu voguent donc.
L'Elu, comme de bien entendu, conduit, et fait semblant pour pas la froisser de consulter Zizule sur le meilleur trajet à suivre.
Zizule, qui a déjà fait le trajet 102 fois en vélo, très sûre de son fait, guide l'Elu à-travers ce qu'elle croit être son domaine perso.
Arrivés à un point, Zizule dit :
"Tiens, tourne-là, ça nous évitera le boxon du carrefour de là-bas."
L'Elu : "Euuuuuh...t'es sûre ?"
Zizule : "Mais ouiiiiiiiii !! je connais! Vas-yyyyyy!!!!"
L'Elu, qui n'aime pas les ultra-sons, obtempère.
Zizule : "Bon, super, tourne à gauche maintenant"
L'Elu, rodé : "OK".
...
...
L'Elu : "Euh...tu sais qu'on est sur une voie réservée au xbus et vélos là, tu sais ? C'est sens interdit pour les voitures."
Zizule : "(et merde) Ah ??euf...oui...euh...ben...ben merde alors..."
L'Elu, toujours aussi impassible : "Et tu sais qu'on passe juste devant le Palais de Justice, là ? et ooooohh : regarde !! Le Quai des Orfèvres!!! Tu sais ? là où Y A PLEINS DE FLICS !!!! NON MAIS JE REVE : ELLE ME FAIT PRENDRE UN SENS INTERDIT A L'ENDROIT DE PARIS OU Y A LE PLUS DE FLICS AU METRE CARRE...
...
ET ELLE SE MARRE EN PLUS !!!!!!!"
En effet, Zizule, saisie par le comique de la situation tente de retrouver son souffle prête à en lancer une bonne au prochain flicard venu : "Ah Monsieur l'Agent !! Si vous saviez comme c'est comique !!...etc etc etc".
Bon mais sinon on s'en est sorti : on a caché la quattrocento entre 2 bus et on n'y a vu que du feu. Par contre, je sais que l'Elu ne ratera aucune occasion de replacer cette histoire au bon moment
...
misère...
Zizule et son Elu voguent dans Paris, ... en voiture...enfin si on peut appeler ça une voiture : c'est plutôt une machine à laver rouge avec des roues...
Mais bon, Zizule et son Elu voguent donc.
L'Elu, comme de bien entendu, conduit, et fait semblant pour pas la froisser de consulter Zizule sur le meilleur trajet à suivre.
Zizule, qui a déjà fait le trajet 102 fois en vélo, très sûre de son fait, guide l'Elu à-travers ce qu'elle croit être son domaine perso.
Arrivés à un point, Zizule dit :
"Tiens, tourne-là, ça nous évitera le boxon du carrefour de là-bas."
L'Elu : "Euuuuuh...t'es sûre ?"
Zizule : "Mais ouiiiiiiiii !! je connais! Vas-yyyyyy!!!!"
L'Elu, qui n'aime pas les ultra-sons, obtempère.
Zizule : "Bon, super, tourne à gauche maintenant"
L'Elu, rodé : "OK".
...
...
L'Elu : "Euh...tu sais qu'on est sur une voie réservée au xbus et vélos là, tu sais ? C'est sens interdit pour les voitures."
Zizule : "(et merde) Ah ??euf...oui...euh...ben...ben merde alors..."
L'Elu, toujours aussi impassible : "Et tu sais qu'on passe juste devant le Palais de Justice, là ? et ooooohh : regarde !! Le Quai des Orfèvres!!! Tu sais ? là où Y A PLEINS DE FLICS !!!! NON MAIS JE REVE : ELLE ME FAIT PRENDRE UN SENS INTERDIT A L'ENDROIT DE PARIS OU Y A LE PLUS DE FLICS AU METRE CARRE...
...
ET ELLE SE MARRE EN PLUS !!!!!!!"
En effet, Zizule, saisie par le comique de la situation tente de retrouver son souffle prête à en lancer une bonne au prochain flicard venu : "Ah Monsieur l'Agent !! Si vous saviez comme c'est comique !!...etc etc etc".
Bon mais sinon on s'en est sorti : on a caché la quattrocento entre 2 bus et on n'y a vu que du feu. Par contre, je sais que l'Elu ne ratera aucune occasion de replacer cette histoire au bon moment
...
misère...
vendredi 13 mars 2009
You.pi
Vous vous souvenez de ce crétin ?
Bon : il n'a pas tellement changé depuis.
Indéridable. Frileux. Pointilleux. Taciturne. Et...nouvelle découverte : macho.
Je m'explique :
Hier soir, 18h30 : je pars du bureau, essuyant une petite remarque du genre "ah ? tu te casses maintenant ?"
"Ben ouais, la nuit tombe et j'ai d'autres chats à fouetter".
Ce matin, j'arrive : une température tropicale dans la pièce. Les gars-qui-bossent-super-tard ont oublié d'éteindre le chauffage électrique hier soir.
Moi je me dis : "Pour une fois que je me les pèles pas jusqu'à 15h, super!"
30 minutes plus tard arrive Môssieu sur ses rollers, enturbanné jusqu'aux oreilles malgré la douce température extérieure.
