dimanche 19 décembre 2010

B. comme Bifidus Actif finira par me tuer

Charmante enfant que B. comme Bifidus Actif !!
Tellement charmante que j'en arrive à penser qu'à sa vue j'hériterai d'une hernie.

Telle que vous me lisez-là, je reviens d'un parcours du combattant digne des plus heureuses fins d'années.

Ordoncques, après 2 jours bloquée par l'outrecuidante neige, je m'en vais vaillamment tenter de rentrer chez moi. En escale à Paris je me dis que je pourrais tout aussi bien faire un crocher chez B. comme Bifidus Actif, tant aimée mais si peu vue ces derniers jours.

Sitôt pensé, sitôt fait : je m'avachis dans le sofa de B. comme Bifidus Actif en espérant que d'ici la fin du film mes chaussettes auront fini de sécher (phrase rigolote à dire plusieurs fois).

Fin du film, mes chaussettes ne sont pas sèches, mais qui a dit que je ne pouvais pas faire flamber la carte bleue ??

En l'occurrence ce n'est pas la mienne mais celle de B. comme Bifidus Actif qui a bien fini par cramer.

Car pour s'aérer l'esprit après ce film farouchement bouleversant, nous voici donc bras dessus bras dessous à lécher les vitrines des antiquaires, persuadée, folle que j'étais, qu'acheter chez les antiquaires ce n'est pas encore de notre âge et que diantre nous ne risquions rien à regarder.


Mais c'était sans compter l'oeil aiguisé de B. comme Bifidus Actif qui tombe en arrêt devant ... un bout de bois.


...


Un gros bout de bois...

...


Enfin bon bref : une grosse stere de bois ...

...

En ébène ...


...

Donc oui très lourd, le bout de bois.



Et là, pauvre de Zizule, sentant la vague du destin remonter ma colonne vertébrale, c'est comme au ralenti que je suis les allers-retours des yeux de B. comme Bifidus Actif entre la stere de bois, mes petits bras musclés, les siens et ceux de sa carte bleue... allers-retours que le performant antiquaire n'aura pas manqué de noter.

Pendant que Zizule et l'antiquaire comptent les points et se promettent mutuellement mille maux, B. comme Bifidus Actif sautille comme une abeille dodue à l'approche de Petit Ours Brun et commence déjà à marquer son territoire pour empêcher tout badaud de se réclamer du même article.


La grâce de Noël faisant de l'effet même sur Zizule, je ne perd même pas mon temps à faire remarquer à B. comme Bifidus Actif que les badauds en question ont tous plus de 60 ans, que la plupart sont de petites mémés fragiles et qu'aucun n'a par conséquent ne serait-ce que rêvé d'acheter ce ... ce ... truc.


1 transaction financière plus tard, B. comme Bifidus Actif et Zizule se coltinent Bébé Ours à ramener à la maison.
Le Bébé en question doit peser entre 30 et 50 kilos, lisse et glissant comme un savon mouillé, et Zizule, innocente qu'elle était, n'a pas emporté son diable ce matin...


Enfin je vous passe les détails, mais c'est sous les encouragements délirants des commerçants, badauds et pigeons qui n'étaient pas sans rappeler l'ambiance des foires sur le stand de Monsieur Muscle, que B. comme Bifidus Actif et Zizule ont pu exercer leurs petits biscotos.

samedi 30 octobre 2010

L'Elu, cet illustre inconnu

L'autre jour que je parlais d'aller voir au cinéma le film "Un bel et sombre inconnu" et que je dégoisais sur je ne sais plus quel acteur "qu'il est beau, qu'il est viril, qu'il est incroyable ...", l'Elu, n'y tenant plus, me rétorque :

"Ben pourquoi tu veux aller au cinéma ? T'as qu'à me regarder : moi aussi je suis beau, sombre et inconnu ! "

mardi 19 octobre 2010

Décidément Zizule est en forme

Et ce n'est pas "B.comme.Bidifus.Actif" qui me contredira...


L'autre jour ... enfin je dis "l'autre jour" mais c'était un dimanche, plus particulièrement un dimanche MATIN, jour honni entre tous quand tu n'es pas au fond de ton lit, emmaillotté comme un bébé du XIXe dans tes 3 couettes (les nuits rafraîchissent).


L'autre jour MATIN, disais-je donc, "B.comme.Bidifus.Actif" et Zizule s'en vont (en guerre / à la plage / à la messe / aux champignons / à une répétition d'orchestre / tyranniser "Öa l'cong !!" le chat du voisin / ...).

