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dimanche 19 décembre 2010

B. comme Bifidus Actif finira par me tuer

Charmante enfant que B. comme Bifidus Actif !!
Tellement charmante que j'en arrive à penser qu'à sa vue j'hériterai d'une hernie.

Telle que vous me lisez-là, je reviens d'un parcours du combattant digne des plus heureuses fins d'années.

Ordoncques, après 2 jours bloquée par l'outrecuidante neige, je m'en vais vaillamment tenter de rentrer chez moi. En escale à Paris je me dis que je pourrais tout aussi bien faire un crocher chez B. comme Bifidus Actif, tant aimée mais si peu vue ces derniers jours.

Sitôt pensé, sitôt fait : je m'avachis dans le sofa de B. comme Bifidus Actif en espérant que d'ici la fin du film mes chaussettes auront fini de sécher (phrase rigolote à dire plusieurs fois).

Fin du film, mes chaussettes ne sont pas sèches, mais qui a dit que je ne pouvais pas faire flamber la carte bleue ??

En l'occurrence ce n'est pas la mienne mais celle de B. comme Bifidus Actif qui a bien fini par cramer.

Car pour s'aérer l'esprit après ce film farouchement bouleversant, nous voici donc bras dessus bras dessous à lécher les vitrines des antiquaires, persuadée, folle que j'étais, qu'acheter chez les antiquaires ce n'est pas encore de notre âge et que diantre nous ne risquions rien à regarder.


Mais c'était sans compter l'oeil aiguisé de B. comme Bifidus Actif qui tombe en arrêt devant ... un bout de bois.


...


Un gros bout de bois...

...


Enfin bon bref : une grosse stere de bois ...

...

En ébène ...


...

Donc oui très lourd, le bout de bois.



Et là, pauvre de Zizule, sentant la vague du destin remonter ma colonne vertébrale, c'est comme au ralenti que je suis les allers-retours des yeux de B. comme Bifidus Actif entre la stere de bois, mes petits bras musclés, les siens et ceux de sa carte bleue... allers-retours que le performant antiquaire n'aura pas manqué de noter.

Pendant que Zizule et l'antiquaire comptent les points et se promettent mutuellement mille maux, B. comme Bifidus Actif sautille comme une abeille dodue à l'approche de Petit Ours Brun et commence déjà à marquer son territoire pour empêcher tout badaud de se réclamer du même article.


La grâce de Noël faisant de l'effet même sur Zizule, je ne perd même pas mon temps à faire remarquer à B. comme Bifidus Actif que les badauds en question ont tous plus de 60 ans, que la plupart sont de petites mémés fragiles et qu'aucun n'a par conséquent ne serait-ce que rêvé d'acheter ce ... ce ... truc.


1 transaction financière plus tard, B. comme Bifidus Actif et Zizule se coltinent Bébé Ours à ramener à la maison.
Le Bébé en question doit peser entre 30 et 50 kilos, lisse et glissant comme un savon mouillé, et Zizule, innocente qu'elle était, n'a pas emporté son diable ce matin...


Enfin je vous passe les détails, mais c'est sous les encouragements délirants des commerçants, badauds et pigeons qui n'étaient pas sans rappeler l'ambiance des foires sur le stand de Monsieur Muscle, que B. comme Bifidus Actif et Zizule ont pu exercer leurs petits biscotos.

vendredi 16 octobre 2009

'Sont fous les gens

Mais bien sympathiques ...



Ce post aussi je le met chez Béa, juste pour la vexer ...erkerkerk

dimanche 3 mai 2009

Adoption avinée

Personnages de la pièce :

Béa : honnête artisan
RedFace : ami malhonnête et client 
Zizule (sans commentaire)
SDF : bourré
Patron : du bar
Blondasse : crétine
Crétin : de la crétine


Scénario :

Béa et Zizule bossent et/ou font semblant de bosser. L'ambiance est (méta)studieuse.

Arrive RedFace.

Dialogue :

RedFace _ "La caisse ! ou ch'cass' tout!"
Béa, sans lever la tête _ "Salut !"
RF _ "Ca va, merci d'demander. Je rentre de tournée."
Béa _ "Ah ?"
RF _"Problème à ma clarinette."
Béa, large sourire _ "Hinhinhin..."


Pendant que Béa répare, RedFace passe en arrière-boutique saluer Zizule, et en profite pour la demander en mariage (décidément c'est une manie) et/ou lui faire des propositions indécentes.
Zizule l'envoie gracieusement ch... sans lever la tête de l'appel d'offre ("Etude et assistance à la mise en oeuvre du développement durable chez les papous immigrés en Lettonie") à laquelle elle est en train de répondre.

Imperturbable, RedFace nous invite boire un coup au bistro du coin, en ces termes nobles et engageants : "En voiture Simone, c'est moi qui pilote !" (n'est-ce-pas que c'est noble et engageant ??)