Entrée de l'artiste : "'Lut!...dis donc c'est moi ou il fait chaud ?"
Après explication de ma part, tout ce qu'il trouve à dire c'est : "Bah ouais mais bon, à la limite faudrait que ce soit toi qui éteignes quand tu pars, parce que c'est pas pour l'heure qui reste que bon..."
Bon c'est pas moi la frileuse mais c'est quand même moi la préposée au chauffage.
Il peut se gratter le c... avec la grille du chauffage électrique, m'est avis.
Bon : il n'a pas tellement changé depuis.
Indéridable. Frileux. Pointilleux. Taciturne. Et...nouvelle découverte : macho.
Je m'explique :
Hier soir, 18h30 : je pars du bureau, essuyant une petite remarque du genre "ah ? tu te casses maintenant ?"
"Ben ouais, la nuit tombe et j'ai d'autres chats à fouetter".
Ce matin, j'arrive : une température tropicale dans la pièce. Les gars-qui-bossent-super-tard ont oublié d'éteindre le chauffage électrique hier soir.
Moi je me dis : "Pour une fois que je me les pèles pas jusqu'à 15h, super!"
30 minutes plus tard arrive Môssieu sur ses rollers, enturbanné jusqu'aux oreilles malgré la douce température extérieure.
Entrée de l'artiste : "'Lut!...dis donc c'est moi ou il fait chaud ?"
Après explication de ma part, tout ce qu'il trouve à dire c'est : "Bah ouais mais bon, à la limite faudrait que ce soit toi qui éteignes quand tu pars, parce que c'est pas pour l'heure qui reste que bon..."
Bon c'est pas moi la frileuse mais c'est quand même moi la préposée au chauffage.
Il peut se gratter le c... avec la grille du chauffage électrique, m'est avis.
dimanche 8 février 2009
Combat de Titans
L'Elu chante.
Il chante tellement, que des fois, vers minuit il se lève pour aller vérifier si son la grave est toujours assez grave.
Et des fois Môssieu ne prend même pas la peine de se lever et teste son la grave directement sur moi...vers 1h du matin.
...
Je vous passe les embrouilles du ménage.
Je voulais vous raconter la dernière envolée lyrique de l'Elu et de son meilleur ami que nous appellerons Mr Platane, parce que c 'est quand même un gars assez grand.
Donc l'Elu et Mr Platane regardaient ceci (départ musique à 2'13) :
Admettons-le : c'est beau.
Maintenant, réécoutez bien les 2 dernières notes chantées.
Z'y êtes ?
Bien, alors maintenant imaginez-vous la scène :
Le soir tombe sur Paris.
Zizule rentre du boulot passablement fatiguée.
Après avoir grimpé en 13 minutes ses 4 étages, elle rentre chez elle pour trouver l'Elu et Mr Platane, amis-à-la-vie-à-la-mort, dressés l'un face à l'autre, torses bombés, tels deux créatures marines en combat singulier.
Par réflexe, Zizule cherche la naïade qui les aurait mis dans un état pareil, pour la jeter à coup de pied au cul du haut des 4 étages.
Mais de naïade, point.
Par contre, une TV à pleins volumes, vomissant les applaudissements sans fin d'un Théâtre du Châtelet plein à craquer.
Je claque la porte...faisant sursauter les 2 monstres marins.
Après le quart de seconde de silence réglementaire, ils se jettent sur moi, des lueurs de folie dans les yeux, m'arrachent mon sac et mon manteau, me flanquent dans le fauteuil, et m'éructent :
"ECOUTE CA !!!!!"
"Ghûûû ?", réponds-je.
Et j'écoute, sentant peser sur moi quatre yeux assassins et sentant vibrer dans l'air quelques ondes chargées de testostérone et d'orgueil blessé.
...
10 minutes plus tard, mon commentaire : "ouaaah c'est beau!!"
"..."
"..."
"Ah non ? C'est pas beau ?"
Après un regard tacite de fraternisation momentannée, l'Elu dit : "
"Ouais ! C'EST BEAU !! Maintenant écoute les 2 dernières notes."
N'osant répliquer, j'obtempère.
"Ben...c'est toujours aussi beau, non ?"
"Oui, mais est-ce qu'il chante en voix mixte ou en voix de tête ?", gémit Mr Platane, l'air du pêcheur attendant la rédemption.
(Et là, cher lecteur, je dois faire une apartée.
Parce que sous le falacieux prétexte que je sais à peu près qui est Verdi et que le nom de Glenn Gould ne m'est pas tout à fait inconnu, l'Elu et Mr Platane sont persuadés que je suis experte en matière de chant.
Alors que je le repète, et pour en être convaincus je vous renvoie à plusieurs autres articles, mon rayon c'est plutôt la m... euh les déchets.)
Et durant ces quelques secondes qui suivirent l'énoncé de cette question, je sentis peser sur moi le regard impénétrable de l'Elu, qui semblait me susurrer :
"Attention à ce que tu vas dire, toi...fais gaffe..."