Réveil douloureux après nuit courte, donc. Hop hop hop ! elles se faufilent en voiture dans les méandres de la banlieue.

"B.comme.Bidifus.Actif" conduit et Zizule essaye de jouer au copilote, tout en luttant contre ses paupières, qui sont louuuuuuuurdes.

Et je dis bien "essaye" car la suite de l'histoire vous le prouvera, il s'agissait bien d'un essai qui n'a pas été couronné par la chance du débutant.

Bon alors, au lieu de tourner autour du pot et d'essayer de trouver une jolie manière de vous raconter ça, je vais y aller direct :

Zizule : "Zut, feu rouge, tiens tourne-là viiiiite, c'est un raccourci"
"B.comme.Bidifus.Actif", pas contrariante, obéit et bon ben évidemment ... PAFFFFFfffffflplplplplplplplplplplplplpffff (écoutez la jolie chanson du pneu crevé ... enfin je dis crevé mais le terme "complètement explosé" serait plus fidèle à la cruelle réalité).



Récapitulons : nous sommes dimanche dans une vague banlieue, vide donc. Il fait froid. On est fatiguées. C'est à peine si on sait changer une roue et pour ne pas faciliter le travail, on est mortes de rire à s'en rouler par terre avec le cric.


Bon.


"B.comme.Bidifus.Actif", sans cesser de ricaner, prend les choses en main, ouvre le coffre, sort cric, L, roue de secours ; installe le cric, soulève la voiture, ôte la jante, fixe le L et tourne.

Pendant ce temps, Zizule s'instruit, pour le cas où elle se retrouverait dans une situation pareille sans personne pour rigoler avec elle.

"B.comme.Bidifus.Actif" pour sur le L, le pneu ne bouge. Pas un frémissement. Rien. Zizule essaye, rien non plus.


Zizule, pratique, lève les yeux à la recherche d'un banlieusard perdu. Mais personne à l'horizon, sauf quelques voitures qui passent sans s'arrêter.

Zizule, toujours plus pratique, se regarde, regarde "B.comme.Bidifus.Actif", se regarde à nouveau et décide :
"Bon, tu vas te mettre au bord de la route et jouer à la nana sexy, ça marchera plus que si c'était moi, c'est sûr".

Pendant, que toujours écroulée de rire "B.comme.Bidifus.Actif" se recoiffe, arrange son décolleté et lève un bras dans un geste qui n'est pas sans rappeler Ava Gardner au meilleur de sa forme, Zizule, avec tout le style qu'on lui connait, grimpe sur le L, les mains appuyée contre le capot et commence à sautiller pour faire tourner la roue ... qui tourne.

Et là, mesdemoiselles, mesdames, messieurs, jaillit un cri que "B.comme.Bidifus.Actif" n'oubliera jamais et dont elle m'agonit depuis à chaque entrevue : "Ca vieeeeent !!! Ca vient !!!! ... Ca toooooooourne !!!!!"


Je ne vous dis pas la gueule du mec qui venait de s'arrêter et qui entend Zizule crier à tue-tête "Ca vieeeeeeent!!!!"


...



Bon ...


Hum ...


Reprenons.


Le mec s'approche, fait son petit diagnostic, nous regarde, re-regarde la voiture, le pneu, le cric, nous regarde, et une lueur sardonique point dans son regard qui n'est pas sans rappeler Humphrey Bogard juste avant qu'il ne rembarre le gendarme dans Casablanca.

Zizule s'attend au pire et elle a raison, parce que bon y avait encore un petit truc qu'il fallait savoir quand on change une roue : faut poser la roue par terre si on veut la dévisser, et ensuite seulement tu peux t'exciter sur ton cric.

mercredi 6 octobre 2010

Ô rage, Ô désespoir, Ô Zizule ennemie

Bon je sais, je sais, ça fait plus que 82 baux que ne vous ai pas prodigué mes sages conseils en ce qui concerne vos palpitantes existences, qui assoiffées d'inspiration depuis des lustre-euh-z'et-des-lustres, n'ont eu qu'à se rabattre sur les mornes soirées, les plates journées, et les sombres matins, sans parler des nuits.

Je vois ça d'ici.

Pour réparer mes fautes, que vous offrir ??

J'ai là un petit extrait de vie que je vous tiens au chaud depuis quelques semaines : est-ce que ça vous conviendrait ?