5 minutes plus tard, le trio est confortablement installé au soleil, chacun sa bière. RedFace continue ses propostions indécentes et Zizule s'amuse à lui débiter des réponses de plus en plus incohérentes. La vie est belle.


Arrivent successivement Blondasse, son Crétin et SDF.

Blondasse et Crétin s'installent en terrasse. 
Saoûl du Front, qui très clairement n'est pas tout seul dans sa tête, accoste l'heureux couple et commence par taxer une clope à Blondasse qui obtempère.

Mais il était dit que l'oubli que procure l'alcool ne devait pas s'arrêter là, et Sans Dépendance Fixe demande illico une deuxième clope.

Blondasse, car elle est blonde ne voit pas dans quoi elle s'embarque et sort une deuxième clope. Mais voici que Patron sort de son bar, fonce sur Sans Déflagration Fixe et s'insurge : "Dégage de mon bar, ça fait une semaine que tu taxes tous mes clients !"

SDF - "Beuûrgh mé j'veurg gune r'vune cloûp..."

Et les choses en suivant d'autres, un coup de poing part dans le sens Patron-Sans Défense Fixe. Ce dernier s'affale au milieu de la route. (Mais c'était pas comme dans Bébel parce que le coup de poing il a fait "cgn'h!" et pas "ZBANG'OUT'CHHHH!!!")

Blondasse qui jusque là n'avait pas protesté, s'insurge : "Non mais ça va pas ! Est-ce que je vous frappe moi ?"


(Pendant ce temps, Béa, Zizule et RedFace, restent tranquilles au soleil, sans savoir comment réagir et même à se demander si finalement ils avaient vraiment envie d'intervenir.)


Patron, vénère grave, s'engouffre dans son bar, suivi par Crétin qui va chercher de l'eau et un mouchoir pour Seize Demi Foutu.
Blondasse le suit et au passage, fusille Béa du regard et hurle : "C'est honteux ce que vous faites !"

Bea _ "Mééééuh, keskejéfé ????!!"
Blondasse _ "Oui ôh bon ça va hein ? Tout le monde sait que vous êtres la fille du patron ! Et moi aussi je mange ici tous les jours et c'est pas une raison pour frapper les gens !"


...


Zizule, après 2 secondes d'hébétude, lance un vague : "OOhéééééooooooôÔÔÔÔ!!! Ca va oui ?" (admirez le style)

Mais Blondasse, emportée par son élan et la prise au vent de sa chevelure n'a pas le temps de comprendre que par là, Zizule voulait en fait soumettre à son jugement les points suivants :
 
1° Elle est charmée que le quartier ait une si haute estime de Béa
2° Mais que malheureusement Béa n'est pas la fille du patron du bar
3° Qu'elle y mange peut-être une fois par semaine parce que mon Dieu, 7 onglets de boeuf la semaine on lui a bien dit que c'était limite (mais elle ne se rappelle plus qui)
4° Elle est bien d'accord avec le fait que l'onglet de boeuf n'incite nullement à la violence urbaine mais plutôt à l'apathie horizontale (position que semble d'ailleurs avoir adopté Sans clic-clac Fixe)


...


Perplexe, Zizule finit sa bière, regarde pensivement les reliquats de la scène et se demande : "Quelle accroche je vais bien pouvoir trouver pour bloguer tout ça..."

jeudi 30 avril 2009

Gynécos et clarinettes

Mieux que Zizule, pire que Lagaffe, dépassant votre imagination la plus folle, skotchant au départ vos fantasmes inavouables, j'ai nommé : BEA !!!



Restituons le contexte :

Béa répare des clarinettes entre autre choses. Un aspect amusant de son métier est que les musiciens sont très...fidèles à leur réparateur attitré : ils n'en changent pas de bon gré.


Bon, une fois ceci posé, passons au brûlant du dossier :


Béa reçoit dans son atelier une association du 3e âge. Elle leur montre : "koik'c'est k'une clarinette, komment ke ça se répare, brouuuuuf, kek bruit ksa fé".
Mais Béa se fait ch... Le public 'est pas hyper réactif et Béa sent venir la crise de fou rire.

Pour s'en sortir elle tente, bien malgré elle, une sortie : "Vous savez les musiciens et leurs clarinettes, c'est un peu comme les femmes et leur gynéco. Elles ont du mal à écarter les cuisses devant un inconnu !"



...



Béa est horrifiée par ce qu'elle s'entend dire mais termine sa phrase vaillamment mais toujours malgré elle.


Le 3e âge en perd son dentier, affiche 3 secondes de silence et un encéphalogramme plat.




...



Et là, tout se que trouve Béa à faire, c'est s'imaginer comment Zizule aurait réagi s'il elle avait été dans l'arrière-boutique.




Et moi, bien malgré moi, je prends ça comme un hommage.