Alors moi, ni une ni deux, pas folle, je me rabat vers la solution à tous mes problèmes en matière d'expertise musicale : la bien-nommée Lilousse.
Les yeux fixés dans les yeux de l'Elu et l'éventuel poignard qu'il aurait pu cacher dans sa manche, je dégaine mon téléphone.
Malheureusement pour mon intégrité, Lilousse est dans un bar, quelque part dans Paris, complètement petée : "Hââein ? Quouééé ? Huhuhuhuhauaââââaaragueu !! ... Bon ben j'arrive dans 2 heures..."
Ces 2 heures, cher lecteur, ont été les plus longues de ma vie.
...
Lilousse arrive enfin. S'échoue dans le canapé, écoute d'un oeil vitreux (?) la sérénade de l'autre imperturbable DVD, et finit par conclure :
"Ben ya des 2...rononononnnnnnnffffllllllllllll......."
La pauvre petite s'était endormie, sans se rendre compte du foutoir que venait de déclencher ce verdict sybillin.
Après 2 ou 3 secousses, Lilousse complète :
"Ben mixte pour le debut de la première, tête pour le reste...des notes...ronflronflronfl...ya pakekchose à manger ?"
Angoissée, je jette un regard vers l'Elu, prête à m'enfuir et m'enfermer dans les toilettes. Et j'aperçois une lueur de triomphe. L'Elu avait donc raison, pour 2/3 de la réponse.
Je me tourne vers Mr Platane, effondré sur le plancher, lançant un regard torve à Lilousse et déclarant d'une manière que je qualifierai de déclamatorio-suicidaire : "Je te parlerai plus jamais, na!"
Lilousse s'en fout, elle ronfle.
PS : Je m'excuse auprès des protagonistes pour avoir légèrement manipulé les faits... C'était pour le piquant du récit. Libre à eux de rectifier.
Il chante tellement, que des fois, vers minuit il se lève pour aller vérifier si son la grave est toujours assez grave.
Et des fois Môssieu ne prend même pas la peine de se lever et teste son la grave directement sur moi...vers 1h du matin.
...
Je vous passe les embrouilles du ménage.
Je voulais vous raconter la dernière envolée lyrique de l'Elu et de son meilleur ami que nous appellerons Mr Platane, parce que c 'est quand même un gars assez grand.
Donc l'Elu et Mr Platane regardaient ceci (départ musique à 2'13) :
Admettons-le : c'est beau.
Maintenant, réécoutez bien les 2 dernières notes chantées.
Z'y êtes ?
Bien, alors maintenant imaginez-vous la scène :
Le soir tombe sur Paris.
Zizule rentre du boulot passablement fatiguée.
Après avoir grimpé en 13 minutes ses 4 étages, elle rentre chez elle pour trouver l'Elu et Mr Platane, amis-à-la-vie-à-la-mort, dressés l'un face à l'autre, torses bombés, tels deux créatures marines en combat singulier.
Par réflexe, Zizule cherche la naïade qui les aurait mis dans un état pareil, pour la jeter à coup de pied au cul du haut des 4 étages.
Mais de naïade, point.
Par contre, une TV à pleins volumes, vomissant les applaudissements sans fin d'un Théâtre du Châtelet plein à craquer.
Je claque la porte...faisant sursauter les 2 monstres marins.
Après le quart de seconde de silence réglementaire, ils se jettent sur moi, des lueurs de folie dans les yeux, m'arrachent mon sac et mon manteau, me flanquent dans le fauteuil, et m'éructent :
"ECOUTE CA !!!!!"
"Ghûûû ?", réponds-je.
Et j'écoute, sentant peser sur moi quatre yeux assassins et sentant vibrer dans l'air quelques ondes chargées de testostérone et d'orgueil blessé.
...
10 minutes plus tard, mon commentaire : "ouaaah c'est beau!!"
"..."
"..."
"Ah non ? C'est pas beau ?"
Après un regard tacite de fraternisation momentannée, l'Elu dit : "
"Ouais ! C'EST BEAU !! Maintenant écoute les 2 dernières notes."
N'osant répliquer, j'obtempère.
"Ben...c'est toujours aussi beau, non ?"
"Oui, mais est-ce qu'il chante en voix mixte ou en voix de tête ?", gémit Mr Platane, l'air du pêcheur attendant la rédemption.
(Et là, cher lecteur, je dois faire une apartée.
Parce que sous le falacieux prétexte que je sais à peu près qui est Verdi et que le nom de Glenn Gould ne m'est pas tout à fait inconnu, l'Elu et Mr Platane sont persuadés que je suis experte en matière de chant.
Alors que je le repète, et pour en être convaincus je vous renvoie à plusieurs autres articles, mon rayon c'est plutôt la m... euh les déchets.)
Et durant ces quelques secondes qui suivirent l'énoncé de cette question, je sentis peser sur moi le regard impénétrable de l'Elu, qui semblait me susurrer :
"Attention à ce que tu vas dire, toi...fais gaffe..."
Alors moi, ni une ni deux, pas folle, je me rabat vers la solution à tous mes problèmes en matière d'expertise musicale : la bien-nommée Lilousse.