J'imagine que oui, puisque les possibilités de débats interactifs sont quand même assez limitées sur cette page Web ...


Donc allons-y :

L'autre jour, PetiChat, qui a appris à ouvrir les poubelles depuis le temps, et aussi à ne plus caguer n'importe où (à force de torgnoles, je l'avoue) ...



LORSQUE TOUT A COUP ... !


Non l'histoire remonte plus loin ...


Donc un autre jour, Zizule ensevelie sous des tonnes de trucs à faire, rentre chez elle se cacher dans son armoire en attendant que quelqu'un se décide à faire le ménage / courses / jardinage / réponses à appels d'offre / torgnolage de chat / descente de plaquette de chocolat fourrée poire / ... à sa place (choisissez).

Comme rien ne se produit, elle finit pas sortir le bout de ses lunettes de dessous la penderie, et avise l'Elu, tranquillement en train de faire le ménage / descendre les réserves de café et caramel mou / ranger ses papiers / réparer des trucs (choisissez).

Zizule, que cette bonhommie exaspère, commence à gueuler parce que l'Elu a oublié de ramasser les tomates pleines d'escargot / nettoyer la caisse du chat / racheter du chocolat fourré poire / répondre à mes appels d'offre ...

L'Elu, impassible, pose le chat, avale son caramel, chope Zizule par la peau de ses lunettes et ... entame une valse.

Alors évidemment, la bouillante Zizule se découvre des similitudes avec le caramel mou : elle se ramollit, fond ...


LORSQUE TOUT A COUP ... !!


... mais non, l'histoire ne peut pas commencer comme ça ...



Donc en fait, un certain soir de ces dernières semaines, Zizule reste taaaaaaard au boulot pour (devinez quoi) répondre à un appel d'offre.
Il est 22h quand la raison lui revient et qu'elle décide de tout plaquer pour se barrer en Andalousie, là où les prairies sont plus vertes et les appels d'offres moins nombreux.
Il fait nuit et il pleut. Les RER se font rares et le pavé glissant. Zizule s'attend évidemment à attendre 24 minutes au moins, que son moyen de transport préféré se pointe , mais, mais, mais : que n'entend-elle pas à l'horizon ??? Un RER !!!!! et dans le bon sens de circulation en plus !!!

Vite vite elle remonte ses lunettes à son cou, stabilise son sac à dos et actionne ses petites jambes. Elle court elle court la Zizule, sous la pluie et dans la nuit. Elle s'élance, se précipite, se prépare à sauter dans le wagon qui est en train de sonner et ...

...se loupe complètement et passe SOUS le RER : ZIP !

Rassures-toi Maman, respire mon chéri, tout va bien grand-mère : seule ma jambe gauche est en fait aller taquiner du rail, la droite est sagement restée avec le petit peuple qui d'ailleurs s'est mis à hurler tous en choeur (qui a dit que les parisiens sont indifférents ?), pendant que les appendices latéraux supérieurs de Zizule (les bras, oui) maintenaient les portes du RER ouvertes.

Passent 1 ou 2 secondes.

Zizule n'a mal nulle part, écoute avec un certain amusement les gens hurler au conducteur (qui se trouve à 150 mètres de là) de ne pas partir, se trouve ridicule et se demande si les petits mouvement grotesques qu'elle tente pour se redresser finiront pas aboutir. Elle loue également le seigneur que l'Elu ne soit pas là, lui qui hésiterait entre la franche rigolade et une engueulade bien montée.

Mais en fait d'Elu, s'en est un autre qui se présente à ce moment.
Sorti des entrailles du wagon, voilà t-y-pas qu'un sosie de Rambo, avec 20 centimètres de moins que la Zizule, l'agrippe aux aisselles, et te me la soulève, hop!, pour la reposer un peu plus loin aussi délicatement qu'un fleuriste qui ramasse un bonzaï effarouché. Je me serai bien jetée à son cou pour partir ensemble vers le soleil couchant mais bon ... j'ai investi mes dernières reliques de décence dans une certaine retenue toute aristocratique pour, humblement, remercier mon sauveur, rassurer mes fans et, chancelante, m'effondrer dans un coin.


LORSQUE TOUT A COUP ... !

...


(Bon faut vraiment que j'aille faire les courses là ...)

jeudi 22 juillet 2010

Le RER en musique

J'ai testé pour vous : le casque à musique dans le RER !