Les yeux fixés dans les yeux de l'Elu et l'éventuel poignard qu'il aurait pu cacher dans sa manche, je dégaine mon téléphone.
Malheureusement pour mon intégrité, Lilousse est dans un bar, quelque part dans Paris, complètement petée : "Hââein ? Quouééé ? Huhuhuhuhauaââââaaragueu !! ... Bon ben j'arrive dans 2 heures..."
Ces 2 heures, cher lecteur, ont été les plus longues de ma vie.
...
Lilousse arrive enfin. S'échoue dans le canapé, écoute d'un oeil vitreux (?) la sérénade de l'autre imperturbable DVD, et finit par conclure :
"Ben ya des 2...rononononnnnnnnffffllllllllllll......."
La pauvre petite s'était endormie, sans se rendre compte du foutoir que venait de déclencher ce verdict sybillin.
Après 2 ou 3 secousses, Lilousse complète :
"Ben mixte pour le debut de la première, tête pour le reste...des notes...ronflronflronfl...ya pakekchose à manger ?"
Angoissée, je jette un regard vers l'Elu, prête à m'enfuir et m'enfermer dans les toilettes. Et j'aperçois une lueur de triomphe. L'Elu avait donc raison, pour 2/3 de la réponse.
Je me tourne vers Mr Platane, effondré sur le plancher, lançant un regard torve à Lilousse et déclarant d'une manière que je qualifierai de déclamatorio-suicidaire : "Je te parlerai plus jamais, na!"
Lilousse s'en fout, elle ronfle.
PS : Je m'excuse auprès des protagonistes pour avoir légèrement manipulé les faits... C'était pour le piquant du récit. Libre à eux de rectifier.
dimanche 4 janvier 2009
L'Elu repasse
Mise en scène :
au fond du salon, près de la fenêtre ouverte, L'Elu teste son nouveau fer à repasser.
Depuis des mois que je refuse d'en faire l'acquisition vu que je prévoyais que ç'aurait été pour ma pomme les soirées repassage, il a réussit à s'en faire offrir un...et pas n'importe lequel :
UNE CENTRALE A VAPEUR !!!
Bien entendu j'ai toute affaire cessante fait signer à l'Elu une déclaration de non concernation concernant ma personne vis-à-vis de ce truc.
Du coup ? et ben...c'est lui qui s'y colle !!
Prochaine étape : lui faire repasser mes propres fringues. (Je vous tiens au courant)
Ecoutons l'Elu repasser, dans un nuage de vapeur ensoleillé :
"Allez Coco, alors comment ça marche...Dis Zizule, pour vérifier que c'est chaud faud cracher dessus non ?...Ah si je mets le doigt ça m..AAAAAAAAÏÏÏÏÏÏÏÏEEEEEEEUUUUUUUUUU...QUOI ? QUOI ? quoi ? ah ? l'aiguille sur le rouge, la pression ? ah euh oui...ok. OK alors mon petit ça va chauffer !! Ouaaahh c'est normal la vapeur là ??...tu sais pas ?...mmmh c'est peut-être pas une centrale vapeur pour rien, tu crois pas ?"
30 minutes plus tard :
"Dis Zizule au lieu de rester à traîner ton bouquin dans le fauteuil tu veux pas venir m'aider ? COMMENT CA NON ??"
1h plus tard :
"Bon l'Elu, lâche ce truc on part en soirée je te signale...mais lâche-le !! Je te promet que tu le retrouveras en rentrant !"
au fond du salon, près de la fenêtre ouverte, L'Elu teste son nouveau fer à repasser.
Depuis des mois que je refuse d'en faire l'acquisition vu que je prévoyais que ç'aurait été pour ma pomme les soirées repassage, il a réussit à s'en faire offrir un...et pas n'importe lequel :
UNE CENTRALE A VAPEUR !!!
Bien entendu j'ai toute affaire cessante fait signer à l'Elu une déclaration de non concernation concernant ma personne vis-à-vis de ce truc.
Du coup ? et ben...c'est lui qui s'y colle !!
Prochaine étape : lui faire repasser mes propres fringues. (Je vous tiens au courant)
Ecoutons l'Elu repasser, dans un nuage de vapeur ensoleillé :
"Allez Coco, alors comment ça marche...Dis Zizule, pour vérifier que c'est chaud faud cracher dessus non ?...Ah si je mets le doigt ça m..AAAAAAAAÏÏÏÏÏÏÏÏEEEEEEEUUUUUUUUUU...QUOI ? QUOI ? quoi ? ah ? l'aiguille sur le rouge, la pression ? ah euh oui...ok. OK alors mon petit ça va chauffer !! Ouaaahh c'est normal la vapeur là ??...tu sais pas ?...mmmh c'est peut-être pas une centrale vapeur pour rien, tu crois pas ?"
30 minutes plus tard :
"Dis Zizule au lieu de rester à traîner ton bouquin dans le fauteuil tu veux pas venir m'aider ? COMMENT CA NON ??"