Première fois que je me balade dans les transports avec de la musique dans les oreilles. Drôle sensation de "surdité" et bizarrement mon équilibre vertical corporel s'en trouve un peu affecté ...


Mais le "must" c'est qu'étrangement, la musique semble s'accorder à l'ambiance environnante immédiate :

- Départ RER ensoleillé et relax : ouverture du 3e concerto pour piano de Rachmaninov
- Entrée du RER dans les tunnels de Paris : début du 2e mouvement, ça commence à s'agiter
- Changement à Châtelet : la musique explose, pulsée
- Re-tunnels : la mélodie se calme, mélancolique
- Arrivée au bureau : superbe cadence et entrée triomphale de Zizule sous les applaudissements délirants de sa stagiaire


Je kiffe Rachmaninov ...

vendredi 18 juin 2010

PetiChat - Version 4.0 - PetiChat apprend à jouer au ping pong

Bon, il fait beau, les martinets chantent, les voisins ne sont pas là, les souris se cachent et les fourmis vaquent.

Il était temps d'ouvrir la table de ping pong.



Une fois ouverte, celle-ci prend à peu près la moitié du jardin mais on a encore un peu la place de tourner autour.

Zizule réapprend doucement à situer son corps dans l'espace, elle qui depuis plus de 2 ans ne se situe quasiment plus que devant un ordinateur, dans un RER ou une décharge (ce qui revient parfois au même, odeur comprise).

L'Elu, obligeamment, n'envoie que des balles centrées tout en maudissant amoureusement Zizule qui n'arrête pas de ricanner et d'envoyer les balles chez le voisin.



Mais pourquoi ricanne-t-elle la Zizule ?


Parce qu'au milieu de la table de ping pong, il y a PetiChat qui essaye d'intercepter les balles :

Pendant que sa tête va à gauche, le corps continue sa trajectoire à droite, et ses 3 de ses papattes s'emmêlent dans le filet...

Malgré cette position ubuesque elle trouve le moyen d'allonger la 4e papatte et de choper la balle au passage pour se la caler contre le bidon et attendre qu'on vienne la récupérer à grands renforts de câlin/savonnage.


Je dois dire que j'en ai pleuré de rire, elle a bien dormi cette nuit et nos orteils sont restés au repos.



Promi : le prochain post, je ne parle pas du chat

vendredi 11 juin 2010

PetiChat - Version 3.0

Bon alors, des nouvelles de PetiChat ...

Elle est en train de passer du lait à l'eau ... ce qui implique des diarrhées apparemment ... mais elle gère ça avec sagesse et nous avec résignation (cette odeur...).

Par contre, on essaye de lui apprendre (à grands renforts de manifestations broyantes et bruyantes) que ... enfin comment dire ... notre lit n'est pas une litière ...

1e mauvaise surprise il y a 2 semaines : un beau petit caca bien sec au retour du boulot, posé sur l'oreiller

2e mauvais surprise ce matin au réveil : plein de tout petits cacas bien secs disséminés sous la couette ...

Du coup grands lessive, frénésie de serpillère du bas en haut de la maison, pendant que l'Elu colle aux basques de PetiChat à l'affut de la moindre connerie pour lui sauter dessus.

Vive le télétravail : sinon j'aurai dû attendre ce soir avant de nettoyer tout ça ... :) (voyons le côté positif)

jeudi 3 juin 2010

PetiChat - Version 2.0



Bon maintenant qu'elle sait ronronner, elle a aussi appris à faire des bêtises : m'attaque les orteils et les cheveux pendant que je dors, entre dans la poubelle jaune pour lécher la conserve de raviolis et se retrouve couverte de sauce qu'elle ne prend pas le soin de laver, cours en tous sens en produisant des bruits très étranges, mange et défèque à un rythme que je qualifierai d'insoutenable ...


...

Enfin bon elle a l'air heureuse dans le jardin, elle ronronne à me regarder et ronronne même ... quand je la lave (ben oui forcément les raviolis ça tache ...)

vendredi 14 mai 2010

PetiChat

Nous avons une nouvelle venue dans la famille ... une petite chatte de 10 semaines.
Nous l'avons appelée PetiChat.

Depuis 2 jours qu'on se connait, PetiChat me suit partout dans la maison, me lèche les orteils la nuit et dors sur mes genoux quand je travaille. Même traitement avec l'Elu.

PetiChat est également très bavarde : elle cause, elle cause, et que je te "miaou" par-ci, et que je "mion" par-là. Très câline, très joueuse : le petit chat parfait, celui de me rêves.

...

Ya plus qu'à lui apprendre à ronronner ...

jeudi 29 avril 2010

Zizule ... fait encore des siennes

Lecteurs ébahis, soyez heureux, car Zizule a fait un retour en force pas plus tard que Mardi dernier.


Voilà les faits :

Zizule est en route pour rendre un dossier d'appel d'offres : c'est-à-dire qu'il faut qu'elle soit à une certain heure à un certain endroit, pour que le devis à XXX.XXX.XXX euros soit examiné. Si elle n'arrive pas à l'heure, l'enveloppe ne sera même pas ouverte ...

C'est vous dire si elle stress.


Arrivée à la gare RER, Zizule a un accès de folie : elle pense avoir oublié un document dans son dossier ... Au bord de la panique, elle rallume son portable pour vérifier la liste des documents à joindre dans l'enveloppe ...
Pendant ce temps, le RER arrive, Zizule agrippe ses affaires (sac à dos, écharpe, ordinateur) et saute dans le wagon.

Le temps de se rassurer, elle n'a rien oublié, elle referme son ordi, referme son sac et ... cherche à sortir son téléphone portable ... qui a disparu ...

Fébrile, Zizule cherche dans toutes ses poches, celles de son sac et celles de son voisin offensé !

Rien !

...


Zizule se demande si elle doit paniquer ...

Elle écarte d'office la solution de descendre à la prochaine station pour faire demi-tour et vérifier si le portable n'est pas toujours sur le banc de la station d'avant ...

...

Zizule considère sérieusement la solution de paniquer et annonce à son sac que c'est ce qu'elle fera si jamais il ne lui restitue pas d'office l'objet recherché.


Une petite voix se fraye un chemin dans la cervelle encombrée de Zizule et lui murmure : "Panique pas ! si tu ne paniques pas, quelqu'un trouvera ton téléphone et te le rendra, tu verras".

Obéissant à la voix de la foi et de la raison, Zizule abaisse son rythme cardiaque, coupe la vapeur de ses oreilles, et prodigue à son voisin les excuses nécessaires.

...

10 minutes passent (car vous vous doutez bien, chers lecteurs, que mon histoire ne s'arrête pas là)


Zizule commence à imaginer comment elle va faire pour prévenir tous ses contacts qu'elle change de n° : petite phrase sympathique en signature de mail, annonce fracassante sur Facebook, nouvelles cartes de visite ...
Et Zizule se demande même dans quelle mesure la perte de son 06 impactera son chiffre d'affaire à la fin de l'année ...


Le RER arrive à bon port. Zizule jette un dernier coup d'oeil sous la banquette et dans les poches de son voisin, et, résolue, sort du wagon avec ce dernier, définitivement conquis.


Après 3 pas, Zizule regarde son sac et lui demande (véridique) "Et toi, où est-ce que tu penses qu'il est maintenant mon portable ?"
Et là je vous jure, je vous affirme, je vous certifie que mon sac à dos m'a répondu télépathiquement : "... il est dans la poche latérale, espèce de c...asse !!"

Et là, flash !!!
en entendant le RER arriver, et pour ne pas lâcher son ordinateur portable, Zizule a rapidement glissé le téléphone portable dans la poche latérale, celle où elle ne met d'habitude que ses chaussettes sales quand elle va dormir chez une copine, ou sa bouteille d'eau à la rigueur ... bref une poche tellement indigne, impure, à la fonction tellement non reconnue, que Zizule n'a pas pris le temps d'imprimer dans sa cervelle qu'elle y mettait le portable ...



Moralité : Il n'y a jamais trop de 2 hémisphères dans un cerveau, surtout quand il y en a pas un qui sache faire fonctionner l'autre ...

mardi 30 mars 2010

Rah lala

Quand ton principal concurrent t'appelle un Lundi soir en te disant qu'il aimerait bien bosser avec toi, tu te dis que la soirée va être bonne ...

jeudi 11 février 2010

Il paraît que c'est de Charlie Chaplin

Le jour où je me suis aimé pour vrai ...

Charlie Chaplin


...j'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j'ai pu me relaxer.Aujourd'hui je sais que ça s'appelle..... Estime de soi

...j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n'étaient rien d'autre qu'un signal quand je vais contre mes convictions. Aujourd'hui je sais que ça s'appelle..... Authenticité

...j'ai cessé de vouloir une vie différente et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive contribue à ma croissance personnelle.