1h plus tard :
"Bon l'Elu, lâche ce truc on part en soirée je te signale...mais lâche-le !! Je te promet que tu le retrouveras en rentrant !"
mardi 23 décembre 2008
Tricot et scoubidou
Récapitulons :
Dimanche matin : 1e cours de tricot
Dimanche soir : 4 rangs de faits et 2e leçon via skype à 6000 km de distance pour apprendre un second point
Hier Lundi : 6 rangs de faits dont 2 dans le RER
Ce matin Mardi : pas de tricot dans le RER mais je surprends la conversation suivante :
"Hier j'ai vu une nana faire du tricot dans le RER. Elle avait l'air de galérer mais ça m'a donné une idée : je vais faire des scoubidous pour mes nièces."
...
Je suis devenue aussi rouge carmin que le tricot en question et je me suis demandée ce que je préfèrerai recevoir pour Noël :
un tricot ni fait ni à faire et même pas fini ou ... un scoubidou.
Dimanche matin : 1e cours de tricot
Dimanche soir : 4 rangs de faits et 2e leçon via skype à 6000 km de distance pour apprendre un second point
Hier Lundi : 6 rangs de faits dont 2 dans le RER
Ce matin Mardi : pas de tricot dans le RER mais je surprends la conversation suivante :
"Hier j'ai vu une nana faire du tricot dans le RER. Elle avait l'air de galérer mais ça m'a donné une idée : je vais faire des scoubidous pour mes nièces."
...
Je suis devenue aussi rouge carmin que le tricot en question et je me suis demandée ce que je préfèrerai recevoir pour Noël :
un tricot ni fait ni à faire et même pas fini ou ... un scoubidou.
samedi 6 décembre 2008
Depuis le temps qu'on le sait
Depuis quelques années on me surnomme de temps en temps "La Reine des Plans Foireux".
Ceci grâce à quelques amusantes historiettes aussi improbables les unes que les autres, inattendues et surtout à force, terriblement typiques.
C'est presque comme si on pouvait s'y attendre...avant même que je commence à parler.
...
Ce qui ne m'était pourtant jamais arrivée c'est : LA JOURNEE COMPLETE DE PLANS FOIREUX.
...
Aujourd'hui c'est fait.
Tellement fait que l'Elu me dit : "Euuuuhh... T'es sûre de vouloir venir à la soirée avec moi ? Passke je voudrais pas que le métro explose ou que je tue un caniche..."
Hors le fait est que si d'explosion il n'y a point eu, ni de caniche écrasé, j'ai failli brûler mon immeuble, casser le col du fémur d'une mémé, passer 2 ou 3 fois sous les roues d'un camion, et tabasser un alcoolo.
...
Et en plus j'ai mis ma soeur dans la m...
...
Et j'ai crevé mon vélo
...
ET j'ai filé mon collant en laine que j'adore depuis 5 ans qu'il me suit fidèlement.
...
Le tout en 5 heures de temps.
H0 : réveil tardif et lent, habillage encore plus lent, vidage et re-remplissage de l'armoir après avoir réussi à décider ce que je mettrai.
H1 : je met un crumble et des flans à la pomme dans le four. Pendant que ça cuit, je vais faire les courses (pas faites depuis plus de 2 semaines, c'est la dèche).
Jusque là tout va bien.
Fin H1 : je sors les flans à la pomme du four, baisse la température du four pour laisser le crumble finir de cuire en douceur. Je prépare tout un tas de trucs à descendre quoi aux poubelles, quoi à ma soeur, quoi à la boîte aux lettres (cette fois sans oublier de timbrer).
H2 : je sors avec les poubelles, la lettre, les flancs, des trucs et des bidules. Je sors mon vélo qui n'a pas crevé depuis 3 utilisations (un record). Je fixe tout le joyeux monde sur le porte-(avion) et j'y go.
Premier arrêt : achat du cadeau Noël de la soeur (toujours la même)
Deuxième arrêt : chez l'indien pour regonfler les pneus
Puis 20 minutes de trajet normal jusqu'à chez la soeur.
H3 : Super, on blablatte, on se détend, tout va bien. Je vais aux toilettes (dans la cour de l'immeuble, et on sait comment elles sont généralement celles-là) et je me rends compte A CE MOMENT PRECIS que le crumble est toujours dans le four
...
Je vérifie l'heure : ça fait donc 2h/30 qu'il y est.
Catastrophée mais rhabillée je surgie chez la soeur, lui éructe la situation, m'habille et file vers le vélo que je croyais fidèle pour retourner en 4e vitesse à l'autre bout de Paris.
HORREUR : crevé.
Déjà passablement énervée je retourne chez la soeur qui pleure de rire affalée sur son établi, qui me tend obligamment sa carte de transport pour un rapide aller-retour en métro.
Je me rue dans le métro, et en pleine crise d'asthme je dégaine la-dite carte pour passer la barrière puis passe 20 minutes à insulter le métro, le conducteur, le voisin et les touristes.
Sortie du métro. Je cours de moins en moins vite au 4e étage en essayant de détecter la moindre fragrance de brûlé. Et le chien du 2e se déchaîne derrière sa porte, sans que j'arrive à trouver un second souffle pour lui donner mon sentiment en retour.
Maïté soit louée, le crumble est à peine cramé...
Soulagée et calmée je repars vers le métro en imaginant déjà dire à la soeur : "Alors ? t'as chronométré ? hinhin ch'suis trop forte".
Je re-dégaine la carte magnétique et me prend la barrière en pleine gueule. Je regarde ma main...où je ne vois plus que l'étui de la carte...sans carte à l'intérieur...
...
Et là, la station a retenti d'un énorme "MEEEEEERDE ET MERDE ET RE MEEEEERDE !!!!!!!!!!!" et y a eu comme un blanc de 5 secondes jusqu'à ce que le métro arrive. (J'imagine que les touristes de ce beau samedi ensolleillé en auront eu pour le frais concernant la grossierté des français)
Je me retape tout le trajet inverse, je bouscule une mémé en voulant éviter son essuie-main...pardon son chien, et la rattrappe avant qu'elle ne s'écrase en m'éclatant 2 vertèbres (passage légèrement hyperbolé).
De retour chez la soeur, compréhensive et prise d'un fou rire chronique et non comunicatif, je n'ose plus en sortir, même pour aller chercher les cadeaux de Noël comme j'avais prévu de faire.
Et là, 2 autres heures passent. Je me persuade que c'est fini les emmerdes.
H5 : je remarque que j'ai 5 appels en absence.
...
J'avais RDV avec une copine, pas vue depuis des mois, qui m'a attendue comme une cruche pendant x temps à l'endroit que je lui avait proposé la veille.
...
C'était une heure plus tôt.
Morte de honte je me décide à rentrer, persuadée que les emmerdes ne sont pas finies et qu'il va falloir faire gaffe en rentrant
...
un samedi soir à Paris (autant dire HongKong un soir de fête nationale)
...
de nuit
...
sur un vélo crevé
...
pendant une journée maudite.
Je ne vous dit pas l'angoisse.
Je me suis mise une girouette à la place du cou et j'ai déballé tous mes chapelets d'insultes en stock.
Tout le monde y est passé : les 3 voitures dont 1 qui m'a fait la meilleure queue de poisson de ma carrière de vélo (en plein tournant, par la droite, sans clignotant et sur couloir de bus. Come quoi j'avais raison de croire que le sort n'en avait pas fini avec moi), les touristes qui s'étaient donné le mot pour se jeter dans mes pédales.
Les seuls pour une fois dont je n'ai pas eu à me plaindre sont les bus et les taxis.
Une fois arrivée en bas de chez moi, indemne, là où la vigilance se relache, je me fais aborder par le clodo saoûlé de la rue, qui se plante devant ma porte et s'appuie sur mon vélo :
"Eh béh la p'tite dame elle habite là ? ben on s'embête pas ! Attend j'vais t'aider ! Allez les gars on va l'aider !" dit-il en parlant 40 centimètres en-dessous de mes yeux.
...
Et là, illustres inconnus, famille, amis, j'ai le regret de vous dire que j'ai craqué.
Mais attention : un craquage contrôlé de manière inversement proportionnelle.
C'est-à-dire que le volume a suivi une courbe croissant de plus en plus rapidement (y a un mot technique pour ça je crois : asymptotique).
Quand j'y repense je comprend la réaction du mec : il a lâche mon vélo comme s'il s'était brûlé et ses copains ont fermés leurs gueules avinées.
J'ai transformé mes yeux en poignards et j'ai commencé par un très bas "casse-toi, casse-toi" et j'ai fini par une très fort et très sec "DEGAGE!".
Et là pareil, y a eu...allez...2 secondes de blanc dans la rue.
...
Et le chien au 2e étage s'est abstenu.
Ceci grâce à quelques amusantes historiettes aussi improbables les unes que les autres, inattendues et surtout à force, terriblement typiques.
C'est presque comme si on pouvait s'y attendre...avant même que je commence à parler.
...
Ce qui ne m'était pourtant jamais arrivée c'est : LA JOURNEE COMPLETE DE PLANS FOIREUX.
...
Aujourd'hui c'est fait.
Tellement fait que l'Elu me dit : "Euuuuhh... T'es sûre de vouloir venir à la soirée avec moi ? Passke je voudrais pas que le métro explose ou que je tue un caniche..."
Hors le fait est que si d'explosion il n'y a point eu, ni de caniche écrasé, j'ai failli brûler mon immeuble, casser le col du fémur d'une mémé, passer 2 ou 3 fois sous les roues d'un camion, et tabasser un alcoolo.
...
Et en plus j'ai mis ma soeur dans la m...
...
Et j'ai crevé mon vélo
...
ET j'ai filé mon collant en laine que j'adore depuis 5 ans qu'il me suit fidèlement.
...
Le tout en 5 heures de temps.
H0 : réveil tardif et lent, habillage encore plus lent, vidage et re-remplissage de l'armoir après avoir réussi à décider ce que je mettrai.
H1 : je met un crumble et des flans à la pomme dans le four. Pendant que ça cuit, je vais faire les courses (pas faites depuis plus de 2 semaines, c'est la dèche).
Jusque là tout va bien.