Aujourd'hui je sais que ça s'appelle.... Maturité

...j'ai commencé à percevoir l'abus dans le fait de forcer une situation ou une personne dans le seul but d'obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment... Aujourd'hui je sais que ça s'appelle..... Respect

...j'ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m'était pas salutaire : personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.

Aujourd'hui je sais que ça s'appelle.... Amour propre

...j'ai cessé d'avoir peur du temps libre et j'ai arrêté de faire de grands plans, j'ai abandonné les Mégaprojets du futur. Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime, quand ça me plaît et à mon rythme. Aujourd'hui je sais que ça s'appelle.... Simplicité

...j'ai cessé de chercher à toujours avoir raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.

Aujourd'hui j'ai découvert .... l'Humilité

...j'ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l'avenir. Aujourd'hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.

Aujourd'hui je vis une seule journée à la fois. Et ça s'appelle.... Plénitude

...j'ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux.

Tout ceci est.... Savoir vivre

mercredi 10 février 2010

Swing swing quand tu nous tiens

Je viens de finir de rédiger un rapport de 61 pages sur le réemploi ... j'ai réussi à ce que le dernier mot du rapport soit ... "swing" (dans mon CV).

Pas mal non ?

jeudi 28 janvier 2010

Feu écolo, feu

Selon les Nations-Unies, la crémation contribue à 0,2 % des émissions mondiales de dioxine et de furane. C'est également la deuxième source de mercure en suspension dans l’air en Europe, due aux amalgames dentaires.

lundi 18 janvier 2010

On est le combien là ??

Le 18 Janvier 2010.

Il y a pile 1 mois, un client me dit : "bon faut que tu trouves une solution pour ..."

Moi je me dis : faut régler cette merde avant que tout le monde se barre en vacances de Noël. Je me démène et genre le 20 je propose THE solution, demande des devis etc ...

Mais le client me dit : "On va prendre le temps de réfléchir..."
10 jours après il me dit : "Qu'est-ce que tu penses de cette solution ?"
Moi : "Ben elle a rien à voir avec la mienne, mais si tu veux on peux essayer ... mais bon bof, plein d'inconvénients, pas le temps, ça fait déjà 3 semaines qu'on était censés ..."
Lui : "Ouais mais je pense que ..."
Moi : "Bon ben si tu veux ... mais bon"

2 semaines plus tard, le client : "Eh dis ? ça marche pas ce truc. Je pense qu'on va faire comme ça en fait ..."
Moi : "Bah ouais, c'est genre un peu ce que je t'avais dit de faire y a ... combien ? ... 1 mois ?"

RAAAAAAAAAAAAH

mardi 5 janvier 2010

De bien belles choses

Un film va sortir sur les écrans bientôt, réalisé par mon idole Clint (Eastwood pour les intimes). Le nom du film est tiré d'un poème de l'écrivain William Ernest Henley (1875). Le titre du poème est d'un certain Arthur Quiller-Couch en 1900.

Voici le poème et 3 traductions. Laquelle préférez-vous ?

Original traduction littéraire Traduction littérale Traduction littérale

Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.

Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.

Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.

En ce lieu d'opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrais pas la peur.

Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.

Hors de la nuit qui me recouvre,
Noire comme un puits d'un pôle à l'autre,
Je remercie les dieux, quoi qu'ils puissent être
Pour mon âme indomptable.

Tombé dans l'étreinte des circonstances
Je n'ai pas gémi ni pleuré à voix haute.
Sous les coups de la fortune
Ma tête est ensanglantée, mais redressée.

Au-delà de ce monde de colère et de pleurs
Ne plane que l'Horreur de l'ombre.
Et pourtant la menace du temps
Me trouve et me trouvera, sans peur.

Peu importe l'étroitesse de la porte,
Le nombre des punitions sur le parchemin,
Je suis le maître de mon destin:
Je suis le capitaine de mon âme.

Depuis l'obscurité qui m'envahit,
Noire comme le royaume de l'enfer,
Je remercie les dieux quels qu'ils soient
Pour mon âme indomptable.

Dans l'étreinte féroce des circonstances,
Je n'ai ni bronché ni pleuré
Sous les coups de l'adversité.
Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.

Au-delà de ce monde de colère et de larmes,
Ne se profile que l'horreur de la nuit.
Et pourtant face à la grande menace
Je me trouve et je reste sans peur.

Peu importe combien le voyage sera dur,
Et combien la liste des châtiments sera lourde,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.