Fin H1 : je sors les flans à la pomme du four, baisse la température du four pour laisser le crumble finir de cuire en douceur. Je prépare tout un tas de trucs à descendre quoi aux poubelles, quoi à ma soeur, quoi à la boîte aux lettres (cette fois sans oublier de timbrer).
H2 : je sors avec les poubelles, la lettre, les flancs, des trucs et des bidules. Je sors mon vélo qui n'a pas crevé depuis 3 utilisations (un record). Je fixe tout le joyeux monde sur le porte-(avion) et j'y go.
Premier arrêt : achat du cadeau Noël de la soeur (toujours la même)
Deuxième arrêt : chez l'indien pour regonfler les pneus
Puis 20 minutes de trajet normal jusqu'à chez la soeur.
H3 : Super, on blablatte, on se détend, tout va bien. Je vais aux toilettes (dans la cour de l'immeuble, et on sait comment elles sont généralement celles-là) et je me rends compte A CE MOMENT PRECIS que le crumble est toujours dans le four
...
Je vérifie l'heure : ça fait donc 2h/30 qu'il y est.
Catastrophée mais rhabillée je surgie chez la soeur, lui éructe la situation, m'habille et file vers le vélo que je croyais fidèle pour retourner en 4e vitesse à l'autre bout de Paris.
HORREUR : crevé.
Déjà passablement énervée je retourne chez la soeur qui pleure de rire affalée sur son établi, qui me tend obligamment sa carte de transport pour un rapide aller-retour en métro.
Je me rue dans le métro, et en pleine crise d'asthme je dégaine la-dite carte pour passer la barrière puis passe 20 minutes à insulter le métro, le conducteur, le voisin et les touristes.
Sortie du métro. Je cours de moins en moins vite au 4e étage en essayant de détecter la moindre fragrance de brûlé. Et le chien du 2e se déchaîne derrière sa porte, sans que j'arrive à trouver un second souffle pour lui donner mon sentiment en retour.
Maïté soit louée, le crumble est à peine cramé...
Soulagée et calmée je repars vers le métro en imaginant déjà dire à la soeur : "Alors ? t'as chronométré ? hinhin ch'suis trop forte".
Je re-dégaine la carte magnétique et me prend la barrière en pleine gueule. Je regarde ma main...où je ne vois plus que l'étui de la carte...sans carte à l'intérieur...
...
Et là, la station a retenti d'un énorme "MEEEEEERDE ET MERDE ET RE MEEEEERDE !!!!!!!!!!!" et y a eu comme un blanc de 5 secondes jusqu'à ce que le métro arrive. (J'imagine que les touristes de ce beau samedi ensolleillé en auront eu pour le frais concernant la grossierté des français)
Je me retape tout le trajet inverse, je bouscule une mémé en voulant éviter son essuie-main...pardon son chien, et la rattrappe avant qu'elle ne s'écrase en m'éclatant 2 vertèbres (passage légèrement hyperbolé).
De retour chez la soeur, compréhensive et prise d'un fou rire chronique et non comunicatif, je n'ose plus en sortir, même pour aller chercher les cadeaux de Noël comme j'avais prévu de faire.
Et là, 2 autres heures passent. Je me persuade que c'est fini les emmerdes.
H5 : je remarque que j'ai 5 appels en absence.
...
J'avais RDV avec une copine, pas vue depuis des mois, qui m'a attendue comme une cruche pendant x temps à l'endroit que je lui avait proposé la veille.
...
C'était une heure plus tôt.
Morte de honte je me décide à rentrer, persuadée que les emmerdes ne sont pas finies et qu'il va falloir faire gaffe en rentrant
...
un samedi soir à Paris (autant dire HongKong un soir de fête nationale)
...
de nuit
...
sur un vélo crevé
...
pendant une journée maudite.
Je ne vous dit pas l'angoisse.
Je me suis mise une girouette à la place du cou et j'ai déballé tous mes chapelets d'insultes en stock.
Tout le monde y est passé : les 3 voitures dont 1 qui m'a fait la meilleure queue de poisson de ma carrière de vélo (en plein tournant, par la droite, sans clignotant et sur couloir de bus. Come quoi j'avais raison de croire que le sort n'en avait pas fini avec moi), les touristes qui s'étaient donné le mot pour se jeter dans mes pédales.
Les seuls pour une fois dont je n'ai pas eu à me plaindre sont les bus et les taxis.
Une fois arrivée en bas de chez moi, indemne, là où la vigilance se relache, je me fais aborder par le clodo saoûlé de la rue, qui se plante devant ma porte et s'appuie sur mon vélo :
"Eh béh la p'tite dame elle habite là ? ben on s'embête pas ! Attend j'vais t'aider ! Allez les gars on va l'aider !" dit-il en parlant 40 centimètres en-dessous de mes yeux.
...
Et là, illustres inconnus, famille, amis, j'ai le regret de vous dire que j'ai craqué.
Mais attention : un craquage contrôlé de manière inversement proportionnelle.
C'est-à-dire que le volume a suivi une courbe croissant de plus en plus rapidement (y a un mot technique pour ça je crois : asymptotique).
Quand j'y repense je comprend la réaction du mec : il a lâche mon vélo comme s'il s'était brûlé et ses copains ont fermés leurs gueules avinées.
J'ai transformé mes yeux en poignards et j'ai commencé par un très bas "casse-toi, casse-toi" et j'ai fini par une très fort et très sec "DEGAGE!".
Et là pareil, y a eu...allez...2 secondes de blanc dans la rue.
...
Et le chien au 2e étage s'est abstenu.
lundi 29 septembre 2008
Faisons-nous la belle...
Chers amis,
C'est avec une joie et une excitation profonde, teintées d'emballements cardiaques, que je vous annonce mon départ imminent pour l'autre bout du monde.
C'est ainsi qu'après les chroniques de Perséphone en Turquie (encore à suivre) vous pourrez suivre les miennes à Hong Kong & Co. (D'ailleurs si vous avez des conseils de trucs à y faire, lâchez-vous dans les commentaires).
C'est donc plongée dans l'afflication la plus astreingente que je laisserai dernière moi cette merveilleuse banlieue parisienne où j'ai passé ces 7 derniers mois et la RATP/SNCF avec laquelle j'ai profité de plus de 250 heures d'accointance au gré des retards et des RER supprimés.
Ô tristesse ! Ô soupirs !
Alors, chers lecteurs, vous me direz que si je voulais me soigner de la banlieue, des RER et de leur odeur, c'est pas vraiment à HK qu'il faudrait que j'aille.
Et vous auriez raison.
Mais bon...
N'est pas reine des plans foireux (RPF) qui veut, et il faut bien assurer son rang.
Et là, comment vous dire, si je ne vous dégotte pas 3 ou 4 PF par jours, c'est vraiment que 7 mois de RER ça vous change un homme, enfin une RPF.
En vous la souhaitant bonne, je pars dimanche (et aujourd'hui est mon avant-dernier jour de boulooooooooooooooooot)
C'est avec une joie et une excitation profonde, teintées d'emballements cardiaques, que je vous annonce mon départ imminent pour l'autre bout du monde.
C'est ainsi qu'après les chroniques de Perséphone en Turquie (encore à suivre) vous pourrez suivre les miennes à Hong Kong & Co. (D'ailleurs si vous avez des conseils de trucs à y faire, lâchez-vous dans les commentaires).
C'est donc plongée dans l'afflication la plus astreingente que je laisserai dernière moi cette merveilleuse banlieue parisienne où j'ai passé ces 7 derniers mois et la RATP/SNCF avec laquelle j'ai profité de plus de 250 heures d'accointance au gré des retards et des RER supprimés.
Ô tristesse ! Ô soupirs !
Alors, chers lecteurs, vous me direz que si je voulais me soigner de la banlieue, des RER et de leur odeur, c'est pas vraiment à HK qu'il faudrait que j'aille.
Et vous auriez raison.
Mais bon...
N'est pas reine des plans foireux (RPF) qui veut, et il faut bien assurer son rang.
Et là, comment vous dire, si je ne vous dégotte pas 3 ou 4 PF par jours, c'est vraiment que 7 mois de RER ça vous change un homme, enfin une RPF.
En vous la souhaitant bonne, je pars dimanche (et aujourd'hui est mon avant-dernier jour de boulooooooooooooooooot)
lundi 1 septembre 2008
Les Joies du Bizzu
C'est la rentrée des classes !
En ce moment les jeunes recrues envahissent le campus resté vide depuis des mois.
J'ai pu en profiter en tout liberté depuis 5 mois que mon stage passionnant a commencé.
Mais aujourd'hui...c'est la rentrée.
En fait, ça veut dire que toute la journée, des hordes d'étudiants plus ou moins couverts courent devant ma fenêtre en se lançant des œufs, hurlent à qui mieux mieux le puissant et célèbre "C'est à Babord/Tribord qu'on gueule...", apprennent tous en chœur les pires chansons paillardes, arborent les derniers T-shirts "J'aime le Sexe/la Bouffe" (au choix), et envahissent la cour de récré ... pardon, le campus avec des toboggans gonflables, des babyfoot humains et des jazzers d'eau.
Enfin voilà quoi
...
C'est la rentrée.
Bientôt la fin du stage pour moi. Une nouvelle vie pour eux.
En ce moment les jeunes recrues envahissent le campus resté vide depuis des mois.
J'ai pu en profiter en tout liberté depuis 5 mois que mon stage passionnant a commencé.
Mais aujourd'hui...c'est la rentrée.
En fait, ça veut dire que toute la journée, des hordes d'étudiants plus ou moins couverts courent devant ma fenêtre en se lançant des œufs, hurlent à qui mieux mieux le puissant et célèbre "C'est à Babord/Tribord qu'on gueule...", apprennent tous en chœur les pires chansons paillardes, arborent les derniers T-shirts "J'aime le Sexe/la Bouffe" (au choix), et envahissent la cour de récré ... pardon, le campus avec des toboggans gonflables, des babyfoot humains et des jazzers d'eau.
Enfin voilà quoi
...
C'est la rentrée.
Bientôt la fin du stage pour moi. Une nouvelle vie pour eux.